Dans une salle d’opération familière, un homme en blouse a trébuché et s’est retrouvé sur les fesses. Il essaie tant bien que mal de se relever. Les sangles ont été arrachées de la grande table métallique, la table elle-même est reversée.

Face au chirurgien non-éthique germe une créature affreuse. Elle ressemble à un homme mais ses yeux pétillent d’une lumière à glacer les sangs, digne d’un de nos pires cauchemars. Nous devinons un léger scintillement sous son plexus mais la peau et les côtes, encore transparents, semblent se reconstruire.

Des os ressortent sous différents angles du corps de la création comme s’il émanait des lames de partout : de ses bras, de son dos, de ses mains, de ses pieds. Nous ne savons pas si l’être naissant contrôle le maléfice ou s’il le subit.

Dans tous les cas, au vu de ce que nous voyons, nous ne donnons peu cher de la vie du scientifique à moins que quelqu’un n’intervienne rapidement.

D’ailleurs, nous nous imaginons bien que les autres membres de cette association aux motivations particulières ne sont pas du genre à intervenir, mais plutôt à observer et à étudier. Leur temps est bien trop précieux pour intervenir.

Nous nous projetons la créature continuer de grandir jusqu’à devenir un ensemble de chair et d’os aux formes anguleuses.