chapitre 5

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Au fur et à mesure que les mois s’écoulent, la peur des captives augmente car la phase terminale approche à grand pas. Malgré leurs demandes quotidiennes, personne ne leur donne le moindre renseignement sur ce qui va se passer après l’accouchement. Elles se demandent si elles pourront garder leurs enfants ou si on compte les disséquer comme des grenouilles.

Même si les avis sont partagés quant à leur futur, elles se doutent qu’elles ne reverront pas leurs bébés. Certaines pensent qu’ils n’auront aucun scrupule à les tuer, étant donné qu’elles ne serviront plus à rien. Elles en connaissent trop pour pouvoir être relâché dans la nature. Ces hommes ne prendront aucun risque. L’ambiance se dégrade de jour en jour, elles dépriment et on les oblige parfois à se nourrir. L’agence gouvernementale ne tient pas à les laisser dépérir.

Nathalie est la seule à avoir encore de l’espoir, mais elle n’est pas traitée de la même manière que les autres. Plusieurs fois par semaine, des gardes la conduisent dans le bureau de Diezel. Ils passent de longues heures à discuter de peinture, littérature et de philosophie. Il fait venir des tableaux de l’extérieur afin qu’elle puisse les étudier. Au départ, la jeune femme pensait qu’il tentait d’abuser d’elle, mais elle s’est rendue compte que ce dernier voulait juste partager du temps avec elle. Il ne l’a jamais regardé avec un air lubrique. Nathalie sent beaucoup de respect et de sincérité en lui. En secret, il lui ramène souvent son fruit préféré : des fraises. Elle n’en fait qu’une bouchée, les dévorant avec avidité.

La nourriture qu’elle mange quotidiennement n’est pas très attrayante pour les papilles. Il s’agit de plats basiques sans saveur, contrôlés par un nutritionniste. La nourriture au campus universitaire était d’un tout autre niveau. Elle n’aurait jamais cru que le self de l’université lui manquerait à ce point. Fini les steaks frites !

Tout en engloutissant une fraise dans le bureau du docteur, elle ne peut s’empêcher de lui poser une question. Elle lui brûle les lèvres depuis un certain temps.

- Pourquoi as tu continué à t’engager dans cette histoire quand tu as su de quoi il s’agissait ? Tu n’es pas comme les autres.

- On ne peut pas dire non à Cross. Si j’avais exprimé la moindre pensée dans ce sens, il m’aurait fait disparaitre sans le moindre scrupule. Ce genre de personne ne s’embarrasse pas de personnes inutiles.

- C’est comme nous ! Nous avons de la valeur jusqu’à l’accouchement. Après… qui sait ce qui adviendra. Mais qui est donc ce directeur et pourquoi nous en veut-il autant?

- A la fin de mes études, j’avais beaucoup de difficultés à trouver un travail. Le secteur médical est assez bouché en ce moment. Il avait entendu parler de ma thèse. Il m’a proposé un contrat que je ne pouvais pas refusé. Mais ce que j’ignorai, c’est qu’en signant, je lui vendais mon âme. Je travaille avec lui depuis plusieurs années et j’ignore toujours tout de lui.

- Mais pourquoi est il aussi obstiné par cette... quête ? demande Nathalie, cherchant le mot exact.

- C’est une histoire de famille qui remonte à des générations. Sa famille est très croyante et voue une véritable haine à Satan. Pour eux, il ne s’agit pas d’un mythe ou de religion. Ils ont dépassé ce stade depuis longtemps. Je ne connais pas toute l’histoire, c’est un homme très secret.

- Mais qu’avez vous appris ?

- D’après ce qu’on raconte, un de ses ancêtres aurait fait un pacte avec Satan lui même. Je ne sais pas quel a été le prix à payer mais il semblerait que Satan se soit joué de lui et qu’un évènement horrible se serait produit. Depuis ce jour, sa famille a comme unique but de trouver un moyen de se racheter et de faire payer Satan.

- Mais c’est n’importe quoi ! Il peut s’agir d’une histoire montée de toute pièce et il baserait sa vie sur des racontars qui se sont transmis de génération en génération ! s’exclame Nathalie, n’arrivant pas à le croire.

- Peut être bien. Mais apparemment des personnes hauts placés l’ont cru car c’est Peter Cross qui a crée cette agence. On s’est beaucoup moqué de lui mais je pense que maintenant les gens doivent lui prêter une réelle attention.

- Comment nous a t’il retrouvé ?

- Il croit en beaucoup de choses, comme le fait que l’histoire de l’humanité est déjà écrite et que cette rencontre était prédestinée. Tout ce que je sais, c‘est que c’est son homme de main Mr Constantine qui vous a traqué. Il est très doué et je dirai même que c’est le meilleur dans son domaine. Méfies toi de lui !

Un garde frappe à la porte. Ils sont restés près de deux heures ensemble et il doit la ramener dans sa cellule. Nathalie n’a pas vu le temps passé. Au moment où elle se tourne pour ouvrir la porte, Diezel attrape son bras et lui murmure au creux de l’oreille :

- Il existe un moyen pour s’en sortir, faites-moi confiance !

Nathalie écarquille les yeux, n’en revenant pas. Elle meurt d’envie de le questionner mais le docteur lui fait comprendre, d’un mouvement de la tête, qu’il abordera le sujet lors d’une prochaine entrevue. Quelque peu récalcitrante, Nathalie sort du bureau et suit le garde à travers les longs couloirs. La jeune femme se demande où Diezel voulait en venir. Elle sent qu’elle va se triturer les méninges pendant de longues heures. La jeune femme n’est pas prête de trouver le sommeil, en tout cas pas tant qu’elle n’aura pas eu plus d’explication.

Lorsqu’elle rejoint sa cellule, Catherine et Janice viennent la rejoindre. Les trois jeunes femmes ont sympathisé et se considèrent comme des amies, se serrant les coudes dans les moments difficiles. Nathalie sort de ses poches deux fraises et les donne à ses amies. Suivant les conseils de Diezel, elle ne leur révèle pas sa nouvelle découverte. Mais leur raconte qu’il l’a suit de façon plus approfondie que les autres car Nathalie est celle qui est diagnostiqué comme la plus faible psychologiquement. Janice a du mal à y croire et fait la moue avant de désigner Amy. La jeune femme allongée sur le sol, griffonne sur son bloc note, tout en sifflotant gaiement. Elle agit comme une petite fille de 13 ans.

- Il est vraiment nul ce docteur. Si quelqu’un a besoin d’aide, c’est plutôt Amy. Elle est complètement à coté de ses pompes.

Nathalie se contente d’hocher la tête, ne souhaitant pas leur mentir d’avantage. Elle aimerait pouvoir parler librement et partager les informations qu’elle a apprises. Mais elle sait que tous leurs faits et gestes sont étroitement surveillés. Elle ne veut pas que le docteur ait des ennuis à cause d’elle. Les entretiens qu’elle a avec lui sont une véritable bouée d’oxygène. Diezel parait être une personne sur qui on peut compter.

Des vigiles font irruption dans la pièce et emmènent Amy avec eux. La jeune femme se laisse faire, les yeux dans le vague. Nathalie et ses deux amies se demandent souvent si elle est consciente de ce qui lui arrive. Amy donne l'impression d'être une coquille vide, que son esprit est très loin de son corps. Un robot capable d'exécuter uniquement les tâches les plus basiques. Nathalie ne serait pas étonnée que sa camarade de chambrée s'envole sous une bourrasque de vent. Elle semble si fragile, comme si elle était faite en papier.

Au bout de quelques instants, Janice remarque quelque chose près du lit de l'absente. Elle ne peut s'empêcher de s'en approcher. Il s'agit du boc note sur lequel Amy passe son temps à griffonner.

Catherine et Nathalie la rejoignent rapidement, mais ne partagent pas son envie de fouiller les affaires d'Amy. Elles tentent de lui faire comprendre que ce n'est pas correct d'agir ainsi.

- Tu ne devrais pas toucher à ça, ça ne te regarde pas. Elle a le droit d’avoir son intimité dit Catherine

- De l’intimité ! Tu as vu où on vit ! Et puis on s’ennuie tellement ici. Je veux juste voir ce qu’elle trafique avec son calepin.

Nathalie et Catherine se regardent, pesant le pour et le contre. Finalement la curiosité finit par l'emporter. Elles s'assoient après un regard dans la direction de Sandra et de Carla, afin de s'assurer que ces dernières ne les observent pas. Les deux jeunes femmes sont comme à leur habitude dans leur coin et discutent à voix basse, donnant l'impression qu'elles fomentent une conspiration.

Les trois quarts des pages du bloc note sont déjà entamées. La qualité des dessins diffère selon l’état dans lequel la jeune fille se trouvait. Certains sont des brouillons, d’autres des dessins plus travaillés. Amy possède un véritable talent. On y voit des croix en sang, des églises avec des gargouilles vivantes. On y voit également un autoportrait d’Amy, accrochée à une croix. Elle semble heureuse tandis que du sang dégouline le long de ses paumes percés. Mais ce qui surprend le plus Nathalie, ce qui lui coupe sa respiration, c’est que le dessin ressemble énormément à l’œuvre d’Erk Martens : le combat de l’apocalypse. Elle se demande comment Amy a pu réaliser un tel dessin car Nathalie est la seule à avoir accès au bureau de Diezel.

Lorsque le docteur rencontre les autres femmes, c’est toujours à l’infirmerie. Nathalie ne dit rien à ses deux camarades. C’est un mystère qu’elle aimerait résoudre par elle-même. La jeune française commence à croire qu'Amy n'est peut-être pas aussi folle qu'elle le parait. Satan lui parle peut être dans sa tête. Mais si c’est le cas pourquoi cette œuvre en particulier ! Qu’est-ce que cela signifie ? Nathalie se doute qu’il ne s’agit pas d’une coïncidence et qu’il existe une signification derrière tout ce micmac. Elle compte bien creuser la question. Le bon côté, c’est qu’au moins elle n’a pas le temps de s’ennuyer avec toutes ces questions qui lui torturent l’esprit.

Une semaine plus tard, bureau du directeur Cross. Ce dernier est assis confortablement et a les yeux rivés sur son aquarium, regardant les poissons s'agiter dans l'eau. Cela a toujours eu don de calmer ses nerfs et de lui permettre de s'évader. Mais ce soir, il conserve une partie de sa concentration afin d'écouter son interlocuteur. Il s'agit d'un consultant aux dents longues du nom de Walter Banks. C'est un homme d'une vingtaine d'année qui se croit le centre du monde. Peter a l'impression de voir le reflet de son fils en Walter et se demande si les jeunes d'aujourd'hui, ne sont pas tous aussi pourris les uns que les autres. Mais cela importe peu au directeur qui veut juste mener sa mission à terme. Les petites manipulations politiques ne l'amusent guère. Il préfère laisser cela à ceux qui ont du temps à perdre.

Constantine est également présent, sur ordre du directeur afin d’intimider le jeune arriviste. L’agent reste au fond de la pièce, les bras repliés contre sa poitrine, se fondant dans le décor. Le jeune homme écoute la conversation sans faire le moindre commentaire. Ce n'est pas son genre et il n'aime pas intervenir dans des débats administratifs. Il reste un homme d'action avant tout.

- Est ce que vous comprenez bien ce que tout cela signifie Monsieur Cross? demande Walter, se rendant compte que le directeur ne l'écoute pas.

Cross pousse un long soupir avant de se tourner vers le consultant, tout en jetant par la même occasion un rapide coup d’œil à sa montre. Cela fait plus de vingt minutes qu’il perd son temps à l’écouter alors qu’il pourrait l’utiliser de façon plus constructive. Il le regarde droit dans les yeux jusqu'à ce que le visiteur finisse par baisser les siens. Cross ne savoure même pas sa petite victoire, son interlocuteur est insignifiant pour lui. Il pose ses paumes sur la table, se tenant bien droit avant de dire :

- Vous pensez que je suis stupide ? Vous croyez que j’en suis arrivé là en claquant des doigts peut être grogne Cross entre ses dents.

- Non, bien sur que non. Je ne voulais pas me montrer irrespectueux balbutie Walter, qui déglutie avec peine.

- Je sais très bien où vous voulez en venir. Ca fait près de vingt minutes que vous me cassez les oreilles.

Constantine constate que Walter est assez intelligent pour se taire et baisser les yeux. Il se dit que finalement le consultant va peut-être réussir à sortir de cette pièce en un seul morceau. S’il existe une chose que Peter déteste, c’est d’être interrompu. Cela a tendance à le plonger dans une colère noire. Cross se lève de son fauteuil et arpente le bureau de long en large, les mains serrées dans le dos.

- Ce que je ne comprends pas par contre, c'est pourquoi vous venez m'ennuyer avec vos histoires financières. Je gère cette organisation de la meilleure des manières possibles et je pense avoir fourni certains résultats.

- Je ne suis que le messager, monsieur.

- Bien sûr, bien sûr! Je sais bien comment fonctionne la machine dit le directeur, sur un ton las, ne voulant pas débattre sur ce sujet.

- Pour faire simple, vous coûtez énormément d'argent. Les membres prennent des risques en investissant sur vous. Pour le moment, les résultats ne sont pas à la hauteur de leurs espérances.

- Je l'ai déjà expliqué plus d'une centaine de fois. Il faut patienter jusqu’aux naissances. Je pense avoir fourni des preuves irréfutables.

- Ce ne sont que des présomptions et je dois vous avouer que certaines personnes commencent à douter de votre mission.

Cross s'immobilise comme si on l’avait frappé au visage et lance un regard noir à Walter, avant de s'avancer vers lui d'une démarche agressive. Le consultant ne sait plus où se mettre. Des gouttes de sueur dégoulinent de son front et il commence à regretter d’être venu. Le consultant jette un regard implorant à Constantine, mais ce dernier ne bouge pas d'un cil. L'agent est entièrement loyal envers Peter Cross et le soutiendra, quoi qu’il arrive. Le directeur s'arrête tout près de Walter, trop près au gout de l’analyste et pointe un doigt menaçant dans sa direction.

- Je ne permettrai à personne de critiquer mon travail. Cette mission, je compte bien la mener à terme. N'essayez même pas de me mettre des bâtons dans les roues. Vous le regretterez amèrement.

- Je ne fais que transmettre un message bégaye Walter, qui ne sait plus comment s'y prendre.

- Vous l’avez déjà dit ! Eh bien, vous allez en transmettre un autre. Dites leur de me laisser trois semaines. Les bébés seront nés et je suis sûr que vous obtiendrez tous les résultats que vous souhaitez. Si je me suis trompé, vous pourrez toujours me virer. Mais si j'ai raison, là, vous aurez intérêt à me laisser travailler à ma manière. Maintenant, si cela ne vous dérange pas, j'aimerai pouvoir travailler en paix, sans avoir un insecte sur mon dos. Je n’aimerai pas à avoir à vous écraser !

Le jeune consultant, qui au départ, paraissait si sûr de lui avec ses manières pédantes, ne se fait pas prier. Il se lève rapidement avant de se diriger d’une démarche gauche vers la sortie. Le directeur ne le regarde pas prendre la porte, les yeux rivés sur son aquarium. A peine, l’analyste a-t-il disparu que Cross pousse un long soupir, laissant ses nerfs se calmer. Puis, il se tourne vers la seule personne en qui il a confiance.

- Alors, Comment on s’en est sorti d’après vous ? Demande Peter

- C’est des pourris mais ça ne date pas d'aujourd'hui. Vous pensez vraiment qu'ils sont prêts à tout saboter alors que nous sommes si prés du but.

- La nature humaine est très étrange. Les dirigeants ont investi beaucoup d'argent et ce n'est pas par bonté d'âme. Ce sont de véritables sangsues, prêts à tout pour atteindre leur but. Pour eux, nous sommes un centre de coût et non de profits. Ils ne savent pas voir à long terme.

- Nos jours sont donc comptés alors !

- Cela suffira et surtout, gardez tout ça pour vous. Il est fort probable que nous ayons des espions parmi nous.

- Vous me connaissez, je suis toujours muet comme une tombe dit Constantine, en affichant un petit sourire, complice.

Cross prend une petite boite à coté de l'aquarium. Il s'agit de nourriture pour poisson sous forme de flocons. Il verse quelques poignées dans l'eau. Les poissons sont vite attirés par la nourriture et se précipitent pour tout gober. Le directeur les regarde se nourrir pendant quelques instants, ne se lassant jamais de ce spectacle avant de se tourner vers son bras droit.

- Vous vouliez aussi me parler d'autre chose, si je ne me trompe pas.

Constantine fait la moue, mal à l'aise. Cross plisse les sourcils, habitué à ce que son adjoint lui dévoile le fond de ses pensées. L'agent hésite un court instant avant de finir par exprimer ce qu’il a sur le cœur. De toute façon, il n’a jamais rien caché à son père de cœur.

- Cela concerne Diezel. Je sais que vous êtes proches de lui, mais depuis un certain temps, il agit de façon étrange.

- Que voulez vous dire? demande Cross, curieux.

- Il passe beaucoup de temps avec une des captives. Ses rapports à son sujet sont vagues. Il est distant et reste enfermé dans son bureau. J'ai essayé de le sonder mais il est doué pour endormir les gens. Je ne saurai pas l'expliquer, mais il est louche. Vous savez que je n’aborderai pas ce sujet si je n’étais pas sûr de moi. C'est peut être juste mon instinct, mais je pense que l'on devrait agir avant qu’il ne soit trop tard.

Le directeur se contente d’hocher la tête en silence, avant de dire :

- Vous savez que je le connais depuis longtemps.

- Oui, monsieur. Et cela me coûte de devoir vous en parler.

- Je ne vous ai jamais raconté comment j’ai fait sa connaissance ? demande Cross, en se rasseyant derrière son bureau.

- Non, monsieur répond Constantine avant de s'assoir en face de lui.

- Il y'a quelques années, j'ai fait parti d'un groupe d'intervention militaire. J'avais besoin de dépaysement, de quitter le climat étouffant qui régnait dans ma famille. Lors d'un raid en Afrique, j'ai été blessé par l'explosion d'une grenade. Tout le monde pensait que je ne remarcherai jamais. La seule personne qui s'est battu pour moi était un jeune homme qui venait de finir ses études.

- Diezel !

- Exact ! Sans lui, je ne serai pas là aujourd'hui. Nous avons fini par devenir proches et je lui ai raconté toute l'histoire de ma famille. Il ne m'a pas ri au nez comme tous les autres. Il m'a cru et n'a cessé de m’aider depuis. Il a toujours été autant investi que moi dans ce projet. Alors, je pense qu'il mérite le bénéfice du doute.

- Oui, monsieur, vous avez raison répond Constantine, en regrettant ses paroles.

- Mais par mesure de sécurité, placez tout de même un micro dans ses appartements et son bureau. Tenez-moi informé de la suite.

- Ce sera fait, monsieur dit Constantine, avant de se lever et de prendre congé.

Une fois seul, le directeur réfléchit aux différentes difficultés qu'il rencontre. La malédiction de sa famille semble le hanter et lui pourrir la vie. Il commence à se demander si Satan ne serait pas en train d’agir dans l’ombre pour mettre en échec sa mission sacré. Le directeur sait qu'il est sur la dernière ligne droite. Rien ne doit lui échapper où ses ennemis s'empresseront de de détruire tout ce pour quoi il s’est battu.

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