Les Sorts Moirés
Moins d'une minute de lecture
Une main de fer sous un fourreau de velours,
Tout en toi me pousse à t'adorer, vif amour !
La main blême, gantée de fragile dentelle
Écrit et éclate ; l'univers se constelle
De paroles aux divers goûts acidulés
Mots légers d'une douceur ô combien sucrée ;
Mon palais d'aride acidité en raffole,
Quelques vertiges colorés, l'âme s'envole !
Tu me parles, et on dirait que tout s'éclaire
En toi, tout comme mon coeur battant lutte et perd,
Je ne sais quelle sorte de magie me charme
Lorsque je vois la réflexion en tes yeux,
Posant les pieds sur ta mystérieuse terre,
Comme un astronaute explorant les astres bleus.
Annotations
Versions