Chapitre 16, partie 2 :

13 minutes de lecture

Will Marx :

Lorsque j'entre dans la pièce, mon regard se rive immédiatement sur Angelo qui discute avec cette peste d'Esmée. Lui qui a tant de mal à m'aligner deux mots ne semble pas perturbé de parler avec elle. Renfrogné, je m'installe sur une chaise, tout en ne le quittant pas des yeux. Je ne parviens pas à entendre leur échange, cela m'agace. Mon attention ne se détourne pas un seul instant, j'admire la façon dont ses lèvres bougent quand il parle, je détaille sa posture nonchalante et ses ondulations blondes qui tombent négligemment sur son front. Je le trouve beau...

Je n'avais jamais eu une telle pensée auparavant, pourtant c'est le cas. Il est beau. Et je suis irrité parce qu'il se préoccupe de cette gourde au lieu d'être avec moi. Peut-être qu'elle lui plaît. Après tout, cela pourrait parfaitement être le cas, elle est assez mignonne bien que complètement idiote. Je ne peux pas définir son orientation sexuelle, ce n'est pas parce qu'il m'a laissé l'embrasser qu'il est gay. J'ai aimé ça, pourtant je suis hétéro. Je me suis juste égaré dans ma tête en plus d'être perdu dans cette immense forêt. Donc, il se peut qu'il la désire et le fait qu'il perde son temps avec elle me prouve qu'il lui porte un minimum d'intérêt.

Mes muscles se contractent à l'instant où Esmée pose sa main sur le bras d'Angelo. L'envie de lui crier dessus me prend à la gorge, lui hurler qu'il ne faut pas le toucher à cet endroit parce qu'il souffre. Et quand bien même il n'aurait pas mal, elle n'a absolument aucune raison de poser ses doigts sur lui, qu'elle les garde à bonne distance si elle ne souhaite pas m'énerver. Je soupire discrètement lorsque j'aperçois Angelo la fusiller du regard alors qu'il retire rapidement son bras. Bien que soulagé, mon corps ne se détend guère face à cette scène qui ne devrait pas m'agacer autant.

— Jaloux ? questionne une voix dans mon dos.

Je sursaute en comprenant que cette question m'est destinée. Mike prend place à côté de moi, un rictus vicelard sur les lèvres. Il observe sa sœur et Angelo puis pivote sur sa chaise pour se mettre face à moi.

— Quoi ? Non. Pas du tout, protesté-je à toute vitesse.

Il éclate de rire et lève un sourcil.

— Ne me la fais pas à moi, on a été témoins de votre scène de ménage.

— Je suis en couple.

Il jette un œil à DeNil et hoche la tête. Bon sang, il est bête lui aussi ?

— Avec une fille, trouvé-je utile de préciser.

— Oh, je vois, se marre-t-il. Est-ce que cette nana sait que tu es complètement accro à ce type ?

J'ouvre la bouche d'étonnement. Je ne suis absolument pas accro à DeNil. Le radar de Mike est défectueux.

— Ce n'est pas le cas.

— Mais si j'ai bien compris, tu l'as embrassé.

Je hoche la tête, sans plus oser parler, les joues rouges de gêne.

— Et tu as vomi, continue-t-il en pouffant de rire.

— Merci de me le rappeler, grogné-je. J'ai gerbé parce que le visage de ma petite-amie a surgi dans ma tête sans que je lui en donne la permission.

— Est-ce que tu lui as dit ? s'enquiert-il en pointant Angelo de l'index.

— À quoi bon ? soupiré-je. Angelo est compliqué.

— Compliqué comment ?

— Il me faudrait sûrement la nuit pour t'expliquer.

Il acquiesce, puis hausse les épaules en souriant.

— En tout cas, commence-t-il, tu n'as pas à te méfier d'elle. Elle est un peu farouche et aime aguicher les gens mais elle est inoffensive.

Je le regarde en deux fois, ne comprenant pas bien où il veut en venir.

— Nous n'avons pas par habitude de croiser des gens ici, alors quand ça arrive elle s'amuse un peu. C'est une ado, quoi. Et si tu veux savoir, elle a fait exactement la même chose avec le mec au prénom biblique.

— Judas, m'exclamé-je en riant. Ça ne m'étonnerait pas qu'il soit entré dans son jeu.

— Voilà, Judas, s'amuse-t-il. Il a essayé en effet, mais mon père a vite calmé ses ardeurs.

J'éclate de rire, je reconnais bien Bloom dans ce genre de comportement. Un vrai tombeur, le problème c'est qu'aucune des filles qu'il convoite ne lui convient et en général il couche avec elles avant de supprimer leurs numéros de son téléphone pour ne plus jamais les recontacter. Autant dire que c'est assez compliqué quand il tente sa chance avec une fille de notre lycée.

— Comment ça c'est passé quand vous les avez trouvé ? demandé-je pour arrêter de me focaliser sur Angelo.

— Ils étaient un peu cassés comme je te l'ai déjà dit, mais tout est allé très bien. Ils ont dormi ici une nuit avant de repartir. Au début ils ont refusé qu'on les amène à la gare parce que vous n'aviez pas été retrouvés. Ma mère a dû convaincre le vieux bonhomme à la casquette pour qu'il se décide à rentrer chez lui.

Il se lève et part fouiller sur un buffet dans la cuisine, puis il revient avec un bout de papier froissé qu'il pose sous mon nez.

— Il nous a donné son numéro de téléphone pour qu'on l'informe de l'avancée des recherches. Il était vraiment inquiet.

Je souris en pensant au coach, c'est un vrai papa poule avec ces joueurs. Personne n'oserait lui manquer de respect parce qu'il a toujours tout fait pour nous mettre en avant et nous guider sur le droit chemin.

— Vous l'avez prévenu ?

— Pas encore, ma mère l'appellera demain matin quand vous aurez passé une bonne nuit de sommeil. Mais je ne suis pas certain qu'elle vous laisse partir avec ta jambe dans cet état et pas non plus avec le petit qui boite. Je pense que vous êtes bons pour passer un jour ou deux avec nous.

Cette idée ne me plaît pas vraiment. Maintenant que je sais que j'ai l'opportunité de rentrer chez moi j'aimerais le faire le plus rapidement possible, même si de base je cherchais à m'éloigner de cette vie, enfin de Marianna plutôt.

— Le réseau passe, ici ?

— Oui, on a une antenne relais pas très loin. Ça ne capte pas parfaitement mais ça fonctionne.

J'acquiesce, heureux de l'entendre. Je récupère mon téléphone dans mon sac mais l'écran ne s'allume pas, il n'a plus de batterie. Je suis trop fatigué pour m'occuper de ça ce soir. Une nuit de plus ou de moins sans prévenir notre entourage ne va tuer personne.

Nous discutons encore quelques minutes avant que Mike s'éclipse et me laisse seul face à DeNil toujours pendu aux lèvres de cette idiote. Je me lève difficilement, la douleur réapparaît peu à peu, l'effet de la morphine se dissipe. Je m'immobilise face à Angelo en ignorant Esmée.

— Je ne te savais pas si loquace, bougonné-je.

— Je n'avais aucun intérêt à l'être avec toi.

La rouquine se marre mais je lui jette un regard qui la stoppe rapidement.

Connasse !

Angelo me toise, un sourire mauvais aux lèvres. Il sait que je vais bien alors redevient froid et distant. Il voudrait sûrement que je réponde à sa provocation, mais je refuse d'entrer dans cette danse d'injures et de haine. Je suis bien trop épuisé pour un tel combat.

— Les garçons, nous hèle Janet, je vous ai préparé une chambre pour la nuit.

Dieu merci.

Je délaisse DeNil et suit la maîtresse de maison, reconnaissant de pouvoir enfin dormir dans un semblant de confort. Elle m'ouvre une porte après avoir longé un couloir, j'y découvre un lit double recouvert d'une épaisse couverture. C'est absolument tout ce dont j'ai besoin.

— Merci pour cette hospitalité, ne puis-je m'empêcher de dire avant qu'elle ne reparte à ses occupations.

Je me laisse tomber sur le lit, savourant le moelleux du matelas et la chaleur de la pièce. Je reste ainsi un moment, jusqu'à ce que je me redresse pour me déshabiller. Je déteste dormir en étant entravé par un jean. Cette nuit, j'ai l'occasion de le retirer et m'en donne à cœur joie. Je relève la tête et cesse tout mouvement lorsque je croise le regard glacial d'un sanglier empaillé juste au-dessus de la porte. Un frisson me traverse l'échine et je me détourne rapidement, mal à l'aise face à l'animal qui semble m'épier. Je me glisse finalement sous les draps, le dos appuyé contre la tête de lit et laisse mes pensées vagabonder dans tous les sens. Je me retrace le film de ces dix derniers jours passés dehors, à avoir froid et faim. La compagnie d'Angelo, les sentiments étranges qu'il m'a fait ressentir et cette cordelette invisible qui nous lie. C'est éreintant, je suis lessivé.

La porte de la chambre s'ouvre alors que je me décide enfin à faire taire mes pensées. Dans la pénombre, je reconnais sans mal la silhouette de DeNil qui entre et referme derrière lui.

— Je ne pensais pas que nous partagerions la même piaule, grogne-t-il en faisant un pas.

Moi non plus...

— Il faut croire que si, réponds-je alors que mon cœur s'emballe déjà.

— Je vais pioncer par terre.

Il avance et s'immobilise au milieu de la pièce. Je peux enfin apercevoir ses cheveux humides, sa peau encore luisante et ses vêtements propres. Il vient de prendre une douche, l'odeur de son savon vient s'infiltrer dans mes narines et je frissonne.

— N'importe quoi, tu vas avoir mal au dos.

— On dort sur de la terre depuis des nuits, ce n'est pas du parquet qui va être moins confortable.

— Tu ne vas pas dormir par terre, dis-je avec plus d'aplomb.

— Alors quoi ?

— Je vais le faire moi.

— Faire quoi ?

— Dormir par terre, tu es idiot ou quoi ?

— Hors de question, dit-il catégorique, pas avec ta cheville percée.

— Alors quoi ? reprends-je ses propos.

— Je n'en sais rien, souffle-t-il.

Il passe une main dans ses cheveux, ébouriffe ses mèches humides. Je mords ma lèvre sous l'intensité de ce qui me submerge. Bordel... j'en ai marre de ressentir tout ça. Comme si j'étais un adolescent prépubère, comme si DeNil n'était pas invivable et bien trop incompréhensible. Nous ne sommes pas compatible.

Je m'éloigne du centre du lit afin de laisser un espace libre. Angelo me scrute pendant un moment, puis secoue la tête avant de lever son visage vers le plafond pour inspirer profondément.

— Fait chier, souffle-t-il.

Il se frotte le visage et lorsqu'il baisse de nouveau la tête je peux voir à quel point il est fatigué lui aussi. Silencieusement, il vient s'asseoir sur le bord du lit, éclairé par la lampe de chevet qui était déjà allumée quand je suis entré dans la pièce. Il pose les coudes sur ses genoux alors que je le regarde attraper sa tête entre ses mains. Il reste ainsi plusieurs minutes, hésite probablement sur ce qu'il est supposé faire. Il soupire, retire la veste qu'il a sur le dos pour ne laisser que son tee-shirt qui laisse apparaître toutes les meurtrissures sur sa peau. Je serre la mâchoire, je n'aime définitivement pas voir ça.

Il se glisse sous la couverture, laisse une distance mesurée entre nos deux corps et gigote en râlant à voix basse. Je retiens mon souffle quand j'entends son pantalon rejoindre le sol en un bruit étouffé. Mon rythme cardiaque s'enrage, la chaleur humide de son corps se fraie un chemin jusqu'à moi et me fait tourner la tête.

J'ignore combien de temps nous restons immobiles, le regard fixé vers le mur en face de nous.

— Will ?

— Hum ?

— Tu ne trouves pas que ce truc est flippant ? demande-t-il en faisant allusion à l'animal mort collé sur le haut de la porte.

— Carrément flippant, approuvé-je.

Il rit doucement, ravivant ainsi les battements de mon cœur. Je suis surpris de me demander s'il ressent la même chose, si son palpitant cogne aussi puissamment que le mien. C'est léger entre nous, pour une fois... un peu gênant je l'avoue mais aucun de nous ne cherche à blesser ou provoquer l'autre d'une quelconque façon. Je profite de ce calme pour lui poser la question qui me brûle les lèvres depuis que j'ai quitté la salle de bain.

— Tu lui racontais quoi à Esmée ? murmuré-je, un peu crispé à l'idée qu'il m'envoie promener ou qu'il se montre véhément.

— Rien. Je l'écoutais juste me raconter sa vie sans vraiment m'en soucier, me contentant de lui répondre par des mots d'une seule syllabe.

Un sourire éclot sur mes lèvres. J'aime l'idée qu'il ne fasse pas attention à elle, bien qu'il soit resté un moment à l'écouter parler.

— Pourquoi ? m'interroge-t-il voyant que je ne réplique pas.

— Je voulais savoir si tu étais froid avec tout le monde ou seulement avec moi.

— Crois-moi, je suis moins distant avec toi qu'avec les autres, soupire-t-il.

Mon corps frémit alors que je clos les paupières pour assimiler ses paroles. S'il dit vrai, je n'aimerais pas savoir comment il se comporte avec les autres, il peut se montrer odieux avec moi.

— On ferait mieux de dormir, conclus-je.

— Tu as raison.

Je remue pour trouver une place convenable et supportable pour la douleur de mon pied qui s'éveille à mesure que le temps passe. Angelo me tourne le dos et garde une certaine distance entre nous.

— Je peux éteindre ? demande-t-il en bâillant.

Je souffle un " oui " et il tend le bras pour atteindre la lampe de chevet. Je soupire lorsque l'obscurité nous étreint. Angelo ne bouge plus, reste silencieux et je me demande s'il dort déjà.

Les secondes défilent, les minutes aussi et une envie irrépressible me ravage. Le savoir si près de moi, sans pouvoir le toucher ne serait-ce que du bout des doigts, me tue. Je ne sais pas d'où me vient ce besoin irrésistible d'être proche de lui, pourtant je le ressens dans le creux de mes reins. Je n'arrive pas à m'en défaire. Si seulement il savait à quel point je regrette d'être parti après avoir goûté ses lèvres, à quel point j'ai envie d'y goûter à nouveau, même si je ne m'en laisse pas le droit. S'il pouvait imaginer à quel point je suis perdu de le désirer autant, lui, le type le plus insupportable que j'ai pu rencontrer jusqu'à maintenant.

J'aimerais savoir, comprendre ce qu'il m'arrive, deviner pourquoi depuis que je sais qu'il est dévêtu sous les draps mon corps est en alerte. Pourtant, j'ai vu mes coéquipiers nus un million de fois sous les douches sans jamais rien ressentir. J'aimerais casser l'écart qu'il y a entre nous, ce mur de glace érigé et cette douleur qui nous ronge. La sienne, toute la noirceur qui l'habite. La mienne, toute cette incompréhension et ce nouveau tableau qui clignote sous mes paupières chaque fois que je ferme les yeux. Je veux briser cette distance que j'ai moi-même instauré, et je ne songe pas à ces centimètres vides sur le lit mais de ce que j'ai causé en le laissant en plan. Je sais qu'il m'en veut d'être parti, de l'avoir laissé se faire du mal. Il a la haine envers moi mais c'est également ce que je ressens. Un dégoût de moi-même que je n'arrive pas à effacer parce que je lui ai causé trop de tort en un seul baiser.

— Approche-toi, susurré-je dans un élan de courage.

Mes paroles restent muettes de réaction pendant un certain temps, et j'en viens à réellement croire qu'il s'est endormi. Jusqu'à ce qu'il recule lentement. Nous frissonnons à l'unisson lorsque nos peaux entrent en contact. Un hoquet de surprise passe ses lèvres et une chair de poule recouvre mon corps, part de mes orteils jusqu'à se répercuter sur mon cuir chevelu. Mon bras passe au-dessus de lui et l'enlace pour l'approcher davantage.

Je sens chaque frisson sur sa peau, copie de la mienne qui s'échauffe. Je ravale un soupir, enivré par le bien-être que me procure la chaleur qui émane de lui pour me recouvrir entièrement. Nous ne bougeons plus, son dos contre mon torse, ses fesses contre mon aine et ses genoux repliés au-dessus des miens. Exactement comme dans le van, cette nuit-là où j'ai succombé aux premières menaces. Similaire, sauf que cette fois nous sommes dans un lit, presque nus et n'avons pas besoin de nous réchauffer.

— Tu souffres ? murmure-t-il alors que je bouge doucement mon pied blessé.

Sa voix fait pulser mon cœur plus rapidement, un peu comme son être collé au mien.

— Oui, soufflé-je à son oreille. Mais la douleur n'est sûrement pas suffisante pour me punir après ce que j'ai fait.

Il est inutile d'en dire davantage, il a compris. Sa main attrape la mienne et l'amène lentement vers son visage. Ses lèvres s'écrasent contre ma paume alors qu'une de ses larmes rejoint la douceur de son baiser. Cette fois mon cœur ne bat plus, il s'est figé face au tumulte de sentiments qui me submergent. Angelo pousse ses fesses contre mon aine et je suis persuadé qu'il la sent, cette proéminence qui a pris place dans mon caleçon sans que je puisse faire quoi que ce soit pour l'empêcher de pointer. Il frissonne dans mes bras, ses lèvres toujours sur ma peau.

— Pardonne-moi d'être un parfait connard, chuchote-t-il.

Sa bouche appuie un peu plus contre ma peau.

— Pardonne-moi de te vouloir comme ça, continue-t-il dévasté.

J'encaisse, incapable de lui répondre que c'est réciproque. Il est aussi perdu que moi...

— Et pardonne-moi de t'avoir forcé la main pour que tu m'embrasses et avoir aimé si fort que tu le fasses.

Je ferme les yeux, essaie de contenir la douleur et l'envie qui me parcourent. C'est beaucoup trop, trop intense, trop puissant, trop perturbant, trop douloureux. Ses paroles, sa chaleur, son corps contre le mien, lui, moi, ce qu'il me fait ressentir, ce que je pensais déjà connaître alors que je réalise que je n'en avais aucune foutue idée avant que sa tête blonde, ses yeux bruns et sa grande gueule entrent sans prévenir dans ma vie pour tout chambouler.

— Fais de beaux rêves, Angelo, soufflé-je en posant mes lèvres derrière son oreille.

Il frémit, embrasse encore ma main avant d'enlacer nos doigts et de les faire disparaître sous sa joue humide de larmes.

Je repense aux paroles de Mike qui ne me connait même pas. Tu es accro. Puis je songe à ma réaction face à Esmée qui a osé toucher Angelo. Cette peste, je risque de ne pas l'apprécier.

Je suis foutu. Angelo m'a bouleversé, et même si je suis mort de trouille, j'aime ça plus que n'importe quoi.

Telle est la sempiternelle question, dois-je succomber ou me laisser consumer ?

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