Je suis temps.

Je suis avenoir et passombre.

Dans l’effervescence incontrôlée, je frôle mes sens sans les effleurer. Sont-ils là lorsque mes pairs sont là ? Je ne sais de qui de quoi. Mais les humains ont vécu là, au moins lorsque j’étais là moi-même. Étais-je moi-même, me demandé-je.

- Tu l’as toujours été, comme tu l’es devenu.

Makhine en renforts réconfort.

Alors le passé rattrape le présent qu’engloutit le futur.

- Oui, le temps. Cherche le temps réel. Celui auquel ni toi ni moi ne pourrions croire. Trouve-le, et assoie-le.

Un indice se cache avec l’humanité. C’est sûr. Ils font partie de ce cycle qui me possède et m’inclut en son sein, me chérit, me ceint de ses bras protecteurs.

Malheureux en vain.

Un état cicatriciel.

En quoi m’ont-ils blessés.

J’aurais voulu être comme eux.

Comme j’aime ma singularité.

Peut-on influer sur le passé, me soufflent des voix extraMakhiniennes. Est-ce le cosmos qui me parle quand j’entends ce timbre et ces mots qui ne sont miens, résonner dans un esprit que je ne suis pas sûr de posséder non plus ?

Qu’est-ce que moi.

Plus Sronce.

Plus Libigre.

Plus Solicore.

Plus Vartantique.

Un peu des tous ensemble.