FIN DE SEMAINE

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FIN DE SEMAINE
Pour terminer cette semaine intense et nous détendre avec mon collègue, j'avais proposé à ce dernier de venir boire un verre à la maison pour parler enfin d'autre chose que notre projet qui touchait enfin à sa fin.
Venant de rentrer ma voiture dans le garage, je rejoins mon collègue dehors, puis l'invite à me suivre. J'ai hâte de retrouver la chaleur de mon foyer, déjà illuminé des lumières allumées par ma femme qui rentre plus tôt que moi le vendredi.
J'ouvre la porte, on se déchausse, pas âme qui vive. J'invite Clément à s'installer dans le fauteuil, tandis que je file à la cuisine récupérer deux Chimay rouges dans le frigo et un bol de cacahuètes dans le placard.
J'entends alors la voix de Juliette saluer mon collègue, lui faire la bise, et lui demander si ça va bien. Je m'étonne de ne pas entendre mon collègue répondre lui qui d'ordinaire est si poli et la connaît bien.
En me retournant, je failli lâcher les bouteilles en apercevant dans l'ouverture de la porte ma femme, venant vers moi, uniquement vêtu d'une sorte de veste de kimono noire, complètement transparente ! Je sentais mes yeux complètement s'écarquiller par réflexe.
"Ça va mon chéri ? Vous avez enfin fini votre projet ? Tu vas pouvoir te détendre."
A l'instar de mon collègue, je restais sans voix. Je voyais tout son corps à travers ce tissu trop fin. Son sexe parfaitement épilé avec ses lèvres apparentes, ses mamelons plaqués par le tulle dévoilant toute leur roseur. Je sens ma queue durcir presque instantanément, quand je réalise que mon collègue voit ma femme tout comme moi.
Je m'empresse de le rejoindre, il fixe Juliette. Je devine le pantalon de son costume inhabituellement gonflé. Je ne sais même pas quoi dire.
Je pose les bières et le bol sur la table basse. Il n'y fait même pas attention. Juliette a disparu dans la cuisine.
"Euh... Dis-je. Euh, bon, euh... Enfin le week-end et la fin de tout ça, on va pouvoir se détendre".
Il tourne la tête vers moi:
"Hein? Ah, oui, oui, c'est sur ça fait du bien". Puis de sa main il me désigne la cuisine d'un air interrogateur. Je hausse les épaules en lui faisant comprendre que je suis le premier surpris et dans l'incompréhension la plus totale, pour ne pas dire la plus grande gêne.
Juliette revient alors, un verre de muscat à la main, toujours dans la même tenue.
"Je peux me joindre à vous ?"
Elle se place à côté de moi, les jambes repliées sur le canapé. Clément n'en perd pas une miette. Moi non plus, ma femme est bandante dans son déshabillé, je ne la reconnais par contre pas dans cette attitude, mais elle m'excite grave. Au bout de quelques minutes au bout desquelles nous n'avons quasiment rien dit, elle nous laisse. Clément comme moi la regardons disparaître par l'escalier.
"Brouh, bon, euh, je suis vraiment désolé, je sais pas ce qui lui a pris, elle devait vouloir me faire une surprise, elle ne savait pas que tu venais.
-Il n'y a pas de mal", me répond Clément avec un clin d'œil mêlé d'un sourire complice.
Je réussis à faire revenir le sujet sur des choses plus conventionnelles, le temps de terminer nos verres, puis je raccompagne Clément à sa voiture. On se salue, et je remarque qu'il jette quelques regards vers les fenêtres de la maison et me souhaite, encore avec son air complice, un bon week-end. Il me précise qu'il est pressé de retrouver sa femme, et de bien se "détendre" pour reprendre le mot de Juliette.
Juliette. Son comportement désinhibé m'a rendu fou. J'ai envie de la prendre, songeant à cet autre homme qui a parcouru son corps de ses yeux, l'a dévorée du regard, bandant comme un âne, désireux de ses courbes. Je ne serais pas étonné qu'il se branle en pensant à elle, à elle, que j’aime, et que je m'apprête à rejoindre pour lui faire l'amour comme un fou.

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