Humans

4 minutes de lecture

Tout commença en 2017 lors des élections présidentielles des États-Unis d’Amérique. Le président élu ouvrit la porte à d’autres personnes du même genre que lui. Les années qui suivirent furent dure pour le monde. Les États-Unis ont été plus agressif dans leur politique de lutte contre le terrorisme. Beaucoup de pays du Moyen-Orient en souffrirent. Malgré les plaintes déposées par ces pays, les Nations-Unis avaient les mains liées puisque les États-Unis siégeaient dans le conseil de sécurité. Étant l’un des cinq membres permanents du conseil, ils usaient de leur droit de veto pour bloquer toutes tentatives pour enquêter sur la situation au Moyen-Orient. Plus le temps passait plus le monde se désespérais, une seule chose occupait l’esprit des habitants de tous les pays : quand la troisième guerre mondiale aura-t-elle lieu ?

En 2025, une crise humanitaire sans précédent frappa sans aucun préavis. Des millions de morts suite à des tsunamis, des famines, des inondations et à une recrudescence d’Ébola. Ce qui s’en suivit fut pire, la guerre éclata entre les États-Unis et le Moyen-Orient. C’est dans ce contexte de guerre, de pauvreté et de dévastation mondiale que s’est décidé le sort de l’humanité entière.

Il n’était qu’un soldat. Un soldat respecté dans l’armée canadienne. Il était ce qu’on appelle un meneur sans grade. Pour lui, le monde arrêtât de tourner le 11 juillet 2022. Une série d’évènement passa inaperçu dans le reste du monde. Des évènements que s’ils auraient été su, auraient changés la face du monde.

Il s’agissait d’un simple échange de prisonnier entre le Canada et les États-Unis. Un échange qui aurait dû se dérouler sans accros. Mais c’était sans compter l’élection du nouveau président, celui-ci alla plus loin que son prédécesseur. Prenant exemple sur lui, tel l’élève qui dépasse le maitre, celui-ci fit ce que l’on croyait impossible, il attaqua ouvertement ce qu’il appela les pays terroristes.

En ce 11 juillet, les soldats canadiens approchaient de Washington DC après deux jours de voyage depuis la base militaire américaine connue sous le nom de Zone 51. Ce prisonnier était d’une importance capitale. De ce fait, toutes les rues étaient fermées et vide. Aucune circulation n’était permise et l’armée américaine veillait aux grains. Le convoi canadien était composé de plusieurs transports de troupe blindés ainsi que de cinq chars d’assaut. Plusieurs hélicoptères suivaient et précédaient le convoi. De plus une zone de 2 kilomètres aux alentours du convoi était une zone interdite de survol. Ce niveau de sécurité était comprenable par l’identité du prisonnier.

C’est qu’alors en plein milieu de la ville que le convoi se fait attaquer. Le véhicule de tête explosa dans une gerbe de feu et de métal fondu, puis ce fut le véhicule de queue. Le convoi fonça droit devant sans se préoccuper des blessés et des morts. Puis encore une fois, un véhicule explosa. Peu à peu le nombre se réduisait et toujours aucun signe des ennemis et des renforts. Il ne resta qu’un seul véhicule immobilisé au milieu des autres détruits. Le convoi n’avait pas avancé d’une trentaine de mètre depuis le début de l’attaque. Ce qui s’en suivit, nul n’aurait pu le deviner. Les américains avaient légalisé la Purge. Ce concept, venant d’un film américain qui fut un succès dans les années 2010, qui consistait à légaliser les crimes violents pendant douze heures venait d’être légalisé non pas pour douze heures, mais pour quarante-huit heures. Mais, ils allaient plus loin encore, toutes les armes étaient autorisées. Ce que le gouvernement des États-Unis avait oubliés de dire aux canadiens. Pour se défendre, la dizaine de soldats canadiens n’eut d’autre choix que d’ouvrir le feu sur les civils américain. Aujourd’hui encore, nous considérons cet évènement comme étant intentionnel de la part du gouvernement américain.

Pendant plusieurs heures, dix soldats canadiens ont défendus au péril de leur vie la vie d’un des plus grands criminels de ce monde. Peu l’aurait fait. Nous ne pouvons que remercier qu’un soldat, ce meneur d’homme sans grade. Pendant toutes ces heures, il a tenu à lui seul le moral de dix hommes qui venaient de voir leurs camarades se faire tuer. Le traumatisme était énorme pour ces hommes. Nous savons que tous se sont retirés du service actif après cela.

Nous savons ce qui s’est passé pour tous ces hommes sauf un, ce fameux meneur sans grade. Malgré toutes nos recherches, les quelques informations que nous avons pu recueillir nous n’ont rien donnés. C’est comme si son existence avait été effacé de l’Histoire. Voici ce que nous savons : il est d’origine québécoise et son nom de famille commence par la lettre « D ». Selon la description faite par les personnes interrogées, l’homme qui a été arrêté par rapport aux évènements qui ont menés à l’Organisation, au Fondateur ainsi qu’à la Dame d’Acier ressemblait à ce soldat canadien sans nom.

Écrit par Camille Léger

Le 18 septembre 2055

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Gui ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0