.Colline
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Hier soir l’arbre est mort
Sur la colline, sous un ciel nu
Sans nuage, ni lune, ni étoile qui dort
Le vent du monde visitait l’inde quand l’arbre c’est tu
Là est le langage de Dieu
De celui qui n’est que pour soi
Avec la tête dans ses nuages de cieux
Où seule ma langue et le murmure du vent qui revient servaient de voix
On se comprenait ainsi
Dans la chaleur du crépuscule
Dans la froideur de l’aube vieillie
Avec les astres revenus minuscules
Qui encraient le ciel bleui
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