Réponse à "Petit débat sur "Croire n'est pas Savoir""

de Image de profil de LéaCLéaC

Apprécié par 9 lecteurs

Il n'est même pas 7h30 que des auteurs motivés vous balancent des débats philosophiques au travers de défis pour le moins remue-méninges.

Dites, il y en a qui dorment, là-dedans ?

Bref, je suis époustoufflée par tant de science et de conscience donc, puisque mes enfants sont bien gardés ailleurs, je vais y mettre mon grain de sel (ou de sable).

Soyez indulgents, j'ai mal dormi, c'est la pleine lune ...

Ah, ah, vous avez vu, quelle entrée en matière ! Démarrer par une si jolie croyance (populaire), c'est pas beau ? Si, je sais, je vous remercie.

Bref, croire et savoir, même combat.

On peut croire et se tromper (ça, c'est fréquent)

On peut savoir et se rendre compte qu'on ne savait pas vraiment (le truc des scientifiques et des hypothèses, là)

On peut ne pas croire et être détrompé (le coup des preuves).

On peut ne pas savoir et pourtant être sur le bon chemin (ça aussi, c'est fréquent).

On peut penser savoir puis se rendre compte qu'on ne faisait que croire (vous suivez toujours ? J'en ai plein comme ça mais je vais me calmer, j'ai pas envie de vous perdre maintenant).

L'un repose sans doute plus sur la science (savoir) et l'autre sur la foi (croire). Seulement, même la science admet la supériorité de l'intuition (si, si, je vous jure, y'a des études !) et la croyance invérifiée et invérifiable peut vite tourner en dogme.

Donc, en ce qui concerne mon esprit embrumé par le café et mes neurones qui dansent encore au rythme de mes songes (vous ne VOULEZ pas savoir, pour le coup), je dirais que ce qui compte, c'est le doute.

Le doute amène au discernement, qui permet, sans cesse, de remettre en question ses propres croyances et savoirs. "Je sais que je ne sais rien" disait l'autre. C'est l'idée. Ma réalité, mes savoirs, mes croyances changent, selon les événements de vie, les rencontres, les apprentissages, l'expérience. Et c'est parce qu'on doute, qu'on admet qu'on ne "sait pas tout", que ce qu'on croit "ne repose sur rien", qu'on peut avancer, cheminer, grandir.

Alors, savoir et croire, je vous le dis, ça ne me parle pas trop.

Je crois des trucs, je sais des trucs, et puis soudain, tout change. Tout le temps. Des fois, ça fatigue, mais c'est la vie (je vous avais prévenu que c'était de la philo de comptoire, hein !).

Et c'est tant mieux. L'important, c'est de ne pas rester figé. C'est là que c'est beau (presque aussi beau que ma tasse de café), c'est que le doute n'empêche pas de croire ou de savoir. La peur, oui. Pas le doute. Il permet juste de se dire :

"Ok, je crois en si, je sais ça, mais peut-être qu'un jour, quelqu'un, quelque chose, viendra changer tout ce bordel"

Dans le doute, l'existence devient une surprise. Qui sait quelles croyances, j'aurais demain ? Qui croit que j'aurais de nouveaux savoirs à découvrir ?

Vous, peut-être ?

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Table des matières

En réponse au défi

Petit débat sur "Croire n'est pas Savoir"

Lancé par Yuki3027

En quelques lignes vous devriez démontrer que la croyance n'est pas savoir en vous appuyant sur des exemples et en argumentant

Commentaires & Discussions

Merci pour la migraineChapitre47 messages | 2 ans

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