La fille
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Savoir prêter l’oreille aux mélodies du silence,
Du vent qui fait danser nos corps,
De cette fille cachée par ses larmes sans importance,
La tempête viendra-t-elle dérober sa petite mort ?
Ignorance qui achève de trancher ses doux yeux
Qui peut savoir réellement ses craintes ?
Qui voudrait écouter son silence creux ?
Qui oserait accepter son étreinte ?
Alors elle demeure inerte pleinement consciente
Que les ombres ternissent son regard
Accompagnées de cet air aux lèvres impuissantes
Le feu daignera-t-il trahir cette mémoire ?
Au fond de l’esprit de cette enfant maudite
Se tapissait un chemin que tous ont déjà oublié pour l’heure
Qui pourrait emprunter la voie réduite ?
Elle se tait, imperturbable, car elle a déjà connu le bonheur.
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