Chapitre 1

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Je rentre tranquillement à la maison. J'ai fini mes cours et mes amies m'ont délaissée pour rentrer chez elles. Je me retrouve seule sur le chemin, isolée de tout le monde, et je marche. Je marche en admirant la nature si belle. Si vous voulez une image, elle est aussi belle que ma maman. Le monde est beau et la vie nous permet de le contempler. Quelle chance ! Ma mère me répète ça depuis mon enfance et à force, ça commence à rentrer dans ma petite tête (essayez, vous verrez). Mais c'est vrai ce qu'elle dit maman ! Nous avons de la chance de vivre. Enfin, je ne pense pas que ma mère vous importe beaucoup contrairement à mon histoire. Après tout, si vous êtes là, c'est pour la lire non ? Donc, je marchais sur le trottoir de la grande avenue. La rue est étonnamment déserte alors que nous sommes en août et il ne fait pas si chaud que ça pour une fois. Mais bon, il n'y a quand même personne. Si je suis dehors, c'est parce que j'étais partie me promener avec mes copines : on est parties faire les boutiques après les cours mais on n'a rien pris. Après, on a discuté en revenant au parc, telles des femmes dans un salon de thé puis chacune est rentrée chez elle. En parlant de thé, j'ai un appel entrant de maman ! Ça doit surement être important si elle m'appelle car c'est pas dans ces habitudes de m'appeller, ou sinon que quand il y a quelque chose d'important. Bon, je réponds :

  • Allô ?
  • Lise ? C'est maman au téléphone.
  • Oui maman ?
  • Je voulais te demander de rentrer à la maison de suite, j'ai quelque hose à te montrer.
  • Ah oui ? Mais quoi ?
  • Je te le dirais quand tu seras rentrée.
  • D'accord. J'arrive !

Je me dépêche donc de rentrer à la maison. Sur le chemin, je bouscule un homme qui est la première personne que je vois dans la rue. Mais il m'importe peu car quelque chose m'attends à la maison et j'accélère donc ma course. Je me demande ce que c'est.

J'arrive complètement éssouflée : je suis bien moins endurante que ce que je pensais. Je rentre dans cette maison qui m'a vue grandir et qui et étonnamment calme je trouve. A cette heure-ci, papa fait danser la valse à maman mais je n'entends pas la musique. Je ne crois pas qu'il existe une danse silencieuse. Ils ne dansent donc pas ! Mais que font-ils alors ? Je continue dans le couloir de l'entrée jusqu'à ce que je bifurque sur ma gauche pour pénétrer dans le salon. Personne. Salle à manger : non plus. Peut-être la cuisine. Toujours pas. Ni au garage d'ailleurs. Je vais voir à l'étage : même pas un moustique qui vole. Comme si la maison avait été abandonnée. Je descends et vais m'assoir sur le canapé du salon. Où est-elle ? Où est ma maman ? Je me met à pleurer : elle n'a pas pu m'abandonée ou me dire de venir pour rien.

C'est alors que je me souviens du jardin et de la petite maison de bois qu'on avait construit avec papa. Je me précipite donc dehors pour voir si ma mère s'y trouve. Toujours pas la moindre existance de vie. Je vais donc voir dans la petite maison de bois et la, gros soulagement, je trouve ma maman qui... dort ?! Je me dépêche de la réveiller en la secouant un peu trop brusquement car elle gémit de douleur. "Maman ?" je lui demande mais elle ne me répond pas. Est-elle consciente ? Je n'en sais rien mais j'essaye en vain de la réveiller mais malgré tous mes efforts, elle dort toujours. Enfin, j'utilise ce terme pour me rassurer car elle peut bien être... Non, elle ne m'aurait pas apelé si c'était le cas où elle m'aurait au moin prévenue. Mais si elle ne m'a rien dit, c'est qu'elle va bien. Elle se décide enfin à se réveiller. Elle m'avait fait une de ses peurs.

"Maman !" Elle semble ne pas avoir remarqué ma présence car même mon cri ne la stope pas dans son élan. Elle se dirige vers une petite étagère où il y avait des dizaines de livres. Elle en prent un et me le tend. Elle a l'air très fatiguée car elle bouge très lentement avec tant de difficulté. Elle l'ouvre et me montre une page de son "Journal" comme je peux lire sur la première de couverture. Sur cette page, il y a une inscription, une seule chose qu'elle a écrit et qui semble résumé toute sa vie : "Je veux être la crème de la crème". Elle se tourne vers moi et hoche de la tête avec son regard qui semble dire "C'est à toi maitenant de prendre le flambeau". J'acquièce moi aussi et elle se laisse tomber. Elle est couché au sol sans aucun signe de vie. Je n'ose même pas essayer de la réveiller car je sais qu'elle ne se réveillera plus. Des larme coule doucement sur mes petite joues puis tombe au sol. C'est là que je me rend compte du térrible évènement qui vient de se passer : ma mère venait de mourir. Et juste avant, elle m'avait révélée son secret, son rève, sa voie, son but, son objectif. En bref, le but de sa vie : "Je veux être la crème de la crème".

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