Chapitre 6

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Des élèves se baladaient sur le campus, certains étaient assis sous les arbres et d'autres sur les tables éparpillaient un peu partout. Et là, sur l'une d'entre elles, je remarquais quatre personnes jouant à ce qui me semblait être un jeu de rôle ( J'adorais ce genre de jeu ! ) Peut-être que je pourrais essayer de les approcher... Soudain, je détournais le regard, dégoûté, il ne me comprendrait sûrement pas. Si j'avais bien appris quelque chose, suite à mes nombreux cours d'anglais dans les différentes écoles où j'étais allé, était que les étudiants se moquaient très vite des faiblesses des autres. Je ne suis pas chez moi, je ne connais personne et pour eux, je ressemble juste à un petit chiot apeuré et perdu.

Je secouais la tête et soupirais en regardant le surveillant qui me tournait le dos : Madsen. C'était un homme sévère au premier regard, il assurait la sécurité dans l'académie suite à la disparition d'une certaine Rachel. ( Il faudra que je fasse des recherches sur elle quand j'aurais fini de m'installer ) Le campus était grand... Une tornade n'était pas censée être passé par ici et avoir tout détruit ? Tout était si propre et beau. On arriva après quelques minutes de marche près des dortoirs. Le surveillant m'ouvrit la porte et me parla enfin : << I have to go, find your room ! The papers who content all the information are on your desk.

Je me retournais vers lui en hochant la tête avec un sourire. Il avait les sourcils froncés et ajoutait But I have to warn you French boy, I'm watching you, done one bullshit and I'll get you kicked out of this school as quickly as you get here ! >> Je fis un pas en arrière et hochait la tête vivement. Et aussi tôt, il partit.La porte claqua derrière lui, et elle me ramena sur terre: mon esprit s'était égaré sur ce que le gardien avait dit, je comprenais pourquoi il l'avait fait. Après tout, je n'avais pas d'autre choix que de le comprendre. Je déglutis et pris mes bagages en main de nouveau. Le couloir était bondé, des étudiants se tenaient au milieu du couloir ou à des portes, parlant avec diverse personnes ( qui ne m'aspirait pas du tout confiance )

Malgré le fait que je ne devais pas juger par les apparences, je ne pus m'en empêché. ( Il faut me comprendre ) Tous les garçons que je pouvais regarder au coin de l'œil fumaient de la drogue, riaient sans gêne et regardaient tout le monde avec des rictus moqueurs.

Je baissais la tête en pensant devant les différents groupes, c'est ce qu'il fallait faire, ce que j'avais fait pour "survivre" dans mes autres écoles.

Et avec succès, les étudiants m'ignorèrent. Seul un garçon avec un skate me regarda et me fit un petit signe de la main ( je ne lui répondis pas et accéléra pour arriver devant ma porte ).

Je regardais le nombre sur la porte et je me confirmais à moi-même que je ne me trompais pas de salle. Je rentrais la clé et la tournai.

Elle ne tourna pas. Je me figeais et regardait vite fait autour de moi pour m'assurer de ne pas m'être ridiculisé dès la première minute. J'essayais de nouveau ( plus discrètement ) mais rien. Je levais mon regard vers le numéro sur la porte puis reculais légèrement pour examiner l'encadrement et, je vis une ardoise contre le mur, elle disait: " Don't try to come in, your are not good enough ". Toutes traces de vie quitta mon visage ( je pâlis, si vous n'avez pas compris ). Je men détournais immédiatement et regardait la porte en face. Je vérifiais ma clé et bingo ! La chambre 5, je me précipitais vers elle et l'ouvris.

Celle-ci se déverrouilla et je n'ais pas tardé à rentrer, je m'assurais de la fermé à clé pour ne pas être dérangé. ( ou pour ne pas me ridiculiser encore plus )

Je m'appuyais contre la porte et je constatais avec dégoût que les murs n'étaient pas insonorisé et que j'entendais l'agitation du couloir. Je fermais les yeux et essayais de me vider la tête. ( Je supportais très mal l'humiliation, je pouvais paniquer et faire une crise de panique ).

On m'avait prescrit plusieurs médicaments : je devrais aller les chercher avec mon ordonnance à la pharmacie la plus proche.

J'examinais la pièce dans laquelle j'étais. Il n'y avait vraiment pas grand-chose à part une armoire, un lit, un bureau et un petit canapé miteux avec plein de minuscules trous. La pièce était vraiment simple, mais je n'allais pas me plaindre. Je fis rouler mes valises contre le canapé et me glissais sur la chaise. Là, sur le bureau, se trouvait un petit dossier.

Quand je disais, petit, je mentais. Le livre faisait la taille d'un dictionnaire. Je tournais la première page et le titre m'apparut:

Rules of internal life of the boarding school, the campus and the university.

Important to read before making any changes to your room !


Je soupirais en réalisant que j'allais devoir lire l'intégralité du livre pour ne pas avoir d'ennuis à cause de ma chambre, j'avais tellement d'idées pour mon espace de vie, mais je sens que je n'aurais que deux ou trois idées que je pourrais reten
Je m'enfonçais dans mon siège, quand soudain, mon dossier se cassa et je manquais de tomber en arrière. J'arrivais à me lever avant qu'elle ne tombe à terre. Je l'examinai et la relevais, je ne pouvais rien faire pour la réparer ( j'étais très mauvais en bricolage, tout ce que je faisais avec mes mains qui touchaient aux meubles finissaient toujours par se détruire ). J'en achèterais juste une nouvelle quand j'irais au magasin.

Je m'assis lentement et avec méfiance, mais elle ne bougea pas, je soupirais de soulagement et une voix attirait mon attention. Un homme qui semblait avoir fumé ou juste s'être réveillé parlait et crié à propos du fait de laisser sa porte tranquille.

Je déglutis en repensant que je m'étais acharné contre sa porte et qu'il avait été déranger par ma présence. Je sortis mon téléphone et mes écouteurs et lançais ma musique pour ignorer les cris qui commençaient à s'élever dans le couloir.

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