Face A

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Ce petit bruit quand on met la buse de lecture sur un vinyle, les petits craquements, c'est toujours un peu grisant avant que les premières notes ne commencent à émerger des quatre enceintes et le doux ronflement du caisson de basse.

Camille était de dos par rapport à la platine, je me glissai derrière elle, l'enlaça et mit ma tête dans le creux de son cou pour prendre grande inspiration de son odeur charnel. Le tout en glissant mes doigts sur ses tétons qui pointaient, et les pincèrent ferment la faisant gémir.

La séance pouvait commencer.

Je m'éloignais de son corps pour faire le tour des jouets que j'avais mis sur la table. La musique est lancinante, ça sera de longue douleur, persistante. Je pris le martinet de cuire, j'aime bien cet objet, les lanières de cuir tressé, une douleur diffuse chaude qui inonde les chaires, et qui reste un long moment après la dernière lacération cuire. Aujourd'hui, je voulais jouer avec son ventre, ses seins, j'avais tendance à me limiter à son dos.

Je me tenais face à elle, ma pinte dans une main, le martinet dans l'autre. Camille me regardait fixement, elle luterait de toute son âme pour ne pas être brisé, pour rester fière sur ses deux talons et ne pas finir ballottent sur ses jambes incapables de la tenir.

Le premier claquement, sur ses seins, le deuxième, le troisième, le cuir, résonne dans la pièce, suivit des lamentations de douleur. Sans faillir, elle reste droite. Sa poitrine vire au rouge, la douleur du dernier passage du cuir se propage dans ses chaires, elle voudrait se frotter la poitrine, mais ses mains sont liées à cette poutre en bois immuable au plafond.

Je reste à jouer avec sa poitrine un long moment, le rouge et devenue écarlate, la sueur commence à perler sur son corps, la douleur échaudé envahie tout l'espace disponible de son esprit et la musique lancinante prend les dernières parcelles.

Puis, je tourne autours d'elle, buvant un gorgé de cet amer breuvage industriel tout lui fouettant doucement le dos, les fesse, les cuisses. Faisant chauffer tout le reste de son corps en suivant les notes enveloppant des enceintes. Soudainement, sans prévenir, un claquement fort sur le tissu échancré cachant sa chatte.

Elle ne put retenir un cri strident, croisa ses jambes et si mis a ballotté sans prise sole. Cependant, elle reprit rapidement appuis sur ses jambes, la respiration haletante, me regardant avec sa fierté déplacer de provocation. Si je pouvais lire dans ses pensées, j'y verrais sûrement quelque chose comme "il en faudra beaucoup plus petit geek qui joue au dur dans son costume d'homme". On était sur la première face du vinyle, l'album en comporte quatre.

Le coup de martinet avait enfoncé le textile entre ses lèvres, c'était un string de chatte, je faillis partir d'un fou rire à cette pensée.

Je posai ma bière et le martinet sur la table. Me mit à genoux devant elle et replaça délicatement le tissu sur ses lèvres intimes en prenant bien soin de frôler de mes doigts sa chatte. Le tissu était trempé de mouille, ces lèvres ruisselaient d'un désir qu'elle apprenait a apprécié de plus en plus.

C'est un moment toujours étrange, après une quinzaine de minute, mon excitation est très haute, mon érection totale dans mon pantalon, à ce moment tout se bouscule souvent. J'ai tous les pouvoir jusqu'au safe word, à genoux devant elle. Je pourrais me branler et jouir sur son corps, la pénétrer, en fait toutes ses possibilités se bousculent dans une cacophonie des plus excitantes que j'avais appris à maitriser avec le temps. Je choisis de satisfaire un plaisir tout à fait personnel, plaquant mon nez sur son tissu intime et prenant une grande inspiration de ses effluve et hormone intime. Je fait ce que je veux de toi, si j'ai envie de te sentir, je le fais. Il m'aura fallu beaucoup de temps pour le comprendre. Serte, je suis à genoux, visage collet à son sexe, elle ne peut rien faire, juste attendre que je me fasse plaisir comme bon me semble.

Puis je vais récupère ma bière et un reprend le martinet, je crois que je vais utiliser exclusivement cette douleur sur cette musique, elle paraît approprier pour le moment. Je reprends mes petites morsures légères sur son corps et de temps en temps une morsure profonde lui arrachant un cri. On a tout notre temps. Je continue ce jeu jusqu'à la fin de la face A du vinyle.

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