CHAPITRE 038 : « action commando » « Pietro »

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CHAPITRE 038 : « action commando » « Pietro »

Le chemin menant de la plage à la maison familiale prend un petit quart d’heures à ces hommes apparemment bien entrainés, ne s’arrêtant que quelques secondes de temps à autre pour vérifier la carte que le donneur d’ordre tient dans la main.

Une fois devant la grille du domaine, ils en font rapidement le tour et sautent avec une facilité déconcertante par-dessus le mur d’enceinte, traversant ensuite la pelouse pour venir se coller contre la maison.

Deux des hommes en font le tour jusqu’à rejoindre leurs quatre compagnons, indiquant d’un signe convenu entre eux que tout semble normal.

Ouvrir l’une des baies vitrées du rez de chaussée n’est qu’un jeu d’enfant, quand quelques secondes plus tard ils se retrouvent à l’intérieur et que deux par deux, ils se séparent en tenant chacun en main un pistolet hypodermique.

Chaque pièce est alors passée au peigne fin, jusqu’à ce qu’ils se retrouvent de nouveaux dans le couloir de l’entrée.

- Personne à l’étage !!
- En bas non plus !! Il reste le sous-sol, vous deux restez ici au cas où quelqu’un viendrait !!

Le sous-sol est vite exploré à son tour, n’y trouvant que de vieilles caisses et quelques outils de jardinage en piteux états, accompagnés de nombreuses toiles d’araignées démontrant que personne n’y est venu depuis bien longtemps.

Un soupire de déception venant du meneur, suivit d’une remontée de l’escalier et les voilà qui repartent en prenant garde de ne pas laisser de traces de leurs passages, aussi silencieusement qu’ils étaient venus.

Ce n’est qu’à mi-chemin de la plage qu’ils s’arrêtent en laissant à leur chef le soin de faire son rapport, une fois chose faite ils terminent leur marche jusqu’au pneumatique pour rejoindre le navire les attendant au large.

***/***

Pietro visionne en live les caméras de surveillance démontrant l’effraction, il se tourne vers Willy et ses autres compagnons qui ont suivit eux aussi la visite furtive du commando.

La semi-remorque à l’intérieur duquel ils se trouvent tous, accompagnés du caisson sous vide d’atmosphère contenant le corps découvert dans la grotte, poursuit sa route après avoir traverser sans heurt la première frontière.

Samuel une fois le pc éteint se tourne vers Willy.

- Comment pouviez vous savoir que nous aurions cette « visite » aussi rapidement ?
- Nous nous y étions préparés.
- Nous ?? qui ça nous ??
- N’as-tu donc pas déjà eu ta réponse ? mon maitre a eu largement le temps pour prévoir chaque action que pourrait entreprendre ceux qui veulent s’appropriés le corps de "l'unique" à leurs fins.

Le camion les transportant ralenti puis s’arrête sur une aire d’autoroute, le chauffeur leurs ouvrant la porte quelques secondes plus tard.

- Nous allons passer la nuit ici, n’oubliez pas les instructions et que seuls pour raison urgente vous pouvez sortir de la semi, ce n’est pas le moment de se faire remarquer.

C’est donc par deux qu’ils partent aux toilettes et pour se restaurés, se retrouvant tous quelques heures plus tard alors que Pietro avec ses deux collègues et amis, s’adresse aux plus jeunes.

- Nous avons réservé des chambres pour nous trois, vous êtes assez jeunes pour supportés une nuit à la dure et puis j’ai pensé que cela vous arrangerait bien de ne pas nous avoir dans les pattes.
- Tu as pensé judicieusement mon oncle ! Hi ! Hi ! Cela vous évitera d’avoir à vous boucher les oreilles.

Pietro fait un clin d’œil à son neveu, ayant bien comprit leurs intentions de ne pas s’endormir tout de suite.

- Evitez quand même de faire trop de bruits, quelqu’un pourrait se demander ce qui se trafic ici !!

Le mutisme des six garçons lui amène le sourire, connaissant très bien le degré de connivences qu’ils ont entre eux, surtout depuis que Samuel a rendu plus ou moins officielle sa liaison d’avec Willy.

Ce n’est qu’une fois les trois adultes et le chauffeur définitivement partis se coucher, que les trois couples s’observent sous l’éclairage minimaliste de quelques veilleuses.

Willy s’approche de Samuel pour lui parler à l’oreille, lui faisant hocher la tête en lui montrant son accord pour ensuite prendre la parole auprès de ses quatre amis.

- Les gars !! La semi est suffisamment grande pour que chaque couple garde une certaine intimité, je propose que nous préparions chacun notre petit couchage avec les couvertures à disposition pour ensuite couper les veilleuses. Une fois dans le noir libre à vous de faire ce que bon vous semble en respectant toutefois les recommandations de mon oncle à rester discret, je ne sais pas comment serait pris des bruits sortant de la semi si quelqu’un les entendait.

Thomé s’approche de son cousin pour lui glisser à l’oreille une idée qu’il vient d’avoir.

- Pourquoi ne resterions-nous pas tous ensemble ? cela pourrait nous faire découvrir d’autres plaisirs.
- Te revoilà encore avec ça, tu ne vas vraiment pas me lâcher.
- Tu as Willy maintenant, ce n’était pas la condition que tu avais mise pour nous accepter ?
- Pffttt !! Un vrai pitbull quand tu t’y mets !! Ok j’ai dit un truc de ce genre, mais il n’y a pas que moi dans cette décision, Willy a aussi son mot à dire et nous n’en sommes pas encore à avoir la relation que tu sembles penser.

Thomé fait les yeux ronds en comprenant les paroles de son cousin.

- Tu veux dire que vous n’avez pas encore eu de rapports sexuels ?
- Je n’irais pas jusque-là, mais disons que nous n’avons pas exploré toutes les possibilités.
- Il n’y a pas à dire, tu es vraiment un gros balourd ! Avec un mec canon comme pas possible, tu n’arrives même pas à lui faire l’amour ?
- De quoi parlez-vous tous les deux ?

C’est Willy qui les entend chuchoter et qui pose la question, faisant retourner les deux cousins sur lui.

- « Sam » ne te plait pas donc ?

La question de Thomé prend Willy de cour, ne s’attendant certes pas à ce qu’on la lui pose aussi ouvertement, du coup il ne sait plus sur quel pied danser, ni si c’est une remarque suite à un aveu de Samuel ou simplement venant de celui qui l’a posé.

- Qui a dit ça ?
- C’est mon puceau de cousin, qui me faisait comprendre en sous-entendus qu’il était toujours vierge !!

C’est au tour de Willy de sentir les rougeurs lui monter au visage, sa réponse arrive d’une voix chevrotante, mélange de timidité et de gène, face à cet interrogatoire très personnel.

- Mais non enfin !! Je veux dire que bien sûr qu’il me plait, c’est juste que nous n’en sommes pas encore là, tu comprends ?
- Pas vraiment non, pourquoi perdre autant de temps si c’est votre envie de vous mettre en couple ? de plus c’est toi le plus vieux de vous deux, c’est donc à toi de déniaisé mon cousin qui sinon n’osera jamais pousser plus loin.

Thomé sourit en s’écoutant parler, aussi rectifie-t-il ou plutôt fait-il en sorte de bien faire comprendre son lapsus.

- Enfin quand je dis « pousser » ce n’est pas dans le sens de… enfin vous me comprenez ! Hi ! Hi !
- Je comprends très bien, mais par contre je ne vois vraiment pas en quoi cela te concerne ? ni tes copains d’ailleurs !!

Thomé voit bien son cousin lui lancer un regard glacial, il ne se démonte pas pour autant en ayant une motivation suffisante depuis toutes ces années, pour ne pas lâcher son idée sur la question des rapports intimes qu’il compte avoir avec le beau Samuel.

- Bien sur que oui que cela me ou plutôt nous concerne, puisque « Sam » m’a promis qu’il répondrait à nos envies une fois qu’il se sera donné à sa bonne personne.
- Qu’est-ce que c’est encore que ce délire !!

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