CHAPITRE 099 : « Sur l’ile » « Andréas »

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CHAPITRE 099 : « Sur l’ile » « Andréas »

Une fois arriver au manoir et voyant bien combien la traversée a épuisé son ami, Alexandre les mène vers la chambre leur étant réserver et les laisse se reposés, les quittant après leur avoir donner l’horaire du repas.

Min attend que la porte se referme derrière son ami, pour ensuite souffler un grand coup en se laissant aller de tout son long sur le lit.

- Wouf !! En fin de compte cela s’est passé mieux que je le craignais !

Andréas le rejoint après avoir posé les sacs à dos et les deux valises, se tournant vers lui en posant sa tête relever sur un coude.

- C’est maintenant que tu me dis ça, alors que jusque là il n’y avait aucuns soucis à se faire ?
- Juste que je ne voulais pas t’inquiéter plus que de raison, preuve en est que j’ai eu raison.

Andréas fait une moue tellement mignonne, que le cœur de Min s’accélère soudainement.

- Que craignais-tu donc ?

Min réfléchi à la réponse à donner, se rendant compte finalement qu’il n’en a pas vraiment une qui lui vient directement à l’esprit.

- En fait je n’en sais trop rien ! Hi ! Hi ! Sans doute qu’ils n’acceptent pas un étranger à ce moment précis où ils envisagent leur grand départ.
- Tu parles de moi ?
- De qui veux tu d’autre ?

Min ferme les yeux, sachant très bien qu’il ne résistera plus longtemps à la bouille de son jeune amant, qui semble pour sa part s’en amuser plus que de raison.

Bien sur rien n’échappe au jeune homme qui s’approche au plus près en lui soufflant doucement son haleine parfumée au visage, recevant en retour les expressions troublées de celui qui a touché son cœur dès son plus jeune âge.

- Serais-tu parti s’ils avaient refusé que je te suive ?

Les yeux de Min s’ouvrent en grand, l’idée même semblant le choquer plus que de raison.

- Tu es fou !! Comment peux-tu même imaginé une chose pareille ?
- Qu’en sais-je moi ? la vie éternelle ? vivre avec ces autres garçons qui à t’entendre sont tous plus beaux les uns que les autres, après tout qu’ai-je donc de si particulier pour que tu refuses un tel cadeau du ciel ?
- À ma place, tu serais parti ?

Min a toujours son regard dans celui d’Andréas, aussi perçoit-il bien la lueur particulière qui précède toujours une pensée contraire de sa part, juste pour le plaisir de le contrarié.

- Bien sûr que oui allons !!

Les reflexes du jeune homme sont beaucoup plus rapides que ceux de Min et il lui échappe lestement des mains, alors qu’il allait le retenir pour le punir à sa façon.

Andréas est déjà proche de la porte à lui tirer la langue, qu’il n'en est lui encore à se lever.

- Tu crois que je ne t’avais pas vu venir papy ?
- Papy ?? répète un peu si tu en as le courage ??

Le jeu entre eux continu encore un bon moment, leurs cris sortant de la chambre pour commencer à ameuter ceux passant non loin de là et qui se demandent bien ce qui arrive.

La dernière personne qu’aurait souhaité voir Min et celle justement qui ouvre la porte par curiosité et assiste à la joute amicale à laquelle ils s’adonnent avec un plaisir évident.

De plus cette même personne sortant de la douche proche, n’est vêtu que d’un léger caleçon et d’une serviette de toilette nouée autour de sa tignasse hirsute.

- Je vois qu’on s’amuse bien ici.

***/***

Florian en entrant dans la pièce après s’être fait entendre, observe avec intérêt les deux occupants, reconnaissant comme il se doit l’ambassadeur d’Asian, ami et occasionnellement encore amant d’Alexandre, pourtant après un bref sourire d’accueil à ce dernier, son regard accroche très vite de façon plus soutenue le deuxième occupant, qui après le mouvement de surprise lier à la façon dont il a montré sa présence, reste figer dans sa dernière position et ce de façon plus que comique pour Florian, qui n’en n’arrête pas pour autant à le fixer dans les yeux.

***/***

Andréas sursaute en entendant cette voix si spéciale, son regard accroche alors l’arrivant et quelque chose en lui se tétanise en reconnaissant le personnage, personnage qu’il a tant de fois vu et revu à la télévision ces dernières semaines, pour savoir qu’il n’y a aucune erreur possible sur son identité.

Le corps quasi nu d’une blancheur d’albâtre de « l’unique » lui amène une forte et soudaine poussée de suée, l’attirance qu’il éprouve soudainement l’étonne en premier lieu par la puissance de son ressenti, ce dernier lui ôtant le pouvoir de raison à rester là, figer comme un abruti.

Min de son côté fait sombre mine après lui avoir rendu le sourire montrant qu’il a été reconnu, l’atmosphère devenant soudainement tout autre que celle enjouée qui était la leur avant l’apparition fortuite du petit rouquin.

L’ambassadeur connait bien la particularité liée à ce que sont Florian et Alexandre, l’ayant vécu avec ce dernier durant toute une large partie de sa jeunesse, aussi est-il conscient que rien ne pourrait contrecarrer cette façon d’être, une fois pris dans l’excitation venant d’une forte attirance comme celle qu’il peut déjà lire dans leurs regards.

Ses lèvres esquissent une grimace de jalousie, le temps que son esprit perçoive à son tour le puissant besoin sexuel qui très vite l’amène à dévorer des yeux la bouille grêlée aux yeux si particuliers, qui cette fois le fixe dans une invite qu’il ne peut refuser.

Andréas arrache littéralement ses vêtements comme s’ils étaient en feu, se retrouvant nu dans une forme olympique démontrant bien l’étrangeté du moment qu’il est en train de vivre, n’étant ni dans ses habitudes, ni dans sa façon d’être et ni dans son éducation, de céder au premier venu alors que sa vie amoureuse est plus que comblée.

***/***

Florian ne comprend pas mieux se qui se passe en lui et qui le surprend au plus haut point, n’étant pas lui non plus du genre à faire l’affamer dés la première rencontre et ce même avant une quelconque présentation.

Pourtant le fait est que la vue du corps nu de ce parfait inconnu, lui amène la déraison et qu’il l’entraine sur le lit une fois s’être mit nu à son tour.

Depuis le couloir ce ne sont plus que gémissements et cris divers et variés qui se font entendre, mais tous sans erreurs possibles à connotations nettement sexuelles.

Heureusement personne n’est assez proche pour sentir l’appel des sens et ne restent-ils qu’eux trois à faire connaissance de cette étrange mais pourtant des plus jouissives façons.

Ce n’est que plus tard alors que la journée c’est déjà bien avancé, qu’ils retrouvent leur libre arbitre et peuvent s’interrogés sur ce qui les a pris, Florian des trois se sentant le plus coupable sans pour autant regretter cet apport certain d’énergie qu'il ressent dans tout le corps.

Son regard va se porter sur ses deux complices du moment, s’arrêtant une fois de plus sur le visage paisible et le corps son défaut de celui auquel il ne peut encore donner un nom, mais qu’il accepte déjà sans conditions comme faisant partie intégrante de ceux restant extrêmement rares au demeurant et avec qui il ressent cette compatibilité sexuelle physique et mentale, si particulière qui lui est nécessaire à sa survie.

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