La punition

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Margot se préparait pour un week-end sous le signe de l'inconnu. Elle avait dû raconter dans le détail à Madame Solange ce qui s'était passé à la brasserie, pour que Monsieur et Madame de Villedieu demandent à l'avoir pour le samedi soir. Elle voulait absolument savoir avant d'accepter cette demande. Et le récit de Margot, qui n'avait omis aucun détail, la fit accepter volontiers.

-- Toutes celles à qui c'est arrivé ont dû être punies, la première fois. En dehors d'ici, elles n'acceptaient pas que mes invités les traitent de la sorte. Elles pensaient qu'elles n'étaient esclaves que lorsqu'elles venaient ici. Toi... Toi, Esclave M, tu es différente. C'est pour ça que je vais accepter leur demande, alors que d'autres, en si peu de temps, n'auraient pas été prêtes.

Margot tremblait presque de peur. Elle s'était habituée aux soirées de Madame Solange. Et même si les invités pouvaient faire absolument ce qu'ils voulaient d'elle, la présence de Madame Solange et de Valérie, ainsi que celle de Géraldine, la mettait en confiance. Cette fois, elle n'aurait aucun garde-fou, personne à qui s'accrocher. Elle serait seule, absolument seule, telle une biche parmi une meute de loups.

-- Mais ne te trompe pas, Esclave M, rajouta Madame Solange. Il ne s'agit en rien d'une récompense. Ce n'est pas une manière de te dire que je suis fière de toi et que je compte être plus souple avec toi. Cette soirée sera un test. Passe-le avec succès et tu deviendras Servante. Échoue... Et... Mais je pense que tu ne préfères pas le savoir.

-- Servante? demanda Margot.

-- Oui, Servante. Nous en reparlerons plus tard. Et ne prononce ce mot devant aucune de tes amies esclaves, même Géraldine.

-- Bien, Madame Solange.

Et elle était repartie, pleine d'angoisses et de questions auxquelles elle savait déjà qu'elle n'aurait aucune réponse. Sa soirée de fin de "repos" fut des plus animées. Rapidement, elle avait retrouvé les doigts sûrs et épais de Monsieur Grimm. Tout en se faisant caresser, ou pincer, voire claquer, elle avait mis un point d'honneur à garder un service parfait. Ce qui lui avait valu quelques baisers tendres, ainsi que de se faire prendre par trois reprises au milieu de l'assemblée, par trois hommes qui, semblait-il, avaient attendu ce moment depuis plusieurs jours. Une fois de plus, elle avait fait grande impression, et chaque soir elle était l'esclave qui était la plus sollicitée. Avec Géraldine, après les soirées, elles dormaient toujours l'une contre l'autre. Mais exténuées qu'elles étaient, il ne se passait rien. Leurs corps étaient fourbus, vidés de toute libido. Et ces caresses presque platoniques les rapprochaient encore l'une de l'autre. À l'amitié déjà sans faille qu'elles avaient nouée venait s'ajouter une grande tendresse qui faisait qu'elles s'endormaient apaisées. Et Margot, même si elle ne devait pas parler du statut de Servante dont elle ne connaissait rien, avait raconté à Géraldine le passage de la brasserie, puis la demande du couple.

-- C'est peut-être une chance, lui dit Géraldine, un bras par dessus Margot, une main délicatement posée sur son sein.

-- Madame Solange m'a dit que je ne devais pas voir ça comme une récompense.

-- Normal. Nous sommes des esclaves. Nous n'avons pas à être récompensées, puisque tout ce que nous faisons est tout simplement notre rôle.

-- Ça t'est déjà arrivé d'être demandée chez des invités de Madame Solange?

-- Non. Et c'est même la première fois que j'entends que c'est possible. Ce qui fait de toi quelqu'un d'encore plus spécial... dit-elle en serrant Margot un peu plus fort contre elle.

-- J'ai peur, lança Margot.

-- Moi aussi, j'ai peur. Tous les jours. Et j'aurai encore plus peur samedi, lorsque tu ne seras pas là avec moi.

Puis le samedi arriva. Elle dut prendre quelques heures sur son travail pour être prête à 16h. Sans grande surprise, elle dut à nouveau monter à l'arrière du camion, nue, attachée, derrière exactement les mêmes meubles que la première fois. Lorsque le camion s'arrêta, elle fut pourtant étonnée de voir Madame Solange elle-même la détacher. Elle lui passa un collier en cuir, assez large. Margot n'eut que le temps d'apercevoir ce qui y était gravé: "Esclave en prêt". Voilà ce qu'elle était, ce soir. Elle n'eut pas vraiment le temps de philosopher là-dessus. Sans un mot, Madame Solange lui attacha les mains dans le dos. Les menottes étaient elles aussi en cuir, reliées par une solide chaîne. La même chose lui fut passé aux chevilles, puis Madame Solange accrocha une laisse à son collier.

-- Ce soir, Esclave M, tu es prêtée. Tu vas donc devoir te surpasser, mais surtout n'oublie pas une chose: tu leur appartiens jusqu'à demain matin. Tu auras donc envers eux et leurs invités le même respect que si c'était moi.

-- Oui, Madame Solange, répondit-elle d'une petite voix qui trahissait sa peur.

-- Ne t'avise pas de les décevoir, ce serait me décevoir à mon tour. Et tu sais que je n'aime pas être déçue, hein?

-- Parfaitement Madame Solange, fit-elle en sanglotant.

-- Tu as peur?

Margot ne répondit que d'un hochement de tête, le regard sur le sol froid du camion.

-- C'est très bien. Ça t'évitera de faire des bêtises. Allez viens.

Madame Solange tira sur la laisse et l'entraîna vers la lumière. Rapidement, elle remarqua qu'ils s'étaient garés à l'arrière de la maison. Ils étaient toujours en ville, mais le bâtiment était grand, le jardin encore plus. À la porte d'entrée se tenait Madame de Villedieu. Elle vint à leur rencontre, accompagnée d'un homme qui semblait être le majordome, en souriant à Madame Solange. Elles se firent la bise, de façon très formelle, sans aucune chaleur. Madame de Villedieu n'eut pas un regard pour Margot et dit simplement à Bastien, le nom de l'homme, d'amener "ça" à sa couche.

À petits pas entravés par les chaînes, elle quitta donc Madame Solange, le cœur prêt à exploser, pour être dirigée vers le garage. Dans cette pièce froide avait été installé un panier pour chien dans un coin, auprès duquel il y avait une gamelle remplie d'eau, et l'autre de céréales. Une fois à l'abri des oreilles et des yeux de sa patronne, Bastien la prévint:

-- S'il vous plaît, Mademoiselle. Ne résistez pas. Laissez-vous faire, ce sera le meilleur moyen pour que ce ne soit pas trop pénible.

Alors qu'il lui retirait la laisse pour la remplacer par une chaîne dont l'autre extrémité était fixée au mur, Margot lui fit un regard de chien battu. L'homme en fut attendri, mais il ne put faire autrement que de jouer son rôle prévu. À tel point que Margot se demanda s'il n'était pas lui-même esclave du couple. Il la laissa un instant et ouvrit un tiroir de l'établi. Margot eut bien du mal à comprendre ce qu'il tenait dans la main lorsqu'il revint vers lui.

-- Je dois vous installer ça. À la base, c'est une ceinture de chasteté, mais ils ont rajouté un plug pour chaque... orifice. De façon à ce que vous soyez bien ouverte lorsqu'ils vous présenteront aux invités.

Margot ne put s'empêcher de lâcher un gémissement de plainte. Mais Bastien dévissait déjà la partie de l'entre-jambe équipée des deux plugs et l'intima gentiment de passer ses pieds dans le cercle en métal. Margot s'exécuta, un peu à contrecœur, puis il remonta le tout jusqu'à ses hanches. Il resserra le cercle de façon à ce qu'il s'agrippe bien aux hanches de Margot, puis rabattit la partie centrale entre ses cuisses.

Il eut beau prendre son temps, avoir des gestes doux, et même appliquer une noisette de lubrifiant sur sa fente et sa rondelle, l'insertion des deux plugs à la fois fit pleurer Margot. Lorsqu'il revissa le devant pour fixer cette partie au cercle qui serrait ses hanches, elle sentait les deux objets la remplir comme rarement, au point qu'elle n'osait plus bouger, à peine respirer. Elle entendit le clic d'un cadenas qu'il avait posé sur le devant et l'empêcherait, quand bien même elle réussirait à passer ses mains sur le devant, de dévisser la partie centrale et se libérer des jouets.

Lorsque Bastien se recula d'elle pour aller ranger la clé dans le tiroir, elle remarqua sa bosse, son sexe étirant son pantalon. Il remarqua son regard et revint près d'elle.

-- Excusez-moi, mais vous êtes si belle. Les invités de Monsieur et Madame auront beaucoup de chance, ce soir.

-- Vous... Vous êtes leur esclave, aussi?

-- Leur soumis, précisa Bastien avec un petit sourire gêné. Je les ai connus par l'intermédiaire de leur fille aînée.

-- Parce qu'ils font ça en famille? demanda Margot, dégoûtée.

-- Non, pas exactement. Monsieur et Madame ont découvert ce monde lorsqu'ils sont tombés par hasard sur les pratiques de leur fille. De ce qu'ils m'ont raconté, ils ont mis du temps avant d'accepter cela. Le fait qu'elle soit domina et non soumise a sûrement aidé. Monsieur et Madame sont fiers de leur statut social et n'auraient jamais accepté que leur fille se mette à genoux. Elle m'a amené à eux pour leur anniversaire de mariage et depuis, je suis heureux à leurs côtés.

Margot n'en revenait pas. Cet homme d'environ la quarantaine qui commençait à peine à griser avait un visage et une allure qui aurait pu lui valoir une jeune et belle Maîtresse plutôt que ce couple de près de 30 ans ses aînés!

-- Vous devriez vous asseoir, l'attente va être longue, lui dit-il pour couper la conversation.

Il en avait déjà trop dit. Les esclaves prêtées n'étaient pas sensées savoir quoi que ce soit sur les Maîtres des lieux. Il l'aida à s'agenouiller dans le panier, puis lui proposa un peu d'eau à laper avant de reposer la gamelle.

-- J'essayerai de passer régulièrement, pour vous aider à vous hydrater et à vous sustenter.

Puis il sortit. Margot resta longtemps seule dans l'obscurité, apeurée, incapable de réfléchir, d'anticiper ce qui allait se passer. La porte s'ouvrit brusquement et elle sursauta. Elle vit Madame de Villedieu s'avancer vers elle avec une sorte de sourire mauvais.

-- Voilà la petite garce! s'exclama-t-elle. On se sent un peu plus à sa place, maintenant, hein?

-- Oui, Madame, répondit simplement Margot en évitant soigneusement de croiser son regard.

-- Tu as bien de la chance d'être si mignonne. Sinon, au lieu de t'emprunter, on aurait posé une plainte auprès de Solange. Et j'aime autant te dire que tu aurais encore eu quelques jours de repos pour t'en remettre.

-- Je vous remercie de votre sollicitude, Madame. Je ferai mon maximum pour que vous ayez une autre image de moi et me faire pardonner mon impudence de l'autre jour.

-- Oh ça, oui, tu vas te faire pardonner! Et huit fois, même!

Margot releva la tête, surprise.

-- Nous avons invité trois couples d'amis à qui nous avons raconté nos mésaventures avec toi. Ils ont hâte de te rencontrer. Ils ne font pas encore partie du club de Solange, mais j'espère bien qu'après ce soir, ils rêveront de nous rejoindre dans nos soirées! Alors pas de faux pas, Esclave M.

-- Je ne vous ferai pas regretter de m'avoir donné cette chance, Madame.

-- Je n'en attends pas moins de toi.

Sur ce, elle repartit et laissa Margot seule à nouveau. Par trois fois, elle eut la visite de Bastien qui lui amenait la gamelle d'eau ou de céréales à la bouche. À chaque passage, elle se sentait de plus en plus dilatée. Lui se remettait à bander presque aussitôt qu'il entrait dans le garage. Et la dernière fois qu'il vint pour la chercher, elle sentit clairement un filet de cyprine couler entre ses cuisses.

Il la leva et lui posa un fouloir sur les yeux. Elle n'y voyait strictement plus rien et se rendit compte que tout ce qu'il lui restait, c'étaient ses sensations. Rapidement, elle ne fut plus qu'une chatte et un anus remplis, dégoulinant, pulsant. Il lui ouvrit la bouche et elle sentit une boule. Il serra la lanière derrière sa tête, sous ses cheveux, et sa salive se mit à couler aussi. Il remit enfin la laisse et la tira doucement. Mais dès les premiers pas, elle fut assaillie par un orgasme aussi violent qu'inattendu.

Il la soutint un instant, pour ne pas qu'elle tombe, et attendit sagement qu'elle se remette. Enfin, ils reprirent leur marche. Il lui indiquait les pièges, ou lorsqu'il fallait tourner à droite ou à gauche. Mais il n'avait pas le droit de la toucher pour l'aider à se diriger. Heureusement, la fête se passerait au rez-de-chaussée. Il l'envoya dans une pièce apparemment vide où il faisait bon. Sur sa droite, un feu crépitait et faisait frissonner son corps d'un certain plaisir. Bastien la prévint d'un obstacle et elle buta doucement contre ce qui lui semblait être une table basse ronde. Il l'aida à y monter, devant la porter et poser ses mains sur elle. Ce contact la fit frissonner encore. Bastien avait une poigne douce et solide et la souleva presque sans peine. Enfin, il l'aida à se mettre à genoux au centre de la table.

-- À plus tard, Mademoiselle, lui souffla-t-il avant de s'écarter.

Sans pause, la voix un peu criarde de Madame de Villedieu retentit dans la pièce:

-- Mes amis, voici Esclave M, une des plus belles pièces du club dont nous vous vantons les mérites depuis un moment.

Margot fur surprise. Elle avait pensé que les invités n'étaient pas arrivés. Au contraire, ils étaient restés silencieux et elle était là devant eux, les orifices remplis et juteux, les yeux bandés, les dents plantées dans une boule qui l'empêchait d'avaler sa salive qui coulait sur sa poitrine. Se sachant en public, elle fit en sorte de bien se tenir. La représentation commençait et si elle voulait bien s'en sortir, elle devait leur offrir une prestation de grande qualité. Les mots de Madame de Villedieu furent suivis par des petits applaudissements, puis elle reprit la parole.

-- Comme vous le savez, il ne s'agit pas, ce soir, de la soumise de l'un ou l'autre. Les règles changent donc légèrement: carte blanche. En ayant tout de même en tête que nous devrons la rendre en état de marche à sa propriétaire!

L'assemblée ricana, Margot crut mourir. Il n'y aurait donc que Bastien, dans cette maison, pour être un peu gentil avec elle? Était-il encore dans la pièce, d'ailleurs?

-- Toutefois! reprit Madame de Villedieu. Nous vous avons raconté la façon dont elle nous a traités, en public, dans une brasserie où nous allons pourtant régulièrement. Nous comptons donc sur vous pour lui faire comprendre son erreur. Et par la même occasion, la rendre à sa propriétaire encore plus docile qu'il y a quelques jours. À cet effet, vous trouverez dans le placard du fond tous les ustensiles capables de lui remettre les idées en place.

-- Avant que l'on continue l'apéritif, entama Monsieur de Villedieu, nous souhaitons vous demander si vous préférez qu'elle vous voie ou pas. Nous ne doutons pas que certains pourraient vouloir garder un certain anonymat et nous le comprendrons. Je propose donc un vote à main levée. Qui est pour qu'on lui retire le bandeau?

Margot entendit des bruits de tissu, des chuchotements qu'elle n'arrivait pas à comprendre. Quelques secondes plus tard, le vote semblait clos et on lui retira le bandeau. Elle vit Monsieur de Villedieu lui sourire, puis le reste de l'assemblée. Il y avait là quatre couples, tous accompagnés d'une ou d'un soumis. Bastien s'était installé aux pieds de Madame de Villedieu, toujours habillé. Elle était la seule nue. Et pourtant, ce ne fut pas les personnes présentes qui attirèrent son attention, mais le placard ouvert. En plein centre, mis en évidence, se trouvait un fouet. Elle ne réussit même pas à le fixer plus d'une seconde. Son cœur marqua un temps d'arrêt et elle décida qu'il valait mieux regarder le sol. La peur la figeait et elle en oublia même les jouets plantés en elle.

L'apéritif repris rapidement. Les soumis et soumises se mirent à servir des verres, des amuse-gueules, et elle restait là, au milieu de la table, telle une statue que personne ne regardait, ou presque, jusqu'au moment où Madame de Villedieu vint la chercher. Elle tira sur la laisse pour la faire descendre de la table et Margot ne sut pas vraiment comment elle avait fait son compte pour ne pas s'étaler de tout son long sur le sol. Elle fut conduite près du placard ouvert et son fouet menaçant, bien que magnifique. Ce n'est qu’à ce moment-là qu'elle remarqua les chaînes accrochées au mur. Madame de Villedieu lui retira la ceinture et elle y fut attachée, bras et jambes ouvertes, une fois la longueur des chaînes adaptée à sa taille.

Margot bavait de plus en plus, son regard apeuré se posait sur les spectateurs, comme si elle allait trouver quelqu'un pour la sortir de là. Bientôt, plus personne ne parlait et tout le monde s'était rassemblé autour d'elle. Madame de Villedieu retira sa veste et alla au placard. Le redouté fouet était dans sa main. D'un coup d'œil de sa Maîtresse, Bastien vint près de Margot et lui parla à voix basse:

-- Surtout, reste détendue le plus possible. Elle sait exactement ce qu'elle fait et est la seule à avoir le droit d'utiliser ça. Plus tu seras détendue, plus ce sera supportable.

Margot hocha la tête en pleurant, mais n'arrivait pas à se détendre. Au contraire, elle tirait même sur les chaînes dans l'espoir qu'elles cèdent et qu’elle puisse s'enfuir.

-- Ne bouge pas, Esclave M! cria presque Madame de Villedieu. Tu ne voudrais pas que je rate mon coup, n'est-ce pas? rajouta-t-elle avec un sourire en coin.

Margot s'immobilisa en la regardant. Elle avait déjà mal et ses cris étaient étouffés par la boule dans sa bouche. Lorsqu'elle vit la femme lever son bras, elle ferma les yeux. Le fouet claqua. Elle sursauta par réflexe, mais ne sentit rien. Madame de Villedieu riait de bon cœur, suivie par les autres. Elle l'avait fait claquer dans l'air sans la toucher. Margot rouvrit les yeux, rassurée. Après tout, peut-être ne serait-ce que comme avec les couteaux? Le but étant d'être proche sans toucher? Madame de Villedieu enchaîna plusieurs coups qui claquèrent à chaque fois de plus en plus près de Margot. Elle se tendait à chaque fois, craignait que cette fois soit la bonne, fermait les yeux, les rouvrait, apaisée de ne pas sentir sa peau lacérée. Jusqu'au moment où elle n'eut plus vraiment peur. Elle avait gardé les yeux fermés, comme pour anticiper les claquements, écouter le bruit du cuir dans l'air avant le claquement.

C'est le moment que choisit Madame de Villedieu pour le faire claquer sur sa peau. Margot sentit sa cuisse frémir d'elle-même avant la morsure insupportable du fouet sur son épiderme. Elle voulut crier, hurler, mais la boule l'en empêchait. Elle mordit dedans de toutes ses forces, les yeux exorbités. Madame de Villedieu avait récupéré son fouet, et lui souriait en coin. Margot perdit rapidement toute énergie dans sa jambe gauche et fut retenue par les menottes qui lui tiraillaient les poignets. Les larmes coulèrent aussitôt et elle n'entendit que de loin la voix de sa tortionnaire:

-- Esclave M n'est pas habituée au fouet, alors on y va doucement, n'est-ce pas? Juste du bout du fouet. Vous voyez sa réaction? Elle n'a pourtant pas senti le cuir la claquer. Voyons voir comment elle résiste à ça.

Margot n'eut pas le loisir de comprendre ce qu'elle entendait par là. Elle vit simplement le bras se lever, puis s'abaisser légèrement, accompagné d'un mouvement sec du poignet. Cette fois, la douleur fut plus diffuse, plus intense, comme si le cuir était venu entourer sa cuisse pour la brûler sur toute sa circonférence. Elle crut perdre connaissance, elle crut s'arracher les cordes vocales. Elle ne tenait plus en place que par les menottes qui ajoutaient à sa douleur. Sa tête retomba en avant. Elle voulut demander à Madame de Villedieu de s'arrêter, lui dire qu'elle avait compris, que ça ne se reproduirait plus, ni avec elle ni avec personne, qu'elle serait dorénavant une bonne esclave, chez Madame Solange et en dehors. Mais elle ne pouvait parler.

La démonstration était terminée, apparemment. Tout le monde applaudit et Madame de Villedieu invita chaque personne à s'équiper de la manière qu'il souhaitait. Le défilé commença. Coups de martinet, de cravache plurent sur elle. Ses seins et son ventre les reçurent en particulier. Mais certains la faisait pivoter un peu pour faire rougir ses fesses. Margot ne criait plus vraiment. Elle ne réagissait plus vraiment, en fait. Elle sentait la douleur la brûler sans être persuadée qu'il s'agissait vraiment de la sienne.

Au point que lorsqu'un des invités demanda à ce qu'elle soit entièrement retournée, elle apprécia presque que le reste des coups soient concentrés sur ses fesses. Ses gémissements de douleur s'apparentaient presque à ceux du plaisir. Ce qui incita certains, ou certaines, à claquer encore plus fort. Ses larmes coulaient en continu, se mêlaient à sa salive qui filait sur ses seins. Elle n'avait même plus la force d'ouvrir les yeux, se sentait au bord de la perte de connaissance, lorsque Bastien vint près d'elle et la détacha. Il la supporta pour la ramener dans le garage alors que la fête reprenait son cours. Heureusement, elle n'était plus entravée de chaînes et de menottes.

Son calvaire n'était pourtant pas terminé. Arrivé dans le garage, Bastien l'installa dans son panier et entreprit de lui passer une crème. À chaque fois qu'il posait sa main sur elle, cela ravivait les douleurs. Mais la plus grande d'entre elles fut lorsqu'il prit la parole:

-- Vous allez vous reposer un moment, lui dit-il en l'attachant de nouveau au mur. Je reviendrai vous chercher et là, on vous enlèvera la ceinture. Si vous voulez un bon conseil, prenez les devants. Proposez votre corps aux invités avant qu'ils ne viennent eux-mêmes le prendre. Vous avez été très courageuse. À mon premier coup de fouet, j'ai vomi. Madame était peut-être un peu moins expérimentée, aussi. Elle a un don pour le fouet. Elle arrive à éteindre une bougie sans la toucher. Reposez-vous, buvez, mangez un peu. Vous en aurez besoin.

Puis il repartit vers la fête. Lorsqu'il ouvrit la porte, Margot entendit des éclats de rire au loin. Puis elle s'endormit presque aussitôt. Elle fut réveillée par Bastien qui revenait, sans savoir exactement combien de temps était passé. Il lui donna à boire et à manger, puis l'aida à se lever. Elle fut elle-même surprise de constater qu'elle tenait sur ses jambes. Elle n'était pas bien assurée et ses pas étaient hésitants, mais elle ne tombait pas. Avant de revenir dans la salle, Bastien lui remit ses cheveux en place en lui souriant, lui essuya un peu les joues des larmes coulées, puis ouvrit la porte.

Monsieur de Villedieu vint à leur rencontre et prit la laisse pour la conduire au milieu de la pièce. Les discussions s'arrêtèrent.

-- Après avoir corrigé cette esclave qui pense que c'est à ma femme de ramasser elle-même son portefeuille tombé à terre, je pense qu'elle a compris et que ce genre de chose ne se reproduira plus...

Il lui retira la boule qui l'empêchait de parler. Margot avala sa salive, enfin, et grimaça de douleur. Sa mâchoire était engourdie et elle n'arriva pas à bien prononcer les syllabes:

-- Voui, Môsieur... Cha ne se repoduira pô...

L'homme éclata de rire en lui donnant une tape sur l'arrière du crâne.

-- Voyons, Esclave M! Tu n'es pas là pour parler, et vu comment tu le fais, il vaut mieux te taire!

L'assemblée ricana bruyamment, sauf quelques soumises qui connaissaient sûrement cette sensation. Margot hocha la tête, penaude.

-- À présent, les festivités peuvent commencer, rajouta-t-il simplement.

Pendant un instant, il n'y eut pas un bruit. Tout le monde reluquait Margot, alors que Monsieur de Villedieu lui retirait la ceinture. Quelle délivrance de sentir les plugs sortir de son corps! Mais le plaisir fut de courte durée, car elle savait que bien d'autres choses allaient la pénétrer à partir de maintenant. Le Maître de maison ne se priva pas, d'ailleurs, d'être le premier à la fouiller. Il enfouit un doigt, puis deux, dans son anus, tout en précisant à l'assistance que la ceinture avait bien fait son travail et que l'enculer ne demanderait aucune précaution. Puis il en mit trois dans son vagin et se ravit de le sentir si suintant.

Lorsqu'il les retira, Margot n'oublia pas de le remercier, comme aux soirées de Madame Solange. Puis, les mots de Bastien lui revenant à la mémoire, elle posa sa main sur son entre-jambes et lui tâta le sexe. Il la repoussa doucement, lui souriant en coin:

-- Les invités d'abord, Esclave M. Un peu de savoir-vivre, que diable!

Il accompagna ces mots d'une bonne fessée qui fit couiner Margot de douleur et les convives rirent à nouveau. Parmi eux, un homme haussa la voix:

-- Je propose un petit jeu, si vous le permettez.

Monsieur de Villedieu hocha la tête vers lui pour l'autoriser à émettre son idée.

-- Nous choisissons un soumis et une soumise. L'esclave doit les faire jouir avec ses mains. Le plus rapide des deux à jouir dira si ce sont les hommes ou les femmes qui auront la priorité sur l'esclave. Si le soumis jouit plus vite que la soumise, les hommes seront les premiers à s'amuser avec elle. Dans le cas contraire, ce seront les femmes.

Des ricanements se firent entendre, et rapidement, chaque couple hocha la tête pour signaler qu'ils étaient d'accord. L'homme qui avait émis l'idée proposa sa soumise, puis Madame de Villedieu proposa Bastien. Mais elle fut coupée dans son élan:

-- Si vous le permettez, commença une dame qui ne devait pas avoir plus de 40 ans et avait une poitrine aussi surdimensionnée que ses lèvres refaites. J'aimerais, sans vouloir vous offenser, proposer mon soumis Phil. Il attend une récompense et il m'a avoué être tombé sous le charme de cette esclave. Si vous êtes d'accord, je lui offrirai le bonheur de jouir d'elle devant nous tous. Le petit Philou aime particulièrement jouir en public.

-- Avec plaisir, répondit Madame de Villedieu. Bastien sait être patient, rajouta-t-elle en tâtant son pantalon déformé par une érection. Je crois qu'en plus, il n'aurait pas résisté bien longtemps!

Les invités rirent tous en chœur, puis les soumis furent préparés. On leur ôta tous leurs vêtements et les installa assis sur le canapé, Margot entre eux. Phil, à sa gauche, était déjà bien dur et Margot devinait l'excitation de la soumise Andréa à ses tétons durs et ses seins gonflés.

-- Esclave M, tu peux poser tes mains sur eux, lui dit l'homme. Trois... deux... un... C'est parti, branle-les!

De sa main gauche, Margot s'agrippa au pieu de Phil et commença à l'astiquer, alors qu'elle planta deux doigts dans la chatte d'Andréa et la fouilla en profondeur. Elle avait du mal à coordonner ses gestes, et alternait sa concentration sur l'une ou l'autre. Puis elle attrapa les bourses de Phil et les malaxa en rythme avec ses doigts qui branlaient furieusement le point G d'Andréa. Puis elle revint sur sa tige, et dans le même mouvement, vint frotter le clitoris et les lèvres d'Andréa.

Les deux soumis se mettaient à gémir. Et maintenant qu'elle avait trouvé son rythme, Margot alternait les deux positions trouvées, les doigts de sa main gauche en profitant pour venir flirter avec la rondelle de Phil pendant qu'elle lui malaxait les couilles. Ce qui le faisait monter assez proportionnellement au plaisir que ressentait Andréa avec ses doigts plantés en elle.

La soumise dégoulinait sur le canapé, le gland de Phil reluisait de son liquide pré-séminal. Les minutes passaient et les couples commençaient à encourager Phil ou Andréa, selon le résultat qu'ils préféraient. Margot commençait à sentir la fatigue la gagner à nouveau, les courbatures dues au traitement précédent rendaient ses gestes saccadés difficiles. Elle retira ses doigts de la chatte d'Andréa et pressa son clitoris presque aussi fort qu'elle empoigna la verge de Phil.

Et un geyser de cyprine gicla d'entre les cuisses de la soumise qui se mit à crier de plaisir, acclamée par presque toutes les femmes. Margot délaissa un peu Phil pour s'assurer qu'Andréa jouisse tout son saoul. Et lorsqu'elle eut fini, Phil, qui n'en pouvait plus non plus, l'attrapa par les cheveux et lui approcha le visage de son érection. Par réflexe, Margot ouvrit grand la bouche, et elle n'eut pas besoin de le sucer bien longtemps avant qu'il ne décharge à son tour. Sa Maîtresse avait raison. Il aimait jouir devant tout le monde au point qu'il avait repoussé la tête de Margot au dernier moment pour jouir dans l'air en râlant, grognant comme un animal. Margot compta huit giclées. Par huit fois, un long et puissant jet sortit de son gland turgescent et termina sa course un peu en tous sens.

Margot restait presque fascinée par autant de sperme, mais elle fut attrapée puis tirée par le bras. La Maîtresse de Phil la levait et la traînait vers le centre de la pièce en riant:

-- Elle est à nous, messieurs! Tâchez de ne pas... tacher vos pantalons!

Les hommes allèrent se faire servir un verre dans un coin, alors que les femmes entouraient déjà Margot, assaillies de tant de mains qu'elle ne pouvait les compter. Elle se faisait caresser, partout, lécher, embrasser, mordiller. Tant et si bien qu'elle sentit le plaisir monter rapidement. Les quatre femmes ricanaient, la complimentaient ou se moquaient d'elle. Elle en avait maintenant l'habitude et trouvait cela presque enivrant.

Elle ne remarqua donc pas que chacune son tour, les femmes s'absentaient pour se rendre au placard. Elle fut bientôt entourée des quatre qui la regardaient de loin, chacune armée d'objets: bâton électrique, gode, menottes, main en silicone, martinet, wand, et pinces à tétons. Toutes marquèrent un temps d'arrêt, Margot se figea de peur.

La dame aux pinces s'avança la première et les lui installa rapidement malgré ses plaintes, pendant ce temps, on lui boucla des menottes dans le dos. Rapidement, elle sentit la piqûre du bâton électrique sur un sein, la morsure du martinet qui raviva des douleurs. Sa tête se mit à tourner, elle était assaillie de toute part, en sentant le wand venir se plaquer contre son clitoris et le stimuler apparemment directement sur la puissance maximale. Il lui fallait tenir bon, résister le plus possible.

-- Mettez-la au sol! s'exclama Madame de Villedieu.

Sans ménagement, elle tomba à genoux, puis fut repoussée en arrière. Elle sentait le métal des menottes dans son dos. Ses cuisses furent ouvertes et Madame de Villedieu approcha munie de la main en silicone.

-- Ces messieurs voudront peut-être y aller à plusieurs en même temps, alors il faut leur préparer le passage.

Les deux femmes les plus discrètes jusque-là lui tinrent les jambes grandes ouvertes pendant que Madame de Villedieu lubrifiait son jouet. Au-dessus d'elle, elle vit la plus jeune d'entre elles, la Maîtresse de Phil, poser un pied nu sur son visage.

-- Lèche, lui dit-elle simplement.

Et Margot s'exécuta. Elle sortit la langue et se mit à la lécher comme si cette torture prendrait fin ou non selon sa performance. Elle lécha comme s'il s'agissait d'une énorme verge, suça les doigts. Elle sentit le silicone venir s'appuyer contre sa vulve, puis pousser, sans autre forme de procès.

-- Elle est déjà bien ouverte, la garce, remarqua la femme brune qui lui tenait la jambe droite.

-- Elle joue bien la prude qui n'aime pas ce qu'on lui fait, renchérit la rousse à sa gauche. Mais son corps ne ment pas, lui!

Elle accompagna ses mots de douces caresses sur son pubis parfaitement rasé. Margot se mit doucement à gémir, ondula du bassin tout en levant les yeux sur la jeune femme aux pieds qui, elle fut étonnée elle-même, étaient un réel plaisir à lécher. Elle remarqua qu'elle ne portait rien sous sa jupe et aperçu son piercing au clitoris. Encore plus, elle lui souriait en lui présentant son deuxième pied. Madame de Villedieu commença à tourner la main en silicone dans un sens puis l'autre. De sa main libre, elle lui écartait les lèvres. La rousse se concentrait à présent sur son clitoris, la brune lui caressait l'intérieur de la cuisse, tout près de son sexe qui s'apprêtait à être écartelé. Elle sentait parfois ses griffes s'enfoncer dans sa peau et lâchait un petit gémissement de plaisir.

Petit à petit, Madame de Villedieu, avec une grande patience, enfonçait plus profondément le jouet en Margot. Bientôt, elle devait pousser fermement, et Margot perdit pied. Sa langue n'était plus aussi efficace, elle se mettait à gigoter et les deux femmes devaient la tenir fermement. Peut-être de déception, la jeune femme lui écrasa le visage en la traitant de chienne. Mais Margot ne l'entendit pas vraiment. Son vagin se faisait littéralement déchirer et elle se sentit remplie comme jamais, jusque dans son ventre. Elle cria, mais un pied vint lui étouffer sa plainte. Les quatre femmes s'extasièrent devant le résultat, puis Madame de Villedieu se mit à remuer le jouet en elle. Margot fut prise de spasmes presque aussitôt. Elle jouit de toutes ses forces, de toute son âme, malgré l'humiliation et les douleurs multiples. Ou peut-être grâce à elles.

Madame de Villedieu poussait de plus en plus et Margot ne savait plus vraiment où elle se trouvait. Comble de l'horreur, ou du bonheur (tout se mêlait en une seule sensation à présent), ses jambes furent relevées et le gode fut présenté à son anus. Elles n'avaient pas choisi un bien épais et il entra du premier coup.

La dame rousse avait relevé sa robe et retiré sa culotte et vint s'asseoir sur le visage de Margot. Elle était déjà toute juteuse, sentait la sueur et l'urine, mais Margot se fit un point d'honneur de la recevoir comme il se devait. Bientôt, la dame jouissait, accrochée à ses cheveux, en se frottant sur elle comme elle l'aurait fait sur un coussin à son adolescence.

Margot avait le sentiment de jouir en continu. Madame de Villedieu s'amusait à ressortir puis réinsérer la main en silicone. Chaque passage était plus facile. Jusqu'au moment où elle sentit nettement les doigts se serrer en poing en elle et venir cogner au fond d'elle. Ce n'était plus le jouet mais une vraie main. Elle hurla, le visage trempé de cyprine odorante. Les yeux exorbités, elle vit qu'entre ses jambes, il ne s'agissait plus de Madame de Villedieu, mais de la jeune femme aux beaux pieds.

Cette fois, elle pouvait sentir sa vulve s'être légèrement refermée sur le fin poignet de la femme, qui ne bougeait qu'à peine, en la fixant. Madame de Villedieu vint plaquer le wand à nouveau sur son clitoris et le réflexe de se tendre fut à la fois explosif et horriblement douloureux. Le gode était retombé et près d'elle, la brune se l'enfonçait énergiquement.

Puis tout s'enchaîna sans que Margot ne puisse comprendre vraiment ce qui se passait. Les vibrations du wand cessèrent, la main quitta son antre bien que la sensation de sa présence restait persistante, et elle fut violemment tirée par les cheveux pour être mise à genoux, face à la brune qui couinait de plaisir, presque entre ses jambes grandes ouvertes sur une chatte velue joliment entretenue.

Puis la dame se crispa, elle retira vivement le gode de son vagin, et Margot fut littéralement arrosée. Elle n'avait vu ça qu'en vidéo, jusque-là. Et encore, elle était persuadée qu'il y avait des truquages. Pendant de longues secondes, elle reçut des jets puissants qui l'aspergèrent de la tête aux cuisses. Margot n'en revenait pas. Elle était presque admirative, voire un peu jalouse. Dès que la femme eut terminé, sa soumise s'approcha et entama de nettoyer sa Maîtresse.

Puis elle fut tirée en arrière, allongée à nouveau sur le sol. Au-dessus d'elle, Madame de Villedieu et la jeune Maîtresse aux gros seins et pieds délicieux lui souriaient en lui présentant deux nouveaux jouets: un gode qui lui fut fixé à la bouche, l'autre dont un bout lui fut enfoncé dans la chatte et faisait comme un gode-ceinture sans ceinture. Elle devait serrer son vagin presque continuellement pour être sûre qu'il ne tombe pas, tellement elle était ouverte.

Les deux femmes se déshabillèrent. Malgré sa cellulite, Madame de Villedieu restait une femme aux courbes appétissantes. De son côté, la plus jeune n'avait que les lèvres de refaites. Ses seins ronds, un bonnet E, facilement, tombaient joliment en forme de cœur et contrastaient divinement avec sa taille fine et son ventre plat. Elle vint s'asseoir sur le visage de Margot en lui souriant, ses cheveux bruns tombant sur sa généreuse poitrine. Puis elle sentit Madame de Villedieu s'installer en amazone sur elle.

Margot n'eut pas à se le faire dire. À peine furent-elles en place qu'elle se mit à donner coups de reins et de tête pour les faire jouir le plus rapidement possible. Elle était exténuée, vidée, éreintée, douloureuse de partout. Mais elle savait que ce n'était pas fini pour elle. Plus la jeune femme montait vers l'orgasme, plus elle recevait de gifles sensées l'encourager à continuer. Madame de Villedieu, elle, l'insultait de tous les noms possibles en s'accrochant à ses seins dans lesquels elle enfonçait allégrement ses ongles.

Elles jouirent presque ensemble sous les assauts effrénés de Margot. Elles se relevèrent, lui retirèrent les jouets et la laissèrent là sans plus de cérémonie pour aller se faire servir un verre. Même nues, elles gardaient leur prestance.

Margot n'eut pas vraiment le temps de reprendre ses esprits et les hommes remplacèrent les femmes. Comment allait-elle supporter ça? Elle se sentait comme un bout de viande qu'ils allaient prendre, elle allait être incapable de réagir, et elle fut presque soulagée de voir qu'elle n'en aurait pas besoin. Elle fut relevée délicatement par Monsieur de Villedieu et conduite vers un cheval d'arçons matelassé et assez confortable qui avait été ramené pendant que les femmes s'occupaient d'elle. Installée sur le ventre, elle sentait sa croupe présentée impudiquement et sa tête tombait dans le vide de l'autre côté. Les choses furent moins agréables lorsqu'elle fut attachée, bras et jambes écartées.

Une queue se présenta déjà à sa bouche et elle l'ouvrit. Déjà bien érigée, elle s'enfonça de tout son long jusque dans sa gorge et lui coupa la respiration ce qui lui parut un long moment alors que toute sa croupe était fouillée de doigts visiblement impatients. Les larmes lui montèrent et se mirent à couler, ses poumons la brûlaient, et lorsque le sexe se retira de sa bouche, elle fut prise d'une violente quinte de toux.

-- C'est une très bonne suceuse, précisa Monsieur de Villedieu qui, pour l'instant, laissait ses invités profiter.

Ces mots furent suivis d'une deuxième queue qui la pénétra d'un coup de reins. Le vagin dilaté et presque insensible, il lui semblait qu'il s'agissait d'un petit sexe, mais elle se rendait bien compte qu'il n'en était rien. L'homme commença à la limer et c'était maintenant deux sexes qu'elle devait sucer l'un après l'autre. Un des deux essaya même de la faire avaler les deux en même temps mais elle ne put qu'à peine prendre les deux glands ensemble.

-- Il y a bien de la place pour deux, là, si vous voulez! s'exclama celui derrière elle.

-- Vous n'y arriverez pas, là, annonça Monsieur de Villedieu. Attendez.

Tout le monde se retira un instant et Margot lâcha un cri de surprise lorsque le cheval tomba de trente ou quarante bons centimètres. Elle se retrouva à quatre pattes, en appui sur ses genoux et ses mains. Les attaches ne servaient plus à grand-chose, alors Monsieur de Villedieu lui libéra les mains avant de la faire se relever. Les trois hommes se branlaient en la regardant, leur sexe emballé dans un préservatif. Elle ne devait pourtant pas être bien belle à voir, vu son état.

-- Je vous propose qu'on lui fasse bien comprendre ce qu'elle est, mes amis.

-- Une esclave sexuelle, lança le Maître d'Andréa.

-- Un garage à bite! renchérit le mari de la femme fontaine.

-- Un sac à foutre, grogna le dernier en s'astiquant nerveusement.

C'est lui que Monsieur de Villedieu invita à s'allonger entre les jambes de Margot, sur le cheval d'arçon. Une fessée virulente lui intima de s'empaler sur lui. Heureusement, il n'était pas trop épais. Monsieur de Villedieu la pencha en avant et l'homme plongea son visage dans ses seins et la téta goulument comme s'il voulait lui faire sortir du lait.

Elle sentit plus qu'elle ne vit le Maître d'Andréa s'agenouiller derrière elle. Son sexe vint se coller à celui déjà en elle et poussa sans vergogne. Il lui fallut plusieurs essais, plusieurs fessées d'encouragement qui n'avaient pourtant comme résultat que de contracter Margot, mais il s'enfonça en elle, longeant la verge de l'homme sous elle. Elle ne put s'empêcher de trouver cela excitant, et une nouvelle énergie la saisit. Ce fut elle, alors, qui bougea la première. Leurs grognements l’aidaient. Elle pourrait faire ce qu'elle voulait d'eux, les faire jouir en deux secondes, si elle le voulait, car elle le sentait bien: eux-mêmes trouvaient terriblement excitant d'être serrés l'un contre l'autre de cette manière.

Elle fut pourtant stoppée dans son élan quand elle vit le troisième enjamber sa croupe. Rapidement, elle sentit son gros gland turgescent appuyer contre sa rondelle. Par réflexe, elle se contracta. Les deux hommes râlèrent d'un plaisir renouvelé. Et cela sortit sans qu'elle ne puisse l'empêcher. De toute façon, elle n'était plus que réflexes. Sa raison avait quitté son âme, son cerveau n'était plus à même d'avoir un semblant de réflexion cohérente.

-- Non, s'il vous plaît...

Elle reçut une gifle magistrale de la part du propriétaire de la maison qui lui donna l'impression d'un coup de poing.

-- Pardon, supplia-t-elle en pleurant. Pardon, Monsieur, excusez-moi.

-- Avise-toi encore une seule fois de prononcer ce mot devant moi et je te promets que les supplices de ta propriétaire paraîtront de bien délicieuses caresses à côté de ce que je te ferai subir.

-- Oui, Monsieur.

Et comme s'il ne s'était rien passé, la queue reprit son chemin vers son cul, qui s'ouvrit dans la douleur. La claque et le regard de Monsieur de Villedieu avait anéanti toute force restant en elle. Les trois hommes se mirent à la défoncer joyeusement alors qu'elle n'arrivait même plus à ressentir le moindre début de plaisir. Et pour rajouter à son supplice, Monsieur de Villedieu se déshabillait à son tour devant elle et vint baiser sa bouche avec presque la même énergie que les trois autres.

Une nouvelle fois, Margot n'était plus vraiment là. Elle recevait tous ces chibres sans vraiment les sentir, si ce n'était la douleur, intense, insupportable. Et plus elle souffrait, plus elle s'éloignait d'elle-même. Jusqu'à presque se sentir bien. Le corps sur le cheval d'arçon ne bougeait plus. Il était devenu une poupée gonflable aux orifices extensibles et disponibles. Son âme, elle, avait comme trouvé le repos. Elle ne pensait même plus à l'après, aux courbatures, aux griffures, elle ne pensait pas plus au moment présent. Elle était comme hors du temps, hors même de l'espace. Et c'était agréable, doux, bien que d'un certain côté angoissant.

Le retour à la réalité n'en fut que plus difficile. Les hommes se retiraient d'elle un à un et elle fut allongée sur le dos au sol. Monsieur de Villedieu vint se placer entre ses cuisses, posa ses jambes sur ses épaules et la pénétra à son tour. Pendant ce temps, les trois autres se branlaient au-dessus d'elle. Bientôt, elle reçut une douche de sperme sur l'ensemble de son corps. Et même en elle, lorsqu'elle se rendit compte que Monsieur de Villedieu n'avait, lui, porté aucun plastique, comme cela se faisait chez Madame Solange.

-- Je pense que maintenant, elle a bien compris! s'exclama-t-il après s'être relevé.

Puis elle fut laissée là. Elle entendit Monsieur de Villedieu inviter ses amis à passer à table pour le dessert. Petit à petit, la salle se vida. La lumière fut éteinte et elle entendit le bruit d'une clé dans la serrure. Dans l'obscurité totale de cette pièce, Margot porta une main à son sexe béant. Le sperme de Monsieur de Villedieu coulait sur ses lèvres. Elle porta ses doigts à sa bouche et le goûta, puis s'endormit sur-le-champ.


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