Samedi 09 mars 2019

Une minute de lecture

Plus qu'un choix misanthrope, mon absence de vie sociale est surtout le résultat de ma discrétion maladive.

Je n'ai pour ainsi dire plus aucune famille. J'ai certes encore quelques amis dont certains sont même très chers à mon cœur. Mails ils sont tous très loin. Donc, je ne vais vers personne.

J'ai cette crainte quasi pathologique de déranger ceux que j'aime. De les inquiéter avec des problèmes auquel de toute façon ils ne pourraient pas apporter de solution. Alors je me tais et je reste à l'écart. Je m'emmure jour après jour dans un silence de plus en plus intense et dont je n'arrive plus à sortir.

J'en suis au point où je ne sais même plus comment faire pour aller vers les autres ou demander de l'aide. L'isolement est devenu comme une seconde peau. Et si je veux être honnête avec moi-même, c'était déjà le cas avant notre déménagement ici quand j'avais encore des amis à proximité.

Et je suis seule même dans mon propre couple. Vivre avec quelqu'un mais ressentir autant de solitude et avec une telle violence est à la fois triste, douloureux et pathétique.

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