J'aimerais pouvoir écrire ces quelques phrases journalières sur une belle vie remplie de belles choses au lieu de parler de lui en permanence. Je déteste ça... A mon sens, parler des autres est rarement constructif. Pourtant plus je pense à ce que j'ai rédigé hier et plus je me dis que c'est une des raisons d'être de ce projet. Garder une trace de tout ce qui est arrivé pour m'interdire tout oubli.

Et forcément, pour l'instant, il occupe la place centrale dans ma vie, j'imagine qu'il est donc normal qu'il ait le même espace dans mes textes. J'espère bien décrocher un boulot rapidement et avoir des choses plus positives à raconter.

Néanmoins... depuis hier, il y a un souvenir qui me reviens. C'est une de ces "méthodes", s'il faut les appeler comme ça. Je sais confusément que ce n'était pas la première fois qu'il l'a utilisée. Mais je n'ai plus le souvenir des fois précédentes. Juste celui-ci qui me revient aujourd'hui fort et clair. Et je tiens vraiment à le consigner.

C'était le jour de Noël, soit le lendemain de LA remarque. Quoiqu'il en dise, il savait d'une certaine manière qu'il était en défaut. De mon côté, je restais à l'écart parce que je n'avais pas du tout envie d'interagir avec lui. Alors, il a pris le premier prétexte qu'il a trouvé, une toute petite trace oubliée dans une tasse, pour me faire une scène. Disproportionnée ne serait pas assez fort. Démesurée... Épique !

Il m'a insultée, rabaissée et m'a même attaquée sur un des sujets qui me touche le plus : ma non -maternité. Il m'a dit "Je suis content qu'on n'ait pas d'enfant ensemble. Tu serais une mère exécrable. Je préfèrerais faire un gosse à la première venue dans la rue plutôt qu'à toi." Uniquement pour me blesser. Heureusement pour moi, j'ai rangé ces mots dans un coin de ma tête et je les ai oubliés. Jusqu'à aujourd'hui.

Et tout ça pour quoi ? Pour me faire ramper et mendier un pardon qui n'avait pas lieu d'être et que dans sa grande mansuétude, il m'a accordé. Il a ainsi retourné la situation passant de "en tort" à "en droit" sans que rien n'ai été régler. Ni vu, ni connu, je t'embrouille.