Bienvenue dans mon antre sanglant,

Exécrable puanteur humaine,

Il y a deux mondes, l’un d’où tu proviens

Et l’autre d’une funeste abysse, ton nouveau chemin

Le suprême des Enfers n’est autre que moi,

Je m’y nomme le Gardien, Lucifer,

J’exhibe une écœurante haine, la cruauté de tes mains

J’y féconde la douleur, savoureuses souffrances

Sens les flammes lécher tes pieds, un dernier prélude ?

Gémis, crie, implore, déchire-toi,

Je savoure tes larmes si prudes,

Lacère, mords, pourris, tes frais ulcères

Bienvenue en Enfer

Si mon putride humour n’est pas senti,

Il te reste mes soupirs, tes sanglots pervertis,

T’as gâché mes ébauches sans mon euphonie,

Et tu te demandes pourquoi on m’a emmuré ici ?

Un être semblable à toi m’a livré une vie immonde,

Dès lors, je gouverne pour ceux qui sont omis

Pour qu’en quiétude durent nos victimes,

La mort sera ton enfer, j’en ferai mon paradis

Tu l’as cherchée et la fin est venue te pénétrer,

Tu violais mes âmes cuirassées, fécondant de cruelles idées,

Pour de piteux esprits, je n’ai aucune charité,

Je les enchaîne à me spéculer, mes dominés

Savourant langoureusement ta nouvelle foi,

Des murmures au creux de ton esprit décomposé,

Tu n’estimais pas assez le Gardien des ténèbres,

Pour qu’il puisse croire en toi

Sens les flammes lécher tes pieds, un dernier prélude ?

Gémis, crie, implore, déchire-toi,

Je savoure tes larmes si prudes,

Lacère, mords, pourris, tes frais ulcères

Bienvenue en Enfer