J’ai saigné. Toute la nuit a tenue dans mes pensées concaténées avant la distribution. Résonner avec son esprit n’est pas chose facile lorsque bruissent des interférences cosmiques. Mais existent des outils pour nettoyer le flux du fond diffus.

Tatout bien profond.

Il n’y a que ce fond d’air un peu frais, dans ma tête après l’apocalypse de ce passé proche où je ne fus que pur état de la matière ; me transcendant moi-même, je tellurisais quelques tranquillités à appliquer dans l’urgence.

Qui comprendrait mes mots sauraient que moi non. Et qu’ils se perdent dans le temps ; leur sens caché avec eux. J’aurais voulu que tout se cristallise, mais non.

Tatout dans mes veines.

De nouveau coincé entre deux galaxies. Par choix volonté liberté. Je m’esseule dans le vaisseau, je cherche un coin d’ombre, et ce poison délicat me coule progressivement jusqu’à nécrose.

Puer d’un monde imprégné.

Tatout dans ma tête.

Jusqu’à éclatement de ma raison, dont je fais le deuil pour atteindre la folie impersonnelle et oublieuse d’un trop plein d’égo qui s’amoindrit par croissance. Vous n’avez pas confiance ?

Je ne saurais qu’en décider, si tant est que vous admettiez que j’y puisse changer quelque.