Il existe une personne qui marche sans cesse, sans jamais s'arrêter. Cette personne est surnommée par les gens qui la voient comme "The Walker".

Il y a un homme. Cheveux grisonnant, autour de la cinquantaine, qui passe son temps à marcher dans le quartier de Bonty-Sho. Un quartier populaire, où la jeunesse étudiante et pleine de vie fréquente les célibataires et familles aux fins de mois difficiles. Pourtant cet homme, Mr Houston, ne semble pas appartenir à cette classe social, n'étant ni jeune, ni particulièremnt proche de la pauvreté. Habillé de son ancien costard de boulot, il sort chaque matin au alentour de sept heure, n'emportant avec lui que sa malette et une vulgaire montre à son poignet. Prêt à marcher. A marcher, mais jusqu'à où ? Le problème, c'est qu'on ne sait pas, la majorité des gens que qui l'on croisé ne savent pas quel est son but... appart celui de marcher, encore, et toujours plus loin. Personne ne l'a jamais vue prendre un taxi ou un autre moyen de transport. Il ne se déplace qu'avec ses jambes.

Il parait étrange d'un regard lontain. Nul besoin de préciser qu'il n'a que peu d'amis, voir aucun en faite.

Il fait toujours les même rondes, passant parfois dans des quartiers inconnus. Quartiers qui se murmurent la même rumeur, qu'un homme sans but précise rôde auprès des habitants, et qu'il est préférable d'y faire attention. D'autres ne sont plus surpris de le voir, juste intriguée, ou juste habitué à la presence du dénommé "The Walker'. Le marcheur, qui semble décider à errer de villes en villes, sans aucune autres volonté que celle de ne jamais s'arrêter. Il n'avait pas l'air méchant pourtant, juste un peu perdu, un peu seul, seul ses yeux trahissait sa nostalgie constante, ayant un vague à l'âme dans une société qu'il ne semblait pas reconnaître.

Il a été aperçu dans pas mal d'endroits au fur et à mesure du temps, mais jamais il ne prend le temps de s'y arrêter. Ces rares fois où il rentre à son appartement, tard dans la soirée, à l'heure où les lumières vont bientot s'éteindre et où beaucoup sont déjà couchés, ne pouvant l'entrevoir. Mais même là, il ne semble jamais vraiment lever le pied. Il y a des fois où je le voyait, en face de mon immeuble, s'agiter dans sa maison, faisant les quatres-cent pas dans son bureau, ou faisant le ménage dans son salon, qui donnait sur la rue.

Je ne le connait pas, personne ne semble le connaître à vrai dire. Malgré tout, chacun visualise "The Walker', que ce soit des quartiers environnants ou plus loin encore. La réputation qui lui colle à la peau le pénalise surement beaucoup. Pourtant, j'ai l'impression qu'on ne sera jamais vraiment, pourquoi "The Walker" marchait autant...