Nos vacances… pas si simple… 1/11 :

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Nous quittons le trottoir devant la maison, les parents sont tous là à nous faire de grand signe passé le virage.

Amir : putain les gens, nous sommes en roue libre.

Alan : ils vont en profiter.

Moi : oui à fond.

Lou : il y a un truc qu’on n'a pas réglé… L’année prochaine, on fait quoi ?

Moi : ben, je voulais vous en parler, mais avec ce qui sait passé ses derniers jours, je n’ai pas trouvé le bon moment… avec mes notes et la grosse moyenne que j’ai eues, on m’a proposé d’entre dans une université privée… Je sais qu’on avait dit que nous allions tous aller ensemble à Va mais si vous seriez d’accord, nous pourrions tous aller dans cette univ. J'ai appelé, il accepte que nous allions tous... Ils sont chacun de vos cours, et nous aurions tous une bourse.

Sophia : comment on ferait pour se loger ?

Moi : ils sont des propositions à nous proposer.

Alan : une univ. Prive en France.

Moi : oui et le pire, elle est dans le pas de Calais.

Amir : ah bon.

Moi : je viens d’avoir une idée, dans 30 min, nous sommes à Lille puis après, on pourrait aller voir cette univ et ensuite direction les vacances enfin si vous êtes d'accord.

Nous regardons tous Hugo.

Hugo : ah, là, je comprends ce que tu ressens, Maëlys.

Moi (sourire) merci de comprendre ma souffrance.

Nous rigolons.

Hugo : je crois que nous ne sommes pas près d’oublier ses vacances.

Lou : je l’espère bien.

Amir : je suis tellement content d’être avec vous.

Moi : à nous les vacances…

Nous prenons la direction de Lille en moins d’une demi-heure, nous arrivons.

Amir : je prends quelle direction ?

Antoine : attends-je vais te mettre l’adresse dans le GPS, je sais simplement que c’est pas loin de l’eau et du quartier du Bois Blanc... Tourne à gauche.

Amir : ce n'est pas dans la site au fond.

Antoine : non, prends a droite, oui, on est sur la bonne route, maintenant, il faut trouver un restaurant…

Amir : a sans interdit, faut que je prenne par là

Antoine : ouais.

Amir : sérieux, on va , ou il y a presque pas de place … ils vont appeler la police en disant il y a un arabe en bas de chez moi qui tourne en camionnette.

Antoine : on sent bas les couilles de ses racistes.

Hugo : sans battre les couilles euuuuh.

On rigole deux minutes , après nous arrivons devant le bâtiment.

Moi : ah d’accord pas mal.

Antoine : tu penses que tu pourrais faire une marche arrière dans un garage ?

Amir : ouais possible.

Antoine : barre la rue, j’ouvre les portes, tu m’accompagnes Maëlys.

Moi : ouais, j’arrive !!!

Nous restons une demi-heure, l’appartement est vraiment excellent, je ne dirais pas non… Peut-être un jour

Nous sommes devant l’immeuble.

Antoine : merci d’être venue.

Alan : tu vas en faire quoi ?

Antoine : je n’en sais rien.

Lou : on s’installe tous ici et ON BAISE TOUTE LES NUITS.

On éclate de rire, jusqu'aux larmes.

Hugo : cochonne.

Lou : tu aimes ça.

Hugo : ne me chauffe pas. (sourire)

Amir : Antoine passe leur les clés pour qu’il aille baiser. (il rigole.)

Hugo : pourquoi entrer, on peut le faire ici.

Moi : ALLER, on y va, tout le monde dans le bus, un peu de calme les enfants sinon je devrais vous donner la fesse (Antoine à le sourire), ne commence pas, monte, nous avons de la route.

Amir (monte dans le petit bus) : j’ai vérifié la remorque, direction le second point, tout le monde est là.

La bande : OUIIII.

Amir : aller go (il appuie sur le frein d’un coup et me regarde.) on va où ? (sourire)

Moi : alors, la direction Douai puis Lens après faut que je regarde.

Amir : aller, on avance.

Cela fait maintenant plusieurs minutes que nous sommes en route pour cette université.

Moi : prend cette sortie

Amir : il y a aucun panneau.

Moi : la meuf que j’ai eue de la fac m'a donné un itinéraire.

Sophia : nous allons a l’aventure les petits.

Lou : j’ai faim.

Hugo : tu as toujours faim de toute manière.

Lou (sourire) : pas faux.

Amir : on dirait qu’on s’enfonce dans le trou du cul du monde.

Alan : si vous fait attention, on pourrait voir des monstres prochainement.

Nous rigolons.

En continuant à rouler, nous passons sous un protique.

Lucie : OOOOH PUTAIN DE PHONE DE MERDE 1200 EUROS pour une merde.

Sophia : qu’est-ce qui t'arrives ?

Lucie : je n’ai plus Internet… Donc je ne peux plus regarder mon film.

Alan : j’avais prévenu... Nous entrons dans un autre monde les enfants MOUAHAHAHAHHAHAAAAAA.

Moi : toi, tu as encore regardé un vieux film.

Alan : heuuuuu… Peut-être bien… Mais vous ne trouver pas que d’un coup plus rien.

Amir : vous êtes sérieux ? Nous sommes certainement entrés dans une zone blanche.

Lou : c’est quoi ça ? Une zone à sperme

Moi : oui bien sûr… Une zone blanche est un endroit où il n'y a pas de couverture téléphonique.

Lucie : je fais comment pour mon film.

Moi : tu ne fais pas, n'y as rien…

Lucie : et tu veux qu’on aille a la fac ici… Je vais me faire chier sérieux...

Nous roulons tranquillement lorsque sans prévenir et sans avoir vu avant quoi que ce soit, nous avons la police qui nous veut nous contrôler.

Amir : oh, putain, ils sortent d’où eux ... ils vont me faire chier.

À suivre.

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