C'était un jour comme les autres pour Laure. Le réveil avait sonné, le car l'avait emmené au lycée, les profs avaient donné leurs cours. Pourtant, il se passait bien quelque chose.
Laure était entourée de ses amis, comme à son habitude dans la cour de lycée. Et comme d'habitude, ils se retrouvaient avants de quitter le lycée dans des directions opposées.
Elle choisit de passer par le parc, couper par la ville, passer devant les boutiques, pour arriver à l'endroit qu'elle préférait en ville. Une petite boutique d'antiquité. L'enseigne autrefois brune et blanche était écaillée de toutes part, il fallait deviner "la boutique désenchantée". L'extérieur n'était guère accueillant, dans la vitrine poussiéreuse trônai une table, quelques bibelots, des piles de livres dont la reliure était en cuire.
Elle avait par hasard il y a plusieurs années pousser la porte de cette boutique pour s'abriter de l'orage qui l'avait surprise en pleine été, elle avait décider d'attendre dans la boutique jusqu'à ce qu'il passe, mais avait fait une rencontre des plus inattendu.
L'antiquaire, un vieil homme du nom d'Arnold, était venus la voir. Et lui à dit, après un silence de quelques minutes.
"- Puisque tu es là pour un moment pourquoi ne pas m'aider jeune fille ?"
Laure prise au dépourvu accepta, c'était vrai qu'elle était coincée ici jusqu'à ce que la pluie cesse. L'homme lui demanda de tenir la caisse jusqu'à ce qu'il ait terminer l'inventaire de nouveaux objets. Il n'y avait pas grand monde dans le magasin, de derrière le comptoir aussi poussiéreux que la vitrine et le reste de la boutique elle contemplait les étranges objets qui composaient les rayons, animaux empailler, œil de verre, chaise Louis XVI, rideau, tableau, des aiguille d'acuponcture ; le choix était varié parfois effrayant comme la tête de clown effrayant, parfois drôle comme de tableau sans queue ni tête, et parfois très beau comme un petit carrousel de quatre chevaux blanc et or sont un chapiteau bleu et or. Sont regard s'attarda sur le dernier. Il lui plaisait vraiment beaucoup, les chevaux étaient à plutôt mignon, et l'ensemble ne fessait pas jouet pour gamin, mais plutôt pièce de collection tant il était finement ouvragé. Elle ne l'avait pas entendu approcher et sursauta.
"- Très bon choix, ce carrousel est unique, c'est un horloger suisse qui l'a fabriquer, les rouages sont du étonnante précisions, et celui-ci à joue une mélodie assez complexe. De plus, il est un peu particulier. Il a quatre serrures."
"- Des serrures sur un carousel ?"
"- On dit de cet horloger qu'il avait un pouvoir un peu spécial. Et que si l'on met les quatre clefs en même temps dans les quatre serrures, il ouvrirait un passage vers un autre monde. Qu'en pense tu ?" Demanda le veil homme à la jeune fille qui écoutait avec attention.
"- Pourquoi quatre clefs ? "
Cette question le fit sourire, et ridant un peu plus ces yeux. Il laissa la question en suspend pour lui indiquer qu'il ne pleuvait plus. Elle comprit que si elle voulait des réponses lui fraudrais revenir un autre jour.
C'est ainsi que depuis quelques années à chaque fois qu'elle laisse ces pas la porter, ils l'emmènent là-bas. Vers cette vieille boutique où désormais elle fait partie des bibelots.
Le carrousel lui trône sur une étagère, mais plus la même. Il trône sur une étagère de la chambre de Laure. Et chaque soir elle l'observe avant de s'endormir pour le monde qu'ouvre le carrousel.