Boucherie

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Enfourchant mon fidèle destrier, ma besace sur le dos, je m'élance courageusement sur-le-champs de bataille, esquivant agilement les monstres de fer aux grognements intimidants. Des hurlements de terreur parviennent à mes oreilles d'elfe ainsi que des bruits stridents en répétition, que j'ignore sans un remords.

Puis, après de longues minutes à cavaler sur l'asphalte bouillonnant, à l'odeur nauséabonde et dont l'horrible couleur grisâtre me répugne, je tire sur les cornes noires de ma monture, arrêtant de ce fait Tornado.

D'un pas conquérant, je me dirige vers les portes de la forteresse. Et sans crier gare, une foule d'orc tente d'assaillir le château de mon cher et tendre, interrompant mon avancée. Brandissant excalibur vers les cieux, j'invoque la divine lumière des dieux.

- HAAAA ! HIIIII ! HOOOOO !

Tournoyant sur moi-même, je parviens à me frayer un passage non sans anéantir deux ou trois gobelins, gobelins avec des rides. Puis, pour m'assurer qu'aucun de ces satanés monstres ne puissent entrer, je lance un sort sur le pyrex hurlant des incantations :

- VOUS NE PASSEREZ PAAAAS !

D'un rire diabolique, ma baguette de sorcier dans une main, et mon épée dans l'autre, je me mets à courir dans l'immense demeure. Pressée de le revoir, lui, si beau, amour de ma vie, je pousse les gueux sur mon passage.

Soudain, la terrible sorcière, accompagnée de son dragon se dresse devant moi. Sans hésiter, l'arme à la main, et le courage coulant dans mes veines, je chevauche le gros lézard aux couleurs argentées, piétinant la vieille aux allures de clocharde.

Son cri d'agonie démontre ma supériorité, et sans m'occuper plus de son misérable cas, je continue mon chemin. Et d'un coup, mes yeux accrochent à sa silhouette imposante, si masculine. Son odeur animale me parvient jusque-là.

- BERTRANNNNND !

- Ho mon Dieu !

[....]

- C'est la troisième fois cette semaine que vous agressez ce pauvre homme !

Pas marrant. Vraiment pas marrant.

- Mais en plus de ça, vous avez créée un accident sur la voie publique, en grillant un feu rouge, frappée trois femmes à l'entrée d'un magasin et écrasée une vieille dame avec un chariot, avant d'assommer ce pauvre bouché !!!

Décidément, ils ne comprennent vraiment rien à l'amour. Cela les effrayent, c'est pour cela qu'ils m'ont attaché à cette chaise, ils comptent me torturer jusqu'à ce que je me confesse ! Jamais, personne ne touchera à l'homme de ma vie !

- Mademoiselle Frey !!!

- NON, JAMAIS JE N'AVOUERAIS ! Hurlais-je en chantant.

- Laisse Patrick, j'ai appelé l'hôpital psychiatrique, ils vont venir la récupérer. Souffle un homme vêtue de bleu.

- Surtout, qu'ils ne la laissent plus s'échapper, ou je leur colle un procés au cul !

Au secouuuuurs....

[....]

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