Jamais deux sans trois

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Il est intriguant de voir que j'ai reçu beaucoup de messages d'excuses de Camille pour son départ précipité. Alors que clairement, je m'en voulais plus qu'autre chose d'avoir toujours pas été à la hauteur, enfin de mon point de vue.

Je n'allais en aucun cas chez elle à reculons, mais j'avais cette appréhension, de ne pas être à la hauteur. Mon seul sursaut de confiance devant le pas de sa porte fut, que si je refais pareil que la dernière fois, je peux de nouveaux la faire jouir. L'idée de ses gémissements et ses contractions m'excita et me poussa à frapper à sa porte.

Un "c'est ouvert" au loin se fit entendre. Je suis rentré dans l'appartement, suivit d'un, "Je suis dans la chambre". Je continuai mon périple dans sa chambre, oh, ça fait beaucoup de dentelle et de tissu extrêmement transparents tout ça. D'ailleurs à quoi servent des sous-vêtements en dentelle rouge fait de la sorte que son sexe et sa poitrine soient entièrement découverts.

— Mon téléphone est coupé, on a toute l'après midi, la nuit, et j'aime me faire lécher le matin au réveil.

Il n'en fallut pas plus pour avoir une érection complète qu'elle vit très rapidement. Elle se mit à genoux devant moi et saisit les rebords de mon pantalon

— Je vais sûrement…

— Tais-toi, et prend ton pied, si tu jouis, tu jouis. Je n'ai jamais d'orgasme par pénétration alors ta langue me suffira. Préviens juste si je t'ai en bouche que je me retire.

Sans avoir le temps de dire d'accord, elle avait déjà baissé mon pantalon et mon boxer. Mon érection disparut aussitôt entre ses lèvres, chaude, humide, agréable. Sa langue jouant autour de mon gland, sa main me masturbant à la…

— Je vais…

Elle se retira, mais continua de me masturber, dans un orgasme puissant, me faisant trembler sur mes jambes. Mon sperme finissant sa course sur sa couette.

— Demain matin, je veux que ces draps soient tellement souillés de fluides corporels que ça en soit indécent et que ma chambre empeste la chatte et la bite. Elle éclata de rire

— Merci, d'être compréhensive, est la première chose qui me vient à la bouche.

— Viens me remercier avec ta langue et arrête de te préoccuper de ça. En fait, je te l'interdis, tu jouis quand tu jouis, rien à foutre que tu ne me pilonnes pas la chatte pendant des heures. Elle rit de nouveaux. On se détend et l'on profite de l'instant.

Elle se mit à quatre pattes sur le lit et pointa son sexe de sa main. Elle ne cache vraiment rien cette « culotte ».

— Au travail, j'ai envie de crier.

— Avec plaisir, dis-je en finissant de me déshabiller.

Je me mis à genoux devant le lit avec un sentiment d'allégresse et de culpabilité disparue extrêmement plaisant. Enfonçant mon visage entre ses fesses, langue la premiere dans son sexe trempé. Puis tout aussi professionnellement positionna une main sur son clitoris pour la masturber. Bordel, j'aime ses effluves intimes !!!

Je sirotais ma tasse de café nu, la barbe trempée de mouille. Camille faisait de même dans sa tenue qui ne cachait rien, les jambes encore chancelantes.

— T'as appris où pour les cuni?

— Internet et divers sites d'information douteux, je dirais. Je voulais savoir bien faire.

— Tu le fais, je t'assure. Dit-elle en faisant des ronds de jambe, cachant puis dévoilant son sexe.

— Me voila rassuré, j'ai bien fait d'inscrire ma langue à la salle de sport. Oui, l'humour nul, c'est le travail de toute une vie.

— T'es con, ah en fait, tu veux une serviette pour ta barbe, elle doit être un peu parfumée à ma chatte. Déclare-t-elle en éclatent de rire.

J'ai plié ma barbe pour la sentir. Elle avait raison, mais cette odeur ne me déplaisait pas, loin de là, et en y pensant ça m'a ecxisté, et j'ai senti mon sexe se durcir.

— Pas besoin en effet, il semblerait. Pervers.

Ah mince, ce n'est pas bien ça, petit pique de stress soudain, et si je n'étais pas normal. Elle se pencha à mon oreille.

— Moi, c'est l'odeur de ta transpiration qui m'ecxiste. Me voilà rassuré. Oh et j'adore que l'on me fasse lécher ma mouille. Je dis ça, je ne dis rien.

À ses mots susurrés à mon oreille, mon érection était totale.

— Je crois que l'on finira le café après.

— Oh, on prend les devants, j'adore, je te suis.

Direction sa chambre, elle sortit des préservatifs de sa table basse et du lubrifiant.

— On s'habille et on me baise, c'est moi qui t'apprends les choses ici quand même. Elle me lança le paquet de préservatifs. Si ça ne marche pas, on réessaiera au troisième round, pas de soucis.

Ça me rassura de fou ses mots, j'ouvris le paquet, galérai à mettre le préservatif, même si je m'étais un peu entraîné avant. Elle se mit du lubrifiant sur deux doigts et l'appliqua aussi vite sur son sexe.

— J'aime quand ça glisse…

Je me suis mis sur elle et l'embrassa. Ce qui était la première fois depuis toutes nos rencontres étrangement. Elle attrapa mon sexe et le fit glisser en elle. Pour glisser sa glisse ! J'étais en elle, collé à son corps, la caressant, l'embrassant…

Après neuf secondes, c'est bien non ? Je jouis dans une frustration toujours présente, mais moins qu'avant. Je me retirai et enlevais le préservatif. C'était parti pour douze prochains heure à souiller ses draps et un réveil avec Camille à califourchon sur mon visage.

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