Après après

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Je m'imagine arriver sur une planète hostile où des climats volcaniques côtoieraient des tornades et des tsunamis perpétuels.

En ces terres ténébreuses s’élèverait une vie hargneuse et déterminée.

Débarquant comme une fleur dans un champ de bataille, je tenterais le tout pour le tout pour ne pas me faire écraser, enivré par une curiosité de découverte et d'aventure.

Qu'habiterait-il là-bas ?

Des sronces carnivores et leurs dents acérées ; des libigres volant dans les airs comme des abeilles géantes ; des solicores venimeux ; des vartantiques ; et milles autres immondices que la nature cruelle aurait hypothétiquement inventée pour mon bon plaisir.

Le vaisseau en stationnaire au dessus d'une végétation bondissante, je sortirais équipé, pour explorer sans trop de risques pendant que les transbios effectueraient le début de leur travail et la fin du mien.

Cet instant capté, encapsulé, je le vivrais comme on sirote un apéritif un midi de plein soleil. M'en rapellé-je vraiment ainsi ? Je ne sais mais je construis. Ce souvenir du futur qui jamais ne s'efface.

Je me trouverais un petit monstre perdu, une boule de haine affective que je ramènerais dans mon écosystème. Choisi pour m'accompagner, arraché à son monde, lui serait imposé un destin hors du commun. L'Amortalité peut se transmettre.

L'idée envisageable par la mission : créer une communauté voyageuse d'Amortels venus de planètes différentes. Pour unifier la galaxie. Si ce n'est déjà fait par une espèce évoluée.

Kardashev ne s'est probablement pas trompé, mais j'ignore la probabilité de tomber sur un tel état d'avancement territorial.

Alors je spécule sur le tout et n'importe quoi, le futur comme le passé, la nature comme le feu. La conscience et pourquoi pas autre chose ? L'armée de ma curiosité n'a d'égal que l'étendue de son champ de bataille.

On s'y perdrait sans repères, sans marques d'un passage en milieu agressif. Tranchant les sronces, esquivant les libigres, je voyagerais dans les tornades et sonderais les tsunamis, pour dénicher quoi.

Quoi ?

Un plan sans plan, une ambition désintéressée et ouverte. Voilà ce qu'était mon projet. Voilà ce que sera mon voyage. Si je reste tel qu'inchangé à tout jamais.

Ce dont je ne saurais évaluer les proportions.

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