CHAPITRE 138 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « suite »

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CHAPITRE 138 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « suite »

Patrick comprend très bien l’incrédulité de la personne à l’autre bout du fil, se prenant même à en sourire rien qu’à se l’imaginer.

- Pour l’instant je ne peux accréditer plus une version qu’une autre, juste qu’il apparait scientifiquement impossible qu’une forme aussi parfaite puisse exister telle qu'elle naturellement.
- Ce serait donc quelque chose créer par quelqu’un, un peu comme les immenses statues retrouvées datant de si loin qu’on se demande encore comment cela a pu être possible de leur donnée forme humaine.
- Sauf qu’elles n’étaient que sous une couche de sable, pas comme ici à l’origine enfuie sous plusieurs centaines de mètres de permafrost.
- Hum… je comprends bien le motif de votre appel, j’irai en parler à qui de droit quand j’aurais reçu un dossier me permettant de me faire une idée et surtout d’argumenter.
- Vous l’aurez d’ici ce soir monsieur.
- Bien alors !! Inutile de vous dire que le secret absolu sur toute cette affaire est essentiel, vous l’aurez bien compris de vous-même.
- J’ai déjà donné les consignes dans ce sens monsieur.
- Bien !! J’attends donc votre rapport avant de mener une quelconque autre action… mais…

Patrick sent bien l’hésitation du secrétaire d’état.

- Oui monsieur…
- Je vous connais depuis des années et j’admire votre intelligence reconnue sur toute la planète, j’aimerais avoir votre ressenti à chaud sur cet objet et cela même si cela s’avère une erreur d’appréciation.
- Plusieurs constats pousseraient naturellement vers une origine extra-terrestre, le relever spectrométrique ne reconnaissant pas l’alliage de minéraux constituant le revêtement de surface de cette forme géométrique.
- Je vois… Je vous recontacte bientôt professeur et surtout pour l’instant pas de vagues hein ! je compte sur vous.
-Bien monsieur.
- Au revoir professeur.
- Au revoir monsieur.

Patrick raccroche, le ton de voix de son interlocuteur lui résonne encore dans l’oreille et il ne serait pas étonnant que les fameuses nouvelles aillent plus vite que prévues, s’attendant même à une visite militaire avant la fin de la journée ne serait-ce déjà pour sécuriser le site.

***/***

« Deux mois plus tard. »

Patrick observe le travail acharner de ceux chargés de libérer de sa gangue de glace ce qu’ils se plaisent avec ses collègues à nommer le vaisseau extra-terrestre.

Au rythme ou ils vont, il leurs faudra bien encore deux autres mois avant qu’une étude plus poussée de l’objet ne soit possible.

Pourtant déjà un nombre considérable d’informations le concernant commence à s’empiler dans un dossier classer dès les premières heures en secret défense.

Des brouilleurs ont été installé pour que les téléphones satellites ne puissent plus ni émettre, ni recevoir d’appels, montrant bien l’immense intérêt à garder le secret vis-à-vis des autres royaumes et sans doute aussi afin de préserver les populations d’une peur panique qui inévitablement succèderait à l’annonce de son existence.

***/***

« Deux nouveaux mois plus tard. »

Patrick termine de lire la lettre envoyer par son épouse, triste de n’être pas autoriser à la rejoindre pour voir de visu leur fils Marc né depuis peu et c’est en tenant une photo du nourrisson serrer contre son cœur, qu’il rejoint ses amis tout excités de voir les énormes excavatrices être hélitreuillées une fois terminer la libération de l’engin qui maintenant apparait sous leurs yeux, magnifique œuvre scintillante venant de l’espace.

D’autres spécialistes sont venus gonflés les effectifs du site, avec trois fois plus de militaires qui surveillent autant l’engin que les personnes qui sont autorisées à s’en approcher.

Un autre régiment beaucoup plus important encore en effectif ceinture le camp à deux kilomètres du site, le but étant qu’il y ait le moins de monde possible à être tenu au courant de la découverte.

Dans l’immense barnum servant à l’usage des scientifiques, plusieurs groupes travaillent chacun à sa spécialité, Patrick se sentant particulièrement inutile alors qu’il doit se contenter de poursuivre ce pour quoi il était venu avec son équipe.

Il comprend bien que la raison principale n’est rien de moins que d’éviter qu’ils repartent et que du coup quelques informations finissent par s’échappées de par une parole dite sans forcement se rendre compte de sa portée.

Pourtant étant dans le même espace, il entend beaucoup de choses qui une fois la nuit venue et allonger sur son lit, lui donnent à réfléchir, mais aussi des sueurs froides au fur et à mesure que ses premières impressions se transforment en certitudes.

Qu’est-ce donc cette chose et surtout de quand date-t-elle, d’où vient-elle et qu’elle est son utilité, son esprit s’échauffe à trouver des réponses alors qu’il aimerait trouver le sommeil.

Le bilan actuel montre un corps creux, n’ayant apparemment aucune ouverture visible et à la structure résistant à tout ce que la technologie moderne connait comme moyen pour traverser un blindage quel qu’il soit.

Rien n’y fait malgré les diverses tentatives, la coque externe ne montrant pas la moindre rayure devant tous les moyens mis en œuvre pour la percée, faisant rugir de rage les spécialistes désespérant d’en venir à bout.

***/***

« Encore deux mois plus tard. »

Patrick se remet à peine de la peur panique qui a pris tout le camp quelques jours plus tôt, quand de l’intérieur de l’engin des sons bizarres se font depuis régulièrement entendre, comme si l’acharnement à tenter d’y pénétrer avait déclenché un quelconque dispositif de sécurité.

Patrick est avec le reste de son équipe dans la zone réservée qu’ils ont sous le barnum, ayant terminer depuis plusieurs semaines ce pour quoi ils étaient là et se contentant depuis à essayer de comprendre ce à quoi les autres spécialistes font faces.

Eux aussi cherchent à comprendre la raison d’être de cet hexagone inconnu, le fait qu’il y ait quelque chose à l’intérieur et une fois la terreur passée, les surprends tous au plus haut point.

En effet cela voudrait dire que depuis au moins un million d’année ou l’engin s’est retrouvé prit dans les glaces, un mécanisme a survécu, voir même a été programmé pour reprendre vie et que ce soit justement au moment ou ils cherchent à en percer les secrets, lui apparait logique après un minimum de réflexion.

Maintenant dans quel but, voilà la question qu’ils se posent tous, tandis que de nouveaux puissants moyens militaires arrivent pour le cas d’un danger potentiel à cette activité soudaine.

- Tu crois que cela va s’ouvrir tout seul pour nous attaquer ?
- Pourquoi nous attaquer ? Ce n’est que nous humains qui nous imaginons qu’une première rencontre avec l’inconnu signifierait assurément la guerre.
- Les précautions sont quand même à minima de mises.
- Parce que tu crois que cela servirait à quelque chose ? une civilisation quelle qu’elle soit capable de venir sur notre planète, doit être suffisamment avancée pour ne pas craindre un armement qui doit leur sembler préhistorique. De plus ce serait étonnant qu’il y ait quelque chose d’organique à l’intérieur, je pense plutôt à des automatismes qui pour une raison encore inconnue ce sont remis à fonctionner.
- Ils ont peut-être des moyens de stopper le vieillissement, comme dans nos films de science-fiction ! Hi ! Hi !

Patrick se tourne avec amusement vers Bruno, ce dernier toujours près à avancer des idées de gamins, loin, très loin de l’intelligence qui est la sienne, mais juste pour soulager la galerie du stresse qu’il ressent venant de tous ses collègues.

- Tu penses à quoi ?
- La cryogénisation par exemple, sans doute pour cela qu’ils ont été s’enterré dans les glaces éternelles et du coup ce qu’on entend n’est rien de moins que le système de congélation qui se remet en route ! Hi ! Hi !

Patrick va pour le rabrouer gentiment, quand il perçoit du coin de l’œil l’agitation de quelques autres confrères qui semblent soudainement s’intéresser aux paroles de son ami comme s’il avait découvert le graal qu’ils cherchaient désespérément eux même.

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