4.
On passait notre première nuit à deux.
Le matin, elle se leva et se lava, j’entendis la douche.
Puis après cela, elle prépara le petit déjeuné.
- Salut Clémence.
- Ah mon amour assieds-toi.
- Tu es très belle comme ça.
- Il faut s’accepter comme on est, chacun à son temps.
- Merci beaucoup de l’attention portée.
- Oh ça c’est rien.
- Combien as-tu eu d’hommes dans ta vie ?
- Une dizaine et toi ?
- Une femme où deux, je sais plus.
- Tu as l’air sincère.
- Je le suis.
- Tu veux qu’on fasse une ballade à cheval, je connais un endroit idéal.
- Si tu veux.
- Pour se connecter à la nature. Dit-elle en esquissant un sourire.
On se lava les dents ensemble.
Puis on se mit en route avec sa voiture noire.
On discuta encore et encore.
- Clémence ?
- Oui ?
- As-tu lu « Aller jusqu’au bout » de Clémence Castel ?
- Non.
- C’est un bon livre philosophique, je te le conseille vivement.
- Tu as l’air passionné de savoir.
- Oui. Riais-je.
On arriva au ranch.
- Salut Clémence, tu viens faire du cheval ?
- Salut Romuald, oui avec mon nouveau petit ami.
- Venez là tous les deux.
Romuald nous fit une leçon de sécurité.
- Vous pouvez vous balader jusqu’à là-bas.
- D’accord.
Clémence caressa mes cheveux.
- Montons chacun sur un cheval et suis-moi, contempler le paysage.
Sur le cheval, j’en fis ma première expérience.
Arrivé là-bas, près d’une falaise, on vit la mer et le bruit du vent.
- Tu entends ?
- Oui …
- C’est la nature, tous ce qu’elle te donne, un jour elle le reprendra.
- Clémence …
On descendit des deux chevaux.
On se roula sur l’herbe humide.
Clémence colla sa poitrine contre mes côtes.
- On s’embrasse ?
Puis on s’embrassa fortement, j’aimais ses lèvres naturels.
Elle caressa mes cheveux, je fis de même et on se mordillait les lèvres.
On se roulait tout deux sur l’herbe.
- Tu as beaucoup à apprendre Florian comme moi j’ai beaucoup à apprendre.
On s’aimait et ça durait déjà un jour et demi. Dois-je croire encore en l’Amour ?
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