Les premiers doutes

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           Déboussolée par l'étrange message anonyme que je reçu un peu plus tôt, je fus littéralement clouée sur-place. Un sentiment d'effroi s'installa progressivement en moi.

C'était pourtant évident avec le recul, Je réalisais que je n'avais jamais vraiment cherchée à savoir quel était le but véritable de toutes ces recherches qu'on s'acharnait à faire, je me rendis compte immédiatement que je ne savais pas grand chose finalement.

Daiki remarqua mon changement d'humeur suite à la consultation de mon téléphone portable, se rapprocha de moi tout doucement.

-Un souci Marie-Esther ? me lança t-il.

-Non non rien de bien fâcheux, ne t'inquiètes pas ! répondis-je pour le rassurer.

-"Mais pourtant tu as la tête d'une personne à qui on vient d'annoncer une triste nouvelle!"

-Une nouvelle en embarrassante en effet, mais rien de grave! avec un sourire forcé répondis-je, avant d'ajouter.

-Tu me raccompagnes s'il te plait ?

-Oui bien évidemment ! S'exclama t-il.

Alors nous prîmes la route à bord de son véhicule en direction de l'immeuble, durant le trajet il n'eut plus d'échange de paroles entre nous, l'atmosphère était tendue car j'étais très contrariée intérieurement.

Suite à quelques minutes de route on arriva dans le parking de l'immeuble, je le remercia pour la superbe soirée avant de monter dans le hall d'entrée, où je pris ensuite un ascenseur pour l'étage de mon appartement.

juste avant mon départ, très inquiet qu'il était à mon sujet , il me proposa gentillement de pas hésiter à demander son aide si jamais j'en avais besoin, ou si j'avais besoin d'une oreille attentive,  puis il me souhaita de passer un bonne fin de  soirée et s'en alla.

Une fois à mon appartement, je tentais de contacter le numéro au moyen d'astuces trouvées préalablement sur internet...

Au bout de plusieurs tentatives sans réussites, j'abandonnais l'initiative.

Je fis une autre recherche sur internet, Je consultais des blogs, des forums de discussions, des revues scientifiques, dans le but d'avoir l'avis de l'opinion publique,  sur le projet dont je travaillais, il n'y avait rien, aucun commentaire sur le sujet, aucune critique, aucune interview. Comme si personne n'en avais jamais entendu parler. Comme si le projet n'avait existé.

Ce qui accentua mes doutes, mes interrogations et ce sentiment d'effroi.

Je voulu donc faire part de tout cela au professeur. Quand je fus sur le point de lancer l'appel, je reçu un mail venant de la direction du projet me notifiant d'un voyage que je devais faire dans trois jours. Ce voyage consistait à un échange de résultats avec d'autres chercheurs qui travaillant pour le projet, mais leurs recherches étaient centrées sur des sujets humains.

Il commençait à se faire tard j'avais besoin de me reposer, je déposa le téléphone, et je pris la résolution de tout tirer au clair lors de mon voyage.

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