La malédiction du Mother Fucker.

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Éloigner sa belle mère ! Quel homme ou femme saint d'esprit n'en a jamais jamais rêvé ? Et si cela était possible ? Laissez-moi vous conter, la terrifiante histoire du "Mother Fucker" !

Adios démon de l'ancien monde que vous fûtes. Un vieux sage aux multiple divorces, ayant écumé plus de belle mère qu'un vieux loup de mer, arriva dans la cité portuaire. Il confiât un grand secret à l'humanité. Saviez-vous qu'il est grande tradition millénaire, pour bien réussir un mariage, que de détester sa belle mère ? Mais ce vieil ermite, à force de subirent les affronts des mères en furies, découvrit un sortilège, que dis-je, une malédiction permettant de les éloigner à jamais.

Il doit être lancé à base d'un sacrifice d'un canard confit à l'orange, et être préparé un dimanche de fête de la nouvelles lunes du lapin de pâques. Attention, les oranges doivent impérativement être cueillit nue, avec une plume dans la fente, afin d'éviter les rituels pour exorciser la malédiction. Une fois réalisé, la belle-mère se retrouvera en mer pour le restant de ses jours, naviguant sur les flots, avec tout ses objets maudits dont même la pire brocante ne voudrait pas.

Vieux mugs moches reçus à une fête des mères, photos flous d'une fête à la maison de retraite de mémé, dessins du petit dernier à ses cinq ans, les photos de kermès scolaires. Trop d'objets hérétiques pour être listés. Bref autant dire que ce navire était plus une déchetterie flottante, où l'on se débarrasse de ce qu'on ne veut plus, qu'un fier galion d'aventurier des mers.

Il était partie un beau matin avec belle mer et bon vent. Mais une fois au large des côtes, plus rien même pas assez de courants d'air pour soupçonner un pet foireux au sein de l'équipage. La mer était aussi calme qu'une belle-mère ménopausée et desséchée. La belle-mère capitaine élu à l'ancienneté, et parce qu'elle savait faire le meilleure café, lança une opération « fitness et feux de l'amour ». Des dizaines de ménagères sur vélo de sport envoyant de l'énergie à une hélice. Surtout, motivé par un besoin de première nécessité : savoir si Brandon va enfin quitter Maria pour voler Cindy à Boby dans un duel au sabre.

Le Mother Fucker reprit sa navigation, vu qu'il ne pouvait faire ça. Plein d'énergie et de motivation, ce dernier fendit les flots, franchissant même des récifs par moment, s'engouffrant dans des passages aussi tendus que des string léopard. Un butin de luxe se présenta alors à l'équipage, une île au lait maternel de noix de coco et de rhum, un vrais paradis de la pina colada. Mais un tel trésor attire aisément de nombreuse convoitise.

Navigant à travers les récif sur la mer en furie. Dévorant les vagues à l'âme. Triomphant des pires gueules de bois du monde. Voici les concurrents pour la bataille du rhum.

Le « Tonton Bourré » avec ses voiles jaune Ricard et son lance bouteille (vides bien sûr), et son équipage d'oncles beauf et racistes.

Le « Derrick », la maison de retraite flottante et son lance déambulateur avec « son dentier de ta mère », la proue la plus dévastatrice des océans.

Le « Fils à Maman », l'équipage aux Tanguy, ces enfants qui restent à la maison jusqu'à cinquante balais, et qu'on doit maudire sur un navire pour enfin s'en débarrasser.

Et voilà que les navires se rapprochent. Vont-ils enfin se battre ? Non ! Ils partent pour une course autour de l'île. Le « Tonton Bourré » déploie d'immonde drapeaux jaune avec écrit en bleues les pires blagues racistes et beauf que l'humanité aurait aimé ne plus jamais voir.

Mais le « Derrick » n'est pas en reste. Son dentier claque plus fort qu'un tremblement de terre doublé d'un Parkinson. Il poursuit le Tanguy pour tenter de l'immobiliser. Parce que oui, font déjà chier à rester dans les jupes de leurs mères, manquerait plus qu'ils gagne les pina colada ces branleur. Une retraite bien mérité n'est rien sans un bon combo alcool et pétanque.

Les belles-mères en profitent pour balancer tout leur bordel à la mer. La mère boucanière charge un canon à mug, et fait fut sur le « tonton bourré ». Adios les cadeaux moches de la fêtes des mamans. Une bouteille fonce vers eux, une mama baseballeuse renvoie. ET C'EST UN STRIK ! Retour à l'envoyeur.

Les oncles racistes n'en sont pas démoralisés. Ils rotent leur envies de gagner le précieux alcool, et se lancent dans une longues tirade d'insultage de maman. C'est qu'ils en ont écumé des mers et des belles-mères. Leurs haleines chaudes, tellement ils ont chargé la mule, leurs permet de souffler sur les voiles pour gagner en vitesse.

Remontant la course, le « Derick » passe à une méthode plus agressives. Belles-mères bien avant les belles-mères en mer, les doyennes font pédaler leurs maris sur des vélo pour obtenir de l'électricité. Le navire se met à vomir le plus traumatisant des bals musette. L'équipage du « Fils à Maman » s’évanouit face à cette torture. Les mama se bouchent les oreilles avec leurs colliers de pâtes dégueulasses.

Le « Tonton Bourré » repasse devant les belles mères. L'équipage est tellement ivre qu'ils n'entend même plus la musique des anciens. C'est sur des chansons de bistro qu'ils affrontent la grand mère en furie et édentée. On les entends même de plus en plus fort.

Le « Derick » est en perte d'énergie sonore et de vitesse. La raison ? La crise cardiaque. Encore elle. Toujours elle. En même temps faire pédaler des vieux qui ne passent plus le contrôle technique, mais quelle idée franchement. On me parle de dopage dans l'oreillette. Mais quelle indignité. Même chez les anciens, même sans course de vélo officielle, voilà encore une affaire de dopage à mentionner dans l'histoire du cyclisme.

Les vieux ? Hors jeux. Les Tanguy ? Des bon à rien dans les choux. Reste les oncles racistes qui ne cèdent rien. Mais attendez ! Mais non, quel drame ! Le « Tonton Bourré » est à cours de Ricard. C'est l'émeute sur le pont ! Leur bateau n'avance plus. La courses n'est pas fini, mais les belles-mères, seules encore en capacité de manœuvrer, font voile sur l'île.

Elle accèdent au Saint Graal tant convoité. Quelle fête ! Quelle orgie de maman. Car il faut bien en profiter. Ensuite il faudra reprendre la mer, car maudite mères. Impossible de rester trop longtemps à terre.

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