Le roi Bjorn

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« Réveillez-vous brave homme ! Mon mari, le roi Bjorn, est prêt à vous recevoir. Il va venir ici, je pense, il préfère de loin ses jardins à son trône glacial.

 

- Bonjour Artaglias, bienvenu dans mon royaume. Fit Bjorn qui venait de les rejoindre. Tant que vous serez entre ces murs, mes hommes vous protégerons et vous me devrait fidélité et respect, ainsi qu'à ma femme et mes enfants. Par enfants j'entend aussi bien le fruit de ma descendance que tous mes vassaux. Émettez votre requête, quelle qu’elle soit.

 

- Sa majesté le roi, Bjorn, je dois vous mettre en garde, vous possédez un immense pouvoir. Vous seul, des plus lointaines terres jusqu’aux plus profonds océans, êtes capable de manier une telle force. Le sang magique qui coule dans vos veines est convoité par maints de vos ennemis, vous le savez et malgré cela, vous allez marier votre fille capable de gouverner le feu. A la prochaine lune, elle sera promise à quelqu’un dont le cœur est plus froid que vos remparts, qui sait ce qu’il sera capable de faire. Je tiens à elle et à vous plus qu’à quiconque mon roi, par pitié, je vous implore de renoncer à cette folie. »

 

La reine Valarys, mince beauté aux yeux bleus perçants et à la chevelure dorée répondit avec la plus grande des sincérités.

 

« Je comprends vos tourments mon ami. Mais je crains que le cœur de ma fille Reira ira là où il souhaitera aller, je ne peux aller à l’encontre de ses sentiments. Les golems de pierre de mon mari et mes auras de feu sauront la protéger, comme ils l'ont toujours fait, ils n’obéissent qu’aux personnes dont le dessein est juste et honorable.

 

- J’ai bien peur que ce ne soit pas le cas cette-fois-ci ma reine, ce Zeroth compte manipuler le cœur de votre fille, aveuglé par l’amour qu’elle lui porte. Il va l’affaiblir, renverser votre royaume avec votre propre magie, celle qui coule dans votre sang, dans celui de votre mari et de votre fille. Ensuite, il souhaitera asseoir son règne sur ce royaume, aveuglé par la jalousie et le pouvoir. Les golems et autres auras ayant toujours servis de remparts à vos ennemis ne le suivront pas, ils suivront votre fille et détruiront la cité qu’ils ont maintes fois défendus. Je l’ai entendu en rêve, de la voix de Zeroth lui-même, il vous trahira, mon roi. Mes prémonitions ne s'avère que très souvent fausse.


- Vieil ami, vos paroles m’accable de tristesse, je crains que vos dires soit fondés. Cet homme est cruel, je détacherai volontiers sa tête du reste de son corps. Mais la machine semble être en marche et nous ne pourrons l’arrêter. C’est ainsi que des millénaires de paix et de calme vont prendre fin avec un régicide.

 

- J’en ai bien peur, je vous aurez soutenu jusqu’au bout, mon seigneur, mon roi. Si je puis sauver ce que vous avez bâtis, même si cela se produit dans des siècles, je le ferai, et ceci au péril de ma vie. J’en fais le serment. »

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