Jour de l'an
Une minute de lecture
Assis sur mes talons, je contemple ébloui,
Ce soleil rouge sang qui plonge lentement
S’immergeant à regret dans la mer d’Alboran.
Trouve-t-il donc l’eau froide ou bien est-il ravi
De s’en aller au loin, m’abandonnant ainsi
Solitaire sur cette plage, face au vent
D’hiver, triste et mauvais, se levant maintenant
Sur mes noires pensées qu’il emporte avec lui;
Transformant l’angoisse et cette humeur morose,
En un peu d’allégresse sous des nuages roses.
L’an neuf qui commence aujourd’hui porte son lot
De joies, de tristesses, que l’on fête quand même
En prononçant des vœux qu’on oublie aussitôt
Promesses qui n’engagent en fait que soi-même.
JI 01/01/20
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