Tout va bien dans le meilleur des mondes

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On n'est pas bien dans la vie, un café à la main, la culotte de Mathilde dans l'autre et Camille s'étouffant sur mon sexe ?

La vie légère et pleine d'allégresse, c'est quand même sympa, en plus promis je ne vais pas vous faire le coup de la chute dramatique, un procédé scénaristique que j'ai beaucoup trop utilisé.

Les pauses-café avec Mathilde me laissent à loisir le temps de passer des soirées dans mon home cinéma à jouer à des jeux vidéo, le son bien trop fort. Les soirées jeux de société avec Mathilde ajoutent une touche de bonne humeur vraiment appréciable. D'ailleurs, c'est le seul moment où on est tous les trois réunit souvent, souvent elle reste pour discuter le soir après ou dormir à la maison quand elle a trop bu ou pas. Désolé, toujours pas de plan à trois, vous le voulez, vous ne l'aurez pas, oui, je suis tout aussi déçu.

Avec Camille moins stressé, la vie est d'une fluidité magique, devenue presque soumise à temps plein, elle se permet même quand il n'y a que Mathilde de m'appeler maitre. En vrai, c'est assez magique de la voir heureuse comme ça.

Ah non, il n'y a pas de chute dramatique, en fait, plus j'en parle plus, vous allez me soupçonner de faire durer le suspense, mais non rien, la vie, c'est cool en général. Non, que demander le plus. Un soir où Mathilde a dormi à la maison, on a même fait un petit jeu, si je pouvais savoir à qui appartient la culotte de qui, rien qu'à l'odeur. Et j'ai réussi. En même temps, depuis le temps, je suis imbattable sur les effluves intime de Camille. Depuis Camille m'apporte de temps en temps des culottes de Mathilde.

– Porté toute la journée, un peu de masturbation et une touche d'urine maitre, comme vous les aimez.

Mais toujours pas de plan à trois, c'est le plus que je ne me rapprochais jamais de Mathilde ses culottes. Et ses gémissements quand Camille et elle font l'amour dans la maison est que je joue dans le salon.

Ça arrivait rarement, mais ça arrivait, j'adorais voir Camille débarquer nue dans le salon, prendre quelques jouets dans l'armoire, venir m'embrasser.

– Elle a envie d'essayer des choses.

Et elle reparaît à pas de loup dans la chambre. Et je continuais ma partie. Quand le ying passait à la maison pour un café, souvent le soir le yang était des plus délectable. La réduction de stress et l'arrêt de la pilule de Camille avait fait exploser sa libido à un niveau stratosphérique.

Les chaines au plafond et mes systèmes de cage en bois ont été mises à rude épreuve et mon cœur aussi, je suis plus tout jeune. Je connais la moindre parcelle de son corps, la moindre odeur, l'etroiteur de chacune de mes aire de jeux, tous ses cris en fonction des lanières en cuir qui mordaient sa chaire. Le gout de ses lèvres, le gout de sa cyprine, un yang de laisser aller et de cris que je me délectais sans aucune limite.

Le travail, c'est le mal, ça stresse pour rien. Il faut savoir se laisser aller et profiter de la vie. Je sens de la suspicion chez vous sur le drame, mais toujours rien. Ah si, j'ai cassé ma tasse de café favorite, enfin Camille a cassé ma tasse de café favorite, car elle n'a pas réussi à la garder sur un plateau avec un sextoy vibrant scotcher sur le clitoris. Ne vous en fait pas, je l'ai puni à la hauteur du sacrilège.

Les soirées commençaient de plus en plus tôt, elle rentrait avant vingt heures. Et on faisait des séances, l'amour comme deux jeunes tourtereaux qui venaient de se rencontrer. La diminution du stress n'a même pas réduit la violence de nos pratiques, au contraire, on avait une connexion fusionnelle dans nos actes. Nous amenant à explorer l'humiliation et la dégradation de façon naturelle, mais sans qu'on tombe dans les travers d'avant de l'extrême toujours plus. Oui, je lui ai uriné dessus, oui, je me suis masturbé devant elle en sentant une culotte de Mathilde sans la touche. Même pas effleurer, juste éjaculé sur son visage.

Mathilde était abasourdie de nos pratiques tout en étant épaté à quel point on avait accepté notre sexualité.

Et non, toujours pas de chute dramatique, des fois, c'est bien de dire que tout va bien dans le meilleur des mondes

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