CHAPITRE 151 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « suite »

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CHAPITRE 151 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « suite »

L’inspecteur fixe dans les yeux celui qui est devenu son roi, alors qu’il n’était que prince héritier quand ils se sont connus sur les bancs de la fac et avec qui un lien bien plus fort que celui d’un sujet envers son maitre existe depuis les premiers jours.

Le roi s’en aperçoit et cherche à en comprendre le sens.

- Je sais bien à quoi tu penses.
- Si tu le sais alors c’est bien, j’attends que tu m’en dises plus.

Le tutoiement fait sourire le roi qui a bien compris que son visiteur en a oublié le protocole, face à celui qui sera toujours avant toute chose son ami et c’est d’ailleurs cette raison qui lui a valu ce poste d’importance.

- Je lui laisse une chance de m’expliquer pourquoi il a agi de la sorte.
- Tu attends de lui qu’il vienne t’en parler sans que tu ne lui demande rien ?
- C’est bien mon intention, pourquoi ? tu penses que sa confiance en moi à ces limites ?
- Il sait que tu lui pardonneras qu’importe se qu’il fait dans ton dos, mais… sur ce coup là, il n’est pas seul et il tient tout autant à son complice qu’à nous deux.
- Attendons de voir comment le vent tournera, pour l’instant étoffe ton dossier autant que tu le pourras sur le jeune Charles et vois où en sont tes hommes pour trouver l’identité du deuxième bébé, je me charge de faire en sorte qu’une surveillance sans failles soit mise en place sur lui une fois chose faite.

André acquiesce d’un simple signe de tête, ils discutent ensuite d’autres points moins importants mais qui confortent le roi dans certaines décisions à prendre vis-à-vis de certains nobles qui semblent oubliés ce que ce seul nom a comme signification.

Une heure plus tard, le roi se retrouve seul en pleine réflexion quand son téléphone privé résonne dans le bureau.

Du fait que vraiment très peu de personnes en connaissent le numéro, il ne lui est donc pas difficile de deviner qui cherche à le contacter.

Quand il raccroche, c’est avec le visage montrant combien cette conversation l’a intriguée, n’ayant de sens sans doute que devant l’appréhension de son cousin à devoir se révéler devant lui, alors que sans doute le remord de lui cacher la vérité doit le tenailler au point de passer des nuits blanches.

Marcel a toujours été comme cela, n’aimant pas les secrets d’avec ceux qu’il aime et du plus jeune qu’il a été, jamais il n’a fait quelque chose dans leur dos.

Cette conversation décousue qu’il vient d’avoir avec lui, démontre donc plus que tout autre raison qu’il cherche le moyen de vider son sac tout en craignant non pas pour lui, mais assurément pour ce bébé qu’il appelle déjà avec autant de tendresse « son fils ».

François soupire en s’accoudant sur le plateau de son bureau pour réfléchir, prit entre deux feux, son lien familial et amical, mais également sa charge royale, cherchant comment se sortir de là sans mettre en danger ni l’une, ni l’autre.

***/***

« Quelques jours plus tard, palais royal Nordien. »

- Répondez leurs que je les rejoints dans mes appartements, prévenez la reine de leur arrivée !

Le roi raccroche et termine sa tâche comme si de rien n’était, pourtant c’est loin d’être le cas et son esprit tourne à cent à l’heure à se demander si oui ou non la confiance de Patrick envers sa personne sera suffisamment forte pour qu’il lui révèle de lui même la vérité.

Il prend ensuite le temps de relire le rapport d'André reçu le matin même et lui signifiant qu’ils avaient retrouvés la trace du deuxième nourrisson, mais qu’ils étaient trois du même âge à être arriver le même jour et que ne voulant pas ébruiter plus que nécessaire le fait qu’il s’y intéresse de peur d’alerter les autorités d’un autre royaume, il a convenu en payant rubis sur ongle la directrice de l’orphelina qu’aucun des trois bambins ne trouveraient une famille tant qu’il n’en donnerait pas l’autorisation.

Un deuxième rapport d'André reçu quelques heures plus tard rassure le roi qui commençait a voir tous les points faibles de se plan trop simple et surtout si peu sécurisant pour l’identité de celui des trois bambins concernés.

Ce rapport contient un décret royal Ouestien donnant l’autorisation de transféré trois orphelins Nordien dans leur royaume d’origine depuis l’orphelina « Lingwan » vers l’orphelina « bonne aventure » situé à quelques kilomètres de la frontière.

- Bien jouer mon vieux !! Tu me surprendras toujours autant.

Fort de cette nouvelle qui le libère de la crainte étant la sienne jusque-là, qu’un autre royaume puisse en apprendre autant que lui sur l’anatomie extra-terrestre, le roi se lève pour rejoindre ses appartements où doivent déjà se trouver ses visiteurs.

***/***

« Appartements royaux, à l’heure de la sortie de table du déjeuner. »

L’ambiance décontractée et amicale ne trompe pas sur les sentiments sincères qui unissent les convives, riant pour pas grand-chose, juste du plaisir d’être ensemble.

La nurse reprend les enfants alors que les femmes s’enferment pour papotées dans le petit salon de la reine, le roi et Patrick terminant leur digestif en gardant un sourire bon enfant sans même s’en rendre compte.

François observe en coin de l’œil son cousin qui a maintenant les yeux clos et les deux poings serrer, se donnant le courage d’avouer ce pour quoi en réalité il est venu.

Quand ses yeux s’ouvrent à nouveau, ce sont pour plonger dans ceux de son cousin qui le scanne alors à lui en donner le frisson dans le dos, comprenant juste à l’instant qu’il est déjà au courant de tout.

- Je ne connais que trop bien ce regard, que veux tu que je te dise de plus. De toute façon j’étais venu pour t’en parler, maintenant tu n’es pas obligé de me croire.
- Tu connais mon regard, mais je connais aussi le tien et je n’ai jamais douté de toi un seul instant, maintenant si tu me racontais comment tu en es venu à prendre cette décision.
- Je…

Patrick maintenant soulager d’un grand poids se libère du sentiment de culpabilité qui était jusque là le sien, il reprend toute l’histoire en essayant de ne rien oublier jusqu’au moment ou il décide de venir tout lui dire.

- … voilà, maintenant tu en sais autant que moi.
- Eh bien dis donc !! On n’est pas loin du roman de science-fiction !! Une question qui me turlupine !! N’as-tu jamais eu peur que cela nuise à notre survie sur cette terre ?
- Pas un seul instant, pourtant je ne saurais t’en expliquer la raison, sans doute parce que rien de dangereux ne s’est jamais passé depuis la découverte de l’engin et que s’il avait fallu le craindre cela se serait déjà produit depuis longtemps, de plus cette histoire de bébés et loin de ce qu’on pourrait imaginer comme guerre des mondes tu ne crois pas ?
- Reste la question de connaitre la raison de leurs présences, un accident ou quelque chose de programmer depuis l’origine ? le premier ne me parait pas dangereux en soit, tandis que le second dépend du but de ceux qui ont jadis tout mis en place.
- Honnêtement je penche pour l’accident, que peuvent faire deux bébés contre les quatre royaumes, je te le demande un peu ! De plus l’éducation qu’ils recevront fera d’eux se qu’ils seront au final, ce n’est pas comme s’ils étaient formatés dès le départ pour nous nuire.
- Tu ne peux rien connaitre de ce qu’ils seront ou même de ce qu’ils sont déjà, j’accepte de les laisser vivre pour l’instant, mais au moindre indice qu’ils pourraient devenir une nuisance à notre humanité, je les ferais disparaitre pour toujours. Pour tout te dire je suis curieux à leurs sujets et ce serait faire montre d’une énorme stupidité de ne voir en leur présence qu’un danger potentiel, comme s’il ne pouvait y avoir de rencontres amicales entre les êtres vivants de l’univers. Leur vaisseau ou quoique cela soit d’autre, peut lui par contre devenir un danger potentiel, pas en nous attaquant, quoi que… mais avec ce qu’il transporte, je pense à l’énergie des moteurs qui pourrait polluer notre planète encore plus qu’elle ne l’est déjà.
- Cela a tenu un million d’année et d’apparence je t’assure que tout paraissait en très bon état, Bruno me disait que l’intérieur brillait comme un sous neuf. Dommage qu’il ait coulé, il aurait été intéressant d’étudier cette technologie de plus près.
N’oublies pas les efforts vains pour l’ouvrir, il n’y aurait pas eu les bébés à naitre, je pense qu’on n’aurait pas été près d’y arriver, alors de là à l’étudier de l’intérieur et de comprendre le moindre truc, tu me fais bien rire.

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