CHAPITRE 085 : « Grand temple d’Asian »

6 minutes de lecture

CHAPITRE 085 : « Grand temple d’Asian »

La grande prêtresse reste pensive, les yeux fixés sur les différents rapports qu’elle a reçu ces dernières semaines, ceux-ci allant du jour ou « l’unique » a quitté le continent pour se rendre sur l’ile, jusqu’à aujourd’hui depuis son retour à l’hospice pour reprendre sa vocation de médecin auprès des moins fortunés.

Le changement d’état autant moral que physique du « jeune » rouquin lui est resté longtemps incompréhensible, jusqu’à ce qu’elle se replonge dans l’histoire de ce dernier depuis sa première apparition.

Petit à petit la compréhension se fait en elle, devenant même une certitude quand elle relie les anciens documents annotés par celui qui le premier a découvert ce qu’était ce garçon apparu sur ce monde comme par magie avec ses deux compagnons.

Elle fait fi de la prédiction, pour s’intéressée plus particulièrement à cette idée du grand shaman de cette époque à ce que la santé autant mentale que physique du garçon dépendait de deux points importants, celui de la foi mais aussi et surtout, celui de l’énergie que lui apportent ces cinq nourriciers.

Elle a eu quelque difficulté à en comprendre le sens, jusqu’à relire plusieurs fois les divers témoignages et poser le doigt sur la réponse, comprenant alors la signification du terme « nourricier » employé.

Le grand shaman n’étant pas venu seul mais avec deux novices, ajouter à cela ceux envoyés par le temple et amenés par la grande prêtresse de l’époque, plus un garçon recueilli par le maitre marchant Wong devenu ensuite un inséparable de l’unique et enfin un certain Samuel fils d’un chef de caravane, devenant tous des membres à part entière de la fameuse « garde rouge ».

D’autres récits encore lisibles étayent encore plus la véracité des faits, finissant par lui donner la suspicion puis rapidement la certitude que la nourriture en question n’était que le corps et sans doute l’âme de ces garçons servant d’énergie vitale à « l’unique ».

Une fois convaincue qu’elle a vue juste, elle se replonge dans les rapports plus récents et s’arrête sur un nom, celui de Samuel, un nom ou plutôt un prénom qu’elle vient juste de relire et qui fait le lien dans son esprit avec cette histoire vieille de plusieurs millénaires.

***/***

« Quelques jours plus tard. »

La grande prêtresse entre dans la salle où déjà l’attendent ses sœurs, curieuse de cette réunion non programmée mais aussi et surtout de cette demande pour le moins curieuse de venir accompagnée de leurs disciples mâles les plus beaux et vigoureux ,dans une tranche d’âge très précise toutefois, ce qui en a limité drastiquement le nombre.

Ces derniers, soit une douzaine, sont dans une salle proche à attendre qu’on les appelle, curieux comme il se doit de connaitre la raison de leur présence au grand temple.

La grande prêtresse s’assoit en faisant face à ses sœurs.

- Déjà pour commencé, je vous remercie toutes d’avoir répondues à mon appel, je me doute que vous avez beaucoup de questions alors écoutés ce que j’ai à vous dire qui devrait en réduire considérablement le nombre.

Elle explique alors ses recherches fastidieuses sur « l’unique » l’ayant fortement occupé ces dernières semaines et les conclusions qu’elle en a faite, terminant par l’explication sur sa demande à la présence des jeunes disciples masculins.

- Il y aurait en ce moment une forte discordance d’opinion qui pour une raison encore inconnue a fait se séparer ceux que je continuerais à nommer ses « nourriciers », le terme me heurtant nettement moins que celui « d’amants ». Nos espions m’ont rapporté son état de faiblesse apparent qui irait dans le même sens que mes dernières déductions.

La prêtresse la plus jeune prend alors la parole, en pointant du doigt là où se trouve la salle et où attendent les jeunes disciples dont certains venus avec elles.

- Ne me dite pas que vous voulez vous servir de ces jeunes hommes comme… non…

La grande prêtresse visiblement contrariée d’être remise en question devant ses pairs, rétorque alors d’une voix à la limite de l’agressivité.

- Quoi non… Pourquoi ne pas profiter de ses propres faiblesses contre lui !! Quand le monde saura quelle sorte de vampire sexuel il est, il y a de grandes chances pour qu’il se détourne de lui.
- Mais enfin… nous avons notre propre éthique !! Nos disciples ne sont pas des jouets sexuels !! Et d’ailleurs rien ne dit qu’ils soient ce genre d’hommes à aller vers d’autres hommes.
- Ils sont une douzaine et je n’en ai besoin que de quelques-uns, trois ou quatre au maximum, pas plus.
- Comment allez-vous les choisir ? connaissez vous les goûts en la matière de « l’unique » ?

La grande prêtresse ouvre un dossier qu’elle a apporté avec elle, en sort quelques photos qu’elle étale sur la table devant ses consœurs.

- Voilà à quoi ressemble le genre qu’il aime, cela devrait nous aider à choisir ceux parmi les notre qui s’en rapprocheront le plus.

Les prêtresses se penchent sur les photos avec un regard montrant bien qu’elles ne restent pas indifférentes, la grande prêtresse reprend alors la parole.

- Qu’en pensez-vous mes sœurs ? y a-t-il parmi ceux que vous avez amené avec vous quelques similitudes d’avec ceux-là ?
- La couleur de cheveux de ces trois là est quasi inconnue de façon naturelle sur notre monde, comment est-il possible qu’ils soient réunis en si grand nombre ici ?
- Ils sont apparus ressèment avec l’ombre noire dans le ciel, je pense donc qu’ils ne sont pas de ce monde eux non plus.

Un temps d’explication supplémentaire lui est nécessaire pour étayer ses dernières paroles avant qu’elles ne reviennent sur les photos, écartant celles de Lorgan, Antonin et Thomas, pour ce monopolisée plus principalement sur ceux connus pour être de la famille des scientifiques ayant découverts le corps de « l’unique ».

Un point est fait ensuite sur les disciples qu’elles ont amené avec elles pour en retenir quatre qui devraient convenir, ayant toutes consciences que moins il y en aura de mit au courant et moins elles risqueront d’en perdre, consciente que la demande qu’elles vont devoir leurs formulés n’est pas de celle dont elles seront jamais fières.

- Bien ! Malgré tout j’aimerais les rencontrer tous, au cas ou mon avis divergerait du votre, voilà comment nous allons procéder…

La grande prêtresse expose son idée de présentation qui ne devrait pas heurter la sensibilité des disciples non retenus, prenant pour principe qu’ils sont là pour être félicité par elle de leurs comportements exemplaires, ainsi que leur foi en leurs dieux.

Chacune des prêtresses se levant à tour de rôle pour appeler l’un des disciples venus avec elles, en commençant comme il se doit par celui ou ceux retenus comme devant faire l’affaire.

La grande prêtresse rencontre alors pour la première fois les quatre jeunes hommes en se félicitant du choix, ces derniers ayant tous les quatre un physique à couper le souffle et ce même pour une femme d’âge mur comme elle.

Elle fait donc signe qu’elle est d’accord avec le choix pour passer à ceux qui recevrons les mêmes encouragements et qu’elle accueille autant par politesse que pour ne pas marquer de différences entre eux qu’ils ne comprendraient pas.

Alors que le dernier entre dans la salle pour leurs faire face, la grande prêtresse pose un regard sur lui tandis qu’elle s’apprête à lui faire le discourt fait aux autres, quand quelque chose l’en empêche et qu’elle reste un instant figé à fixer ce garçon qui s’il n’a pas forcement les attraits physiques rechercher, lui amène comme une bouffée de chaleur intense dans le ventre.

Un coup d’œil vers ses consœurs montre bien qu’à part celle qui l’a amené avec elle et qui sans doute a eu le temps de s’habituer à lui depuis son plus jeune âge, toutes ressentent une impression similaire à la sienne, celle d’un charme fou émanant de ce garçon au regard prenant et aux expressions de visage d’une douceur qui marque les esprits.

- Comment vous appelez vous jeune homme ?

Un long frisson parcoure l’échine des sœurs quand la voix du garçon se fait entendre, une voix vibrante aux sons colorés comme il en existe peu et qui est en parfaite harmonie avec le reste, faisant de ce garçon après coup quelqu’un auquel on s’attache.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire laurentdu51100 ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0