Perceval et les Pictes

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**********Acte I**********

Arthur et les chevaliers siègent à la table ronde. Léodagant, Yvain, Gauvin, Perceval, Karadoc et Calogrenant sont présents. Le père Blaise transcrit la légende comme toujours.

Père Blaise : Bon alors, visiblement, le seigneur Perceval aurait une information de premier ordre.

Léodagant : De premier ordre ? Je sens qu'on va encore passer un grand moment de légende. Prenez des notes père Blaise.

Arthur : Nan beau-père, ne commencez pas. Laissez lui au moins une chance de s'exprimer.

Père Blaise regardant Perceval : ce que vous allez faire, c'est être clair et concis, pas de vieux et une seule version, c'est compris ?

Perceval : Concis ? C'est pas une insulte ça ?

Arthur l'air déjà gonflé : Nan, alors, j'vous préviens tous, aujourd'hui, c'est pas l'jour d'me gonfler. Alors, père Blaise, vous écrivez, et vous, vous racontez. On vous écoute.

Perceval : Bon, l'autre jour, je passais par le village pour rejoindre la ferme de mes vieux...

Père Blaise en colère : Ha non ! j'ai dit pas d'vieux !

Perceval : Ben quoi ? Fallait que j'dise quoi là ?

Arthur vraiment énervé à l'attention du père Blaise : Ah nan mais ça va bien, oui ? Vous allez l'laisser en placer une ? à l'attention de Perceval, C'est bon, continuez.

Perceval : Donc, j'rentrais à la ferme, et j'croise des villageois qui cueillent des courgettes et qui gueulent. Alors, j'me dis que c'est encore des bouseux sourdingues et j'fais carrière de comme-ci.

Calogrenant : Vous faites quoi ?

Léodagant : Y fait n'importe quoi, comme d'habitude.

Yvain : Je crois que le seigneur Perceval a utilisé une technique de combat romaine.

Gauvin : Vous êtes sur seigneur Yvain ?

Karadoc : Nan mais c'qu'y veut dire c'est...

Arthur : Nan, y sait pas c'qui veut dire.

Perceval : Ben quoi, c'est pas comme ça qu'on dit quand on veut passer sans s'faire remarquer ?

Arthur excédé : Non, c'est pas comme ça.

Perceval : Comment on dit alors ?

Arthur : On dit qu'on veut passer sans s'faire remarquer. Mais bon, reprenez parce que je suis à deux doigts de la syncope là.

Karadoc : A deux doigts de quoi ?

Arthur en gueulant : Stooooooop ! fermez-là ! Allez, hop, la suite !

Perceval : En voulant enjamber une charrue de fumier, sans faire exprès j'me prends les pieds dedans et du coup...

Léodagant : Du coup vous êtes encore passé pour un gros faisan.

Perceval : Ouais, mais bon, j'les ai entendu parler. Soi-disant qu'il y avait des Pictes dans la forêt d'à côté, entassés en nombre et que ça allait pas être de la tarte pour les bouger d'là, que même si c'étaient des vieux, ils étaient encore costauds et qu'ils pouvaient toujours servir.

Arthur étonné : Des pictes ?

Léodagant : Mais, qu'est-ce qui foutent là ces cons ? Vos espions ont entendu parler d'ça ? Ils sont pas censés être vers l'Ecosse, les Pictes ?

Arthur : Ah non, mais en même temps les espions.

Perceval : Donc, c'est du premier ordre ou pas ?

Arthur : Ben, oui on peut dire ça seigneur Perceval. En tout cas, va falloir aller jeter un coup d'oeil là-bas dans l'espoir que ça soit une erreur sinon, on va pas se marrer.

**********Acte II**********

Arthur et Léodagant armes au point avancent dans une forêt assez dense. Ils s'arrêtent.

Léodagant : Vous entendez pas quelqu'un gueuler vous ? C'est moi qui rêve ou bien ?

Arthur tend l'oreille.

Arthur : Si, allez, pas d'bruit hein ?

Arthur et Léodagant avancent discrètement, ils se rapprochent de la source sonore, on entend une voix crier sa douleur. Arthur fait signe à Léodagant d'y aller. léodagant s'avance d'un coup...et voit Gauvin allongé au sol.

Gauvin il se tient la jambe : Ahhhhhh... vile douleuuuuurre...

Arthur arrive en voyant Léodagant l'arme baissée.

Léodagant : Bordel mais c'est vous qui ameutez les ennemis comme ça ?

Arthur : Nan mais c'est pas vrai. On vous avait pas dit d'avancer en silence ?

Gauvin : Seigneur Léodagant ? Mon oncle ? Il grimace Je suis terrassé par la douleur. Ma vie est à l'aube du crépuscule de la mort.

Arthur : Mais vous allez la fermer oui ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

Gauvin : Nous avancions hardiment avec Yvain, le chevalier au lion lorsque nous sommes tombés dans une embuscade, dans laquelle, j'ai été mortellement blessé.

Léodagant : Une embuscade ? Et les Pictes y sont où ?

Arthur : Attendez, les Pictes vous attendaient et vous sont tombés dessus ?

Gauvin : Pas exactement mon oncle. Ils avaient installé un piège redoutable dans lequel je suis tombé.

Léodagant regardant Arthur : Nan mais j'y comprends rien là.

Arthur : Ah nan, mais moi non plus, j'comprends rien. Et Yvain, il est où ?

Gauvin : Nous avons pensé que je ralentirais la progression mon oncle, il a donc décidé d'aller chercher des renforts !

Léodagant : Des renforts ? Mais pourquoi on l'a pas croisé alors ? Il est parti par où ?

Gauvin pointe du doigt la direction opposée d'où viennent Arthur et Léodagant : Par là. Ahhhhhhh... Laissez-moi ici mon oncle, ne perdrez pas une seconde de plus.

Arthur : Mais, pourquoi il est parti dans cette direction ce débile ? Y va foncer droit sur les pictes !

Léodagant : Ho, dites, oubliez pas que c'est mon fils, et vot' beau-frère par dessus tout !

Arthur : Et alors, ça pourrait bien être ma demi-soeur, ça l'empêcherait pas d'être débile, si ?

Léodagant : Non. Regardant Gauvin Et lui on va pas le laisser là, si ?

Gauvin : Je vais vous ralentir, mortellement blessé comme je suis, mieux vaut me laisser ici.

Léodagant : Nan mais vous allez arrêter de dire des conneries ? Vous êtes pas mortellement blessé, au pire vous avez la patte cassée !

Arthur : Mais bon Dieu, il est où ce piège alors ?

Gauvin montrant un buisson de ronces : Mais lààààà ! Vous noterez la sournoiserie des pictes qui ont œuvré de cagoulage !

Arthur : De camouflage vous voulez dire. Bon, en fait vous êtes en train d'nous dire que vous vous êtes mangé la tronche dans les ronces quoi.

Léodagant : Ah vraiment, elle est de mieux en mieux la légende, et l'autre ahuri est parti pile sur l'ennemi.

Arthur menaçant Gauvin avec Excalibur qui brille de toute sa flamme : Bon, debout espèce de con ! Et magnez-vous l'train !

Gauvin : Mais... mon oncle ? Je...

Arthur agitant Excalibur dans la direction de Gauvin : Debout ou j'vais vous faire passer l'envie d'tirer au flanc moi ! Vous allez jongler sinon, c'est moi qui vous l'dit !

**********Transition**********

Arthur, Léodagant et Gauvin avancent dans la forêt. Arthur et Léodagant ouvrent la marche et Gauvin boitille derrière

Gauvin avance en grimaçant : Ahhh... Mon Oncle... Ahhh... Ne pouvons-nous pas faire quelque pause afin que je recouvre de ma blessure ?

Arthur : Taisez-vous et avancez !

Léodagant : Mais vous allez continuer longtemps à faire votre chochotte ? Vous aurez l'air malin si les pictes vous tombent dessus si vous trainez dix plombes derrière. Vous allez vous retrouver avec la tronche en forme de pamplemousse.

Arthur reçoit un gland sur le coin de la figure. Il se retourne vers Léodagant.

Arthur : Bon sang, c'est vous qui m'balancez des trucs sur le museau ?

Léodagant : Nan mais vous êtes pas bien ? Vous croyez que j'ai que ça à faire ?

Léodagant reçoit à son tour un gland sur la tête. Il se retourne vers Gauvin.

Léodagant : Dites, vous voulez que j'vous mette une avoine ?

Gauvin apeuré : mais seigneur Léodagant, ce n'est point de mon fait, et si nous étions dans une forêt hantée ?

Léodagant : Une forêt hantée par des glands ? Ah ben vous en faites un beau de spécimen !

Arthur se reçoit à nouveau un gland. Il regarde autour de lui.

Arthur : Sans déconner qui c'est qui nous vise ? Vous voyez quelqu'un vous ?

Léodagant : Non, j'vois rien à part l'autre abruti derrière moi.

Gauvin : Fuyons mon Oncle, cela doit être un redoutable sortilège des pictes !

Arthur : Un sortilège ? Balancer des glands ?

Léodagant : A ben s'ils ont un enchanteur qui jette des sorts de glands dans la tronche, on risque pas grand chose.

Léodagant se reprend un gland à nouveau.

Léodagant, se met à gueuler : Si j'vous trouve vous allez passer un sale quart d'heure j'vous l'garanti !

Arthur : Nan mais fermez-là, si ça s'trouve c'est un éclaireur et vous allez ameuter tous les autres !

Gauvin : Mon Dieu, nous allons mourir sauvagement assassiné par des pictes lanceurs de projectiles.

Léodagant se reprend encore un gland, un arbre se met à bouger, tous les trois lèvent la tête.

Léodagant en criant : J'vais vous les faire bouffer vos glands moi.

Yvain : Père ? C'est vous ?

Arthur : Seigneur Yvain ? Mais qu'est-ce que vous foutez là-haut ? C'est vous qui nous avoinez depuis tout à l'heure comme ça ?

Gauvin : Seigneur Yvain, c'est vous ?

Yvain usant d'un ton vexé : Seigneur Yvain, chevalier au Lion, c'est vous ?

Gauvin : Seigneur Yvain, chevalier au Lion, c'est vous ?

Yvain : Seigneur Gauvin ? Vous n'êtes point mortellement blessé ?

Arthur et Léodagant se regardent, ils ont l'air dépité.

Léodagant : Bon, on peut savoir ce que vous foutez perché à trois mètres de hauteur à nous balancer des glands ?

Yvain : J'essaye de vous avertir d'un danger imminent !

Arthur : Qu'est-ce que vous bavez encore ?

Yvain : En avançant un peu plus loin, je suis tombé nez à nez avec une cohorte de pictes agressifs et j'ai couru pour sauver ma vie, me sentant coincé entre les pictes et leurs pièges diaboliques, j'ai décidé de monter dans un chêne pour me clafoutire.

Léodagant : De quoi ? Vous clafoutire ?

Yvain : Non, je sais c'est pas le mot.

Arthur : Mais ils vous ont pas trouvés ? Vous leur avez échappé ?

Yvain : Ah ben au départ, en vous entendant, j'ai cru que c'était des pictes et puis, non, alors j'ai essayé de vous alerter.

Arthur : Bon, ben descendez, y a plus d'risques.

Léodagant : Comment ça y a plus d'risques ? Vous avez vérifié qu'y avait pas d'pictes dans l'coin vous?

Arthur : Nan mais sans déconner vous l'faites exprès ? Vous voyez bien qu'y a personne. Et d'ailleurs, je doute qu'il ait vu des pictes sinon il serait déjà embroché ! lève la tête et s'adresse à Yvain Allez descendez seigneur Yvain !

Yvain : J'peux pas !

Léodagant : Et pourquoi donc espèce d'andouille ?

Yvain : C'est trop dangereux, j'pourrais me rompre la colonne cérébrale.

Léodagant hausse le ton et prends son arbalète : Mais vous allez descendre où j'vous tire comme un écureuil ?

On voit les branches bouger et soudain, Yvain tombe comme une masse et se ramasse sur le dos.

Yvain : Ahhhhh.... Mon dos... Ça y est, à tous les coups je suis estropié ! Je vois des étoiles ! .

Léodagant : Ça vous apprendra à vous prendre pour un singe et à nous balancer des glands.

Arthur : Bon, Gauvin, aidez-le à se relever et tous les deux attendez ici. Beau-père, venez avec moi, nous on va vérifier si y a des pictes dans l'coin.

Gauvin : Mais, mon oncle, vous n'allez point nous laisser seuls tous les deux, gravement blessés que nous sommes ?

Arthur : Fermez-là, c'est un ordre. Et pas de bruit parce que si y a des pictes dans l'coin, vous allez vous faire fumer.

**********Transition**********

On retrouve Arthur et Léodagant calfeutrés derrière un buisson, en train d'observer. On entend des bruits, des pas et des voix.

Arthur : Non, mais vous croyez que c'est des pictes ça ?

Léodagant : J'vous aurais bien dit oui mais d'habitude ils se la jouent plus discret. Non, là, j'sais pas mais on dirait pas des pictes.

Arthur : Mais vous croyez qu'ils représentent une menace ? J'vois rien moi d'ici, vous voyez quelque chose vous ?

Léodagant : Ah ben j'vois des arbres et des branches.

Arthur : Nan mais vous vous payez ma tronche ? A votre avis, ils sont combien ?

Léodagant : A vue d'pif j'dirais au moins une bonne dizaine.

Arthur : Vous vous sentez ? On s'les prend à deux ?

Léodagant : Ah ben si c'est des pictes, on risque de se faire bien allumer.

Arthur s'agace : Mais, j'croyais que c'était pas des pictes !

Léodagant : Ah mais vous m'emmerdez là, qu'est-ce que j'en sais moi ? Et Perceval, il a pas dit que les villageois avaient parlé de pictes ?

Arthur : Ben si, de vieux pictes. Même si c'est des pictes on peut peut-être tenter une charge.

Léodagant : Ah ben on a pas trop intérêt à se louper parce que sinon...

Arthur : Bon, allez, à trois on y va !

Léodagant : On va où à trois ? Retrouver les deux débiles ?

Arthur : Nan mais vous êtes con ? Vous l'faites exprès ou quoi ?

Léodagant : Et vous ? Vous voulez que j'vous avoine ? Parce que ça peut s'arranger.

Arthur : Bon, on y va oui ou merde ? il regarde léodagant 1... 2... 3...

Arthur et Léodagant dégainent leurs lames et se jettent à l'assaut des individus. On les voit de face stoppés nets dans leur élan.

**********Epîlogue**********

A nouveau à la table ronde, Arthur, Léodagant, Yvain, Gauvin, Karadoc, Clogrenant et Perceval sont là, Le père Blaise prends des notes derrière son pupitre, des lunettes sur le nez.

Arthur : Qu'est-ce que c'est que ce truc que vous avez sur le pif ?

Père Blaise pointant ses lunettes du doigt : Quoi, ça ?

Arthur : Oui, ça ! Ces machins, là.

Père Blaise agacé : C'est parce que j'en ai marre de me péter les yeux à corriger les débilités de certains.

Léodagant amusé: Ça vous fait une dégaine !

Père Blaise soupirant : Quand vous aurez fini, on pourra peut-être s'y mettre ? Parce que, aujourd'hui, on doit parler du compte rendu de la mission concernant les pictes.

Arthur : Ah ben vous avez du cran d'parler d'mission !

Léodagant : Notez, père Blaise, notez ! Vous allez avoir de la légende de haut vol !

Perceval : Alors, c'était pas une mission de premier ordre ?

Arthur : Si, si, je dois dire que vos informations étaient de tout premier ordre !

Père Blaise : J'suis désolé mais moi, y m'faudrait un début pour écrire quelque chose.

Gauvin prend la parole : Le Roi nous avait envoyé en éclaireurs avec le seigneur Yvain, chevalier au Lion.

Yvain lui fait un sourire pour lui montrer son contentement qu'il ait utilisé son sobriquet.

Yvain : Nous avons avancé dans cette forêt sombre et luxueuse.

Arthur : Luxuriante.

Yvain : Vous croyez ?

Arthur : Mais alleeeeeez !

Yvain : Donc, le seigneur Gauvin et moi nous étions devant, lorsque mon camarade est tombé dans un piège sournois des pictes.

Léodagant : Mouais, vous vous êtes viandés dans les ronces quoi.

Gauvin : Une douleur atroce, j'ai bien cru mourir !

Yvain : Ensuite, comme je ne pouvais pas le porter, je suis allé chercher du secours.

Léodagant : En plein dans la mauvaise direction !

Yvain : Et donc, au détour d'un arbre, je tombe nez à nez avec une bande de féroces pictes. Ni une, ni deux, je prends mes jambes à mon dos.

Arthur : à mon cou, je prends mes jambes à mon cou, c'est ça l'expression.

Perceval : C'est possible ça ? Ah ben j'sais pas comment vous faites. Moi, déjà, j'arrive pas mettre à mes coudes à mon cou.

Arthur : Naaaan ! Taisez-vous !

Yvain : Donc, je fuis les pictes et j'me clafoutis.

Calogrenant : Vous quoi ?

Arthur : Nan mais c'est bon, abrégez !

Léodagant : Après ça, nous, on tombe sur l'autre idiot en train d'ameuter tous l'patelin avec sa patte égratignée, et on avance. Au détour du chemin, on se prend des glands dans la tronche.

Karadoc : Ben c'était pas des pictes ?

Arthur : Ha nan mais taisez-vous espèce de crétin !

Léodagant : On cherche un peu et sur qui on tombe ? J'vous l'donne dans l'mille : Yvain perché dans un chêne qui nous arrose à coups de glands. Bien sûr toujours pas d'pictes, On lui met une avoine et le Roi et moi avançons. D'un coup, on entend du bruit, là, le Roi me fait des remarques désobligeantes.

Arthur : De quoi ? Mais vous êtes pas gonflé vous ?

Léodagant : Oui, bon, le Roi décide qu'on doit mener une attaque, on sort nos rapines et on saute dans l'tas. Sauf que c'étaient pas des pictes.

Karadoc : C'était des glands !

Léodagant : Ah nan mais vous en faites un sacré vous aussi, de gland.

Calogrenant : mais alors, c'était quoi ?

Arthur : Des vieux pécores !

Calogrenant : Des paysans ?

Léodagant : Ouais, ouais, du pégu, bien vieux,l'air de clodos, toute la panoplie quoi.

Perceval : Mais, vous les avez pas butés quand même ?

Arthur : Les buter ? Mais, pour quoi faire ?

Perceval : Parce qu'ils étaient encore costauds et qu'ils pouvaient toujours servir !

Calogrenant : Non mais y faisaient quoi les paysans alors ?

Arthur regardant Perceval et usant d'un ton réprobateur : Ben ils récupéraient des PIQUETS qu'ils avaient entassé là, l'hiver dernier.

**********Noir**********

Léodagant : Ouais, des vieux piquets, mais des costauds, qui pouvaient encore servir...

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