Gros mots et virtuel

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Après moult chapitres quelque peu douteux, une petite pause s'impose. En tant qu'écrivain de niveaux tout à fait douteux, au style inexistant et a l'approche totalement aléatoire, il faut réfléchir. La sensualité et l'écrit, c'est bien rigolo de parler de domination et de fesse. Mais il y a quelque chose que je vous cache ! Je sais, je suis plein de mystère. J'essaie tant que faire ce peu de ne pas tomber dans la vulgarité gratuite liée au contenu explicite de ma vie de dominant aux compétences douteuse. J'essaie d'éviter les mots trop crus des séances.

Mais mon terrible secret, avec Camille, nous pratiquons la légendaire pratique du sexto, très lié aux jeux. Et clairement, sans grand détour, il y a très peu de subtilité et de tentative d'éviter d'être vulgaire. On a même une application de communication entièrement liée à ces discussions. Ce canal de conversation est très étrange rétrospectivement parlant. C'est un mélange de fantasmes, d'inspiration, et de vidage d'idées qui nous par la tête sans aucune retenue !

C'est m'a donc fait beaucoup rire ce décalage entre l'écriture et ce canal, proche de l'exutoire sexuel, sans aucune retenue sur la vulgarité !

Tout comme dans la vraie vie, pendant les séances, on garde un côté snob sur la vulgarité, on utilise peu de gros mot sauf de temps en temps pour la rabaisser. Et quand on parle de ce décalage, ça nous fait rire, dans le sens ou les textes laissent place à l'imaginaire et à la vulgarité gratuite qui fait presque partie du jeu sous-jacent hors séance.

Dans ce canal, elle y parle en tant que soumise et moi dominant. C'est une continuité du jeu ou tout ce qui est dit est rarement fait. Un jeu de l'imaginaire avec lequel il y a peu de limite. On a passé des soiré dessus à faire des séances imaginaires.

Un univers sans contrainte, là ou dans le jeu ont fait peu, voir par de punition corporelle. Ici, elle peu réclamer à être fouetté, pincer, mordu, puni, violemment. Ici ça marche, car l'esprit prend le pas, l'imaginaire sexuel passe au-dessus de la réalité pour un jeu sans limites.

Quasiment une sorte de nos doubles parfait de la soumission. Moi, cliché vulgaire de l'homme viril imperturbable à l'endurance olympienne, elle, soumise au corps pouvant supporter tout les sévices et pratiques possibles. Des fois, on inverse même les rôles, forcant à réfléchir différemment.

Anecdote rigolote, ce canal est principalement utilisé en journée, pendant le travail. Elle m'a dit que ça faisait partie des bouffées d'oxygène que d'avoir cette discussion totalement débridée dans son boulot de fou. Et moi, j'avoue beaucoup aimer écrire des messages complètement vulgaires et rabaissants dans ce contexte !

Point important, désactiver les notifications bandeau de cette application. Vous ne voudriez pas vous retrouver à montrer une photo de la boite de votre nouveau jeu de société a un collège et avoir une notification sur le téléphone avec :

Notification de : soumise: j'ai envie de me faire péter le c… Les trois petits points étaient véridiques, car le message était trop long.

En tant qu'adulte responsable et collègue, nous avons nous deux feint que personne n'avait rien v vu.

Puis quand on se revoit, ou qu'on parle sur des canaux 'officiel', c'est comme si ça n'avais jamais existé. D'ailleurs des fois, on parle sur deux canaux différents au sujet absolument différent, c'est assez comique comme situation et demande une certaine gymnastique du cerveau !

Il est arrivé qu'une pratique dans la discussion nous ait titillé à vouloir l'essayer. Mais c'est plutôt rare.

Donc derrière mes tournures de phrase douteuse et que j'essaye de pas être trop vulgaire, il se trouve que potentiellement tout ne soit pas entièrement tout sage tout mimi tout plein ! Quand vous verrez un de vos collègues écrire un message très concentré sûr son téléphone, ce n'est peut-être pas pour faire sa liste de course !

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