Une ombre noire, parfois un homme, tenant une arme, me suit,

Les premiers mots qui me vienent à l'esprit sont : "Cours, fuis !"

Puis des pensées qui s'enchainent à la vitesse de la lumière

Dans ma tête déjà remplie de mes cauchemars et peurs régulières

Puis des visions horrifiantes m'apparaissent, tout comme

La panique qui s'engouffre en moi semblable à un ultimatum

Plus personne n'existe, personne pour me sauver

Plus de souffle, "il va me tuer !", me revient sans cesse à travers mon corps ankylosé

Les secondes passent, mon cœur finit par ralentir la cadence

Et l'ombre disparait jusqu'à devenir transparence

Je n'ai jamais su qui ou pourquoi mais il ne m'apparait plus aujourd'hui

Après de multiples passages chez la psychologue, il a fini englouti

Une ombre noire, parfois un homme, tenant une arme, me suivait

Mais jamais je ne me doutais que je l'écrirais