22.01.18

2 minutes de lecture

( https://www.youtube.com/watch?v=z7rxl5KsPjs )

Minuit et mon âme glisse dans les volutes de la nuit! J'suis mouarfisée.
Je me demande si les cachets font effet car l'heure du sommeil, pour moi, n'a pas sonné.
J'ai envie de grignoter un petit mets, mais le frigo est vide, j'en suis lassée!
Minuit et mon âme glisse, dans les volutes de l'ennui.

C'est encore une de ces nuits où le sommeil ne veut pas de moi, ne veut pas me prendre. Ce n'est pas que mes paupières n'aimeraient pas se fermer, mais quelque chose me retient en éveil. Je ne suis encore ni bien, ni mal, juste là. Alors j'écris. Pour me libérer des démons du soir qui me rongent alors que je viens d'observer, comme à mon quotidien, la lune et les étoiles. Elles scintillent, ces petites étoiles, elles brillent. De beaux astres.

La faim me tient au corps, pourtant ce n'est que de la gourmandise. Je manque de quelque chose et la nourriture ne va pas combler ce vide qui m'a pris. J'aurais bien fumé un petit pétard pour me détendre, mais je n'en ai pas à ma disposition. Il paraît que ce n'est pas plus mal. Un calin me scierait bien, et dieu que je ne suis pas caline!

Tu me dis soupirer contre l'envie, contre le besoin et le manque, contre ta volonté, tes désirs et tes attentes, soupirer de vouloir tout, et de n'avoir rien, d'espérer et de rêver, d'attendre et de patienter, tu me dis soupirer pour qu'un jour ou deux tu puisses m'avoir. Suis-je si précieuse pour que tu me veuille ainsi, à t'en faire trembler de patience? L'opinion que j'ai de moi même n'est pas aussi belle que tu me décris, pourtant.

Le sang dans ma caboche fait des remous. Je le sens. Finalement mon activité cérébrale repart de plus belle. Où c'est peut être bien ces cachets anti-déprésseurs, peut-être. La nuit m'accueille en son sein, sans totalement me prendre. Je n'écris rarement de jour, le jour ne me veut souvent pas, d'ailleurs. Je suis comme une chauve-souris, ou un papillon de nuit. Voui.

Mes lèvres ont le gout de la noix de coco et de la banane. Smoothie soit-tu loué de m'avoir réconforté! Et je respire, au rythme des pulssasions de cette nuitée vibrante, dans mon état semi-bien et semi-mal, à l'écoute du violon qui me boulverse, me berce. M'apaise, même. Je sais que tu aime la musique classique, et je l'aime aussi.

Alors je me laisse transporter, prendre l'âme pour la soirée, et me laisse cajoler par ce violon endiablé. N'est-il pas si beau? Si criant d'une poésie? J'aimerais être ces sonorités, et danser, doucement, à l'heure de la rosée.

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