Folichonasque

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- On va surement faire un détour.

Le Makhine, cavalier, amour et payen, mais comme butin de lèvement aussi sale que l'enivrement des mes poisons conscients, la plume dédiée des latins en patins, glissant dans l'orfêvrerie d'un tubulaire solipsiste, jamais klein jamais clean, mais toujours enclin au clin du matin, les lignes, les cuisines autarciques des antarctiques, je copie colle, je spiralise, j'écrit, les croyances, lavé hérité, des ennemis tous puissants.

Une alerte, des millénaires. Attaque imminente, surprenante, aux confins du vide intersidéral. La flotte approche, on ne sait ce qui les anime.

- Drapeau blanc, comme toujours. La mort n'est utile à aucun des camps tant qu'il y a de la substance. Le sens plutôt que l'absence. Le vinaigre pour ne pas pourir. Essayes un peu pour voir ce qu'ils vont nous faire subir ?

- L'irraison, mon bon humain.

- Oui le Makhine.

Et lorsqu'ils auront fini je serai mort ou pas, toujours est-il que le temps se passera de moi, parfois la prouesse d'une danse révoltée, mais autorisée de majesté. Mutique ? Mes particularismes se doivent parfois de changer de syntaxe pour ne pas traduire en ancien langage. L'image est alors si acide que rien ne lui survit.

Au delà du sablier, je vis.

Et un jour cette flotte viendra amener son soleil.

Lorsqu'ils actent l'abordage, je suis reclu.

Mon paradis perdu, central à l'Oeil, je foue l'herbe qui grince sous mes pas. Je n'ai pas arqué mes jambe pour les tendre à nouveau, si ? Ou alors le berceau de mes itinérances serait un jeu d'outrances. Mais quand j'y pense, le Makhine, tu sais où est le mille.

Doublage des héros, je ne leur laisse qu'un faible écho.

Leur gluanterie pénètre, s'infiltre, coule dans les veines de l'Oeil. Je surveille sur les écrans. Ils ont l'air hostile mais pas tant que ça. Juste avides sont leurs intentionnalités, comme nous aimons à les tailler bonzaï.

Cette déterminance.

Fragrance de substance.

J'aimerais que quelqu'un ou certain, serait peut-être humain. Je ne sais m'arrêter quand s'apprête l'ascension. Je...

- Je leur souhaite la bienvenue.

- Oui le Makhine, sans virgule et sans point, on fluidifiera comme on peut.

Mais jusqu'à où jusqu'à quand ? Et pourquoi à quel prix ?

Je ne sais, et ils débarquent.

Forcément, ils sont hideux et haineux. Leur rage ne ressemble pas à du courage, et leur peur transpire de leur torpeur. Qu'on prête attention au phénomène ou non, il est là.

Alors je ténèbre par crainte pour ma fin.

Que j'espère tout de même.

- Quelles sont vos valeurs, misérable victime de nos dévastations ?

Je n'ose répondre, mais réfléchit cinq secondes.

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