CHAPITRE 145 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « suite »

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CHAPITRE 145 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « suite »

Les deux amis peaufinent leur plan jusqu’à l’heure du déjeuner, pour ensuite s’occuper de préparer les ingrédients nécessaires qu’ils devront mélanger au repas du dimanche soir.

Heureusement tout est encore disponible dans la réserve, car utilisés au quotidien pour tester certains résidus organiques incorporer dans le permafrost.

***/***

« À peu près au même moment, mais à un bon millier de kilomètres de là. »

« Toc-toc. »

Le rédacteur en chef du royal tribune lève la tête tout en autorisant son visiteur à entrer.

- Oui entrez !!

Il voit apparaitre un homme d’une cinquantaine d’année aux traits de baroudeurs et sourit en l’invitant d’un geste à s’assoir en face de lui.

- Vous vouliez me parler patron ?
- Oui, j’ai une mission pour toi.
- La naissance du grand prince au palais ? je viens d’apprendre la nouvelle, mais vous savez que ce genre de reportage n’est pas trop ma tasse de thé patron.
- Je ne parle pas de ça et ce même si cela a de l’importance, non, je pensais juste t’envoyer prendre l’air frais.

Le rédacteur voit bien au visage devenu soudainement attentif de son collaborateur qu’il a bien compris de quelle mission il s’agissait.

- Je vois que tu es toi aussi au courant des rumeurs.
- Je ne pense pas que ce ne soit que de simples rumeurs patron.
- Moi non plus et c’est pourquoi je t’envoie là-bas avec ton équipe, bien sur tu devras t’arranger pour ne pas te faire prendre à trainer dans les environs, du fait qu’il te sera difficile de prétendre juste chercher des toilettes ! Ah ! Ah !
- Qu’avez-vous appris qui pourrait déjà me servir patron ?

Le rédacteur en chef ouvre son tiroir pour en sortir quelques clichés, ces derniers pris par satellites juste avant l’interdiction d’émettre de ces derniers.

Sur l’une d’elles un groupe de personnes encercle un étrange engin aux dimensions impressionnantes, une loupe sortie de sa poche et le reporter se penche pour tenter d’y voir plus clair.

Hélas les photos sont de basses qualités et n’apportent rien de plus, il interroge alors son patron.

- Cela ne ressemble pas vraiment à un vaisseau spatial.
- Pourtant du peu que j’en sais, cela ne vient pas de cette planète.
- Vous en êtes sur patron ? si c’est le cas, du coup je comprends mieux tout le secret autour de cette découverte.
- C’est justement la raison qui m’y fait t’y envoyer, ne perd pas plus de temps et profite des trois prochains jours fériés offerts par sa majesté pour l’occasion de la naissance du grand prince, tu auras moins de monde dans les pattes pour faire ton job.
- Bien patron !

***/***

« Deux jours plus tard, le dimanche en fin d’après-midi. »

Le lieutenant est venu avec son ami sous-officier, ils se dirigent vers l’appartement de Patrick qui les attend aux pieds de l’entrée de son igloo.

De voir le sergent accompagner son ami n’enchante guère Patrick qui aurait préféré n’avoir pas à le mettre au courant, connaissant très bien l’adage disant qu’un secret ne le reste que si l’on est le seul à le connaitre.

Yves lui serre la main énergiquement, montrant par ce simple geste sa détermination à mener leur plan à bien.

- Je ne te présente pas Martin ?
- Nous nous connaissons de vue, il est également il me semble l’ami de Bruno…

Patrick lui tend la main.

- Enchanter de t’avoir avec nous.
- Je suis toujours là quand il s’agit de faire une farce ! Ah ! Ah !

Alors que Patrick commence à montrer un ahurissement certain aux paroles du sergent, c’est Yves qui se positionne mine de rien entre eux deux pour ne pas qu’un doute s’infiltre dans la crédibilité de ce qu’il a raconté à son subordonné et ami.

- Cela devra être la farce du siècle ! Hi ! Hi ! Tu as le paquet ?
- Hein…ah, oui…

Patrick sort de sa vareuse un petit sac en toile qu’il tend au lieutenant.

- …voilà, surtout moitié dans le ragout et moitié dans l’eau potable, assurez-vous d’en manger et d’en boire tous les deux si vous ne voulez pas vous faire prendre.

Un signe de connivence venant des deux militaires qui repartent aussi vite qu’ils étaient venus, Martin se dirigeant directement vers la cuisine du camp tandis qu’Yves fait une diversion en convoquant les cuisiniers.

- Ce repas de fête est là pour marquer la naissance du grand prince Louis, assurez vous que les plats soient délicieux et changent de la tambouille habituelle.
- Oui mon lieutenant !!

Il leur tient encore la jambe cinq bonnes minutes avant de voir réapparaitre Martin tout sourire d’avoir accompli son œuvre, n’ayant en fin de compte aucune idée du pourquoi de son geste, si ce n’est de croire à une farce de potache consistant à ce qu’à leurs réveils à tous ils découvrent les inscriptions extra-terrestres mystérieusement apparues sur les flancs de l’hexagone.

Des pochoirs en cartons préparés à cet effet, avec de la peinture n’attendant que ça dans la chambre du lieutenant qui aura pour seul tâche de s’en donner à cœur joie.

***/***

« Vingt-deux heures ce dimanche. »

L’équipe de reporter est en place depuis déjà le début de l’après-midi, attendant le moment propice pour s’avancer plus avant vers la structure hexagonale cacher sous l’immense bâche de camouflage.

Le reporter regarde l’heure à l’écran de sa montre, près à donner le signal quand quelque chose d’anormale se produit alors venant du campement.

Les militaires de garde s’écroulent à leurs postes un à un, alors que le reste des membres de l’équipe ne montrent plus aucunes activités.

Son adjoint s’approche de lui pour lui murmurer à l’oreille.

- Cela semble le bon moment, ils sont tous ivres.
- Hum !! je trouve ça plutôt louche, patientons encore un peu tu veux bien, en attendant enregistre tout ce qui pourrait nous sembler bizarre.
- A quoi tu penses, je vois bien que tu sembles inquiet.
- Mon instinct me dis qu’il y a quelque chose qui se prépare et je ne voudrais pas être pris de cours, alors prépare le matos et mets le plus gros zoom sur ton téléobjectif.

L’équipe reste à épier le camp encore une bonne demi-heure, avant que des mouvements n’attirent leurs attentions.

- Enclenche la caméra et suis-les de vue, je pense que mon instinct a encore vu juste sur ce coup-là.

Ils voient trois hommes emmitouflés dans leurs parkas résistant à ces froids polaires, s’avancer vers la toile tendue au-dessus de la structure de l’engin toujours enfui.

Ce qui se passe ensuite le laisse tout d’abord dubitatif sur leurs intentions et ensuite médusé par ce à quoi il assiste alors que la bâche est encore légèrement rabattue à l'endroit où ils se sont faufilés dessous, quand l’un d’entre eux entre à l’intérieur par une ouverture apparue comme par miracle sur l’un des flans de la structure.

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