Partie 1/8 : La retrèita deu chivau reiau (La retraite du cheval royal)

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NB: Je connais très peu la langue occitane (gascon). Si un linguiste passe dans le coin, c'est avec grand plaisir que je corrigerai le texte. Concernant ce conte, je ne suis pas sûre qu'il en soit un... Je le propose quand même. Concrétement, il est tiré de mes petits souvenirs d'enfance et inventée à bien 80%. J'ai pris beaucoup de plaisir à l'écrire, même si l'inspiration de fin a été cahotique ! N'hésitez pas à me faire des retours sur la cohérence entre le corps du texte et sa conclusion. Merci à vous et Bona lectura !

***

Un còp èra, qui avè...

… dans les terres verdoyantes du Pays de Navarre - tout au sud de notre belle France -, apparût le roi de ces deux royaumes, Henri IV.

Accompagné de ses courageux soldats, lo rei Enric lo 4au revint victorieux d’une de ses lointaines campagnes. En tant que souverain, il avait accompli son devoir. La protection de son peuple était assurée et les acclamations enthousiastes de sa populace à son passage, étaient la preuve de sa reconnaissance.

Or, ce jour là, quelque chose paraissait différent aux yeux des personnes présentes. Inédite, même ! Après les clamées des villageois, ce furent des murmures de surprise qui prirent le dessus. Etonnamment, leur bon roi n’était pas assis sur son royal destrier : le cheval blanc qui le suivait en toutes circonstances.

Des cris de panique s’élèvent auprès des villageois. Pour d’autres des larmes apparurent aux bords de leurs yeux. On ei lo chivau blanc deu lo noste Enric ? Le majestueux équidé était aussi vénéré que le roi lui-même !

C’est alors qu’une vague d’exclamations rassurantes se répendit du fond de la dense foule, et annonça le soulagement. En fin de cortège, sur une charrette confortablement aménagée, le fidèle destrier y reposait, allongé de tout son long.

  • Mercés, Diu ! clamèrent les villageois, leurs regards pointés vers le ciel.

Le museau relevé, lo chivau balançait délicatement sa tête, par-ci et par-là, pour remercier les enfants qui couraient à ses côtés, en lui prodiguant de douces caresses de leurs petites mains.

  • Prauba bèstia ! souleva un paysan.
  • Un compagnon si précieux ! releva son voisin.
  • B'ei vielh ! Tout comme nous, tiens ! ironisa un troisième.

Enfin arrivée devant les portes du château de Pau, où le roi avait prévu une courte halte avant de reprendre la route, il s’approcha de son cheval et lui tapota affectueusement le cou. Puis, il posa son front contre celui de l’animal.

  • Lo men amigòt ! prononça Henri IV. Tu as encore était des plus braves durant cette bataille. Mais tu en viens à bout de tes forces … Je le regrette, terriblement !

Il intensifia son étreinte sur l’animal.

  • Je te promets une belle retraite, lo men fidèu amigòt !

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