Rien à sauver
Ne dis rien, je t'en prie,
La vie a déjà brisé mon coeur
Ne veux-tu pas laisser ma douleur,
Et ne rien faire pour ma survie ?
Tais-toi, je ne veux pas,
Qu'avec moi, tu te noies.
Pars, c'est une supplique.
S'il te plaît, abdique.
Ne sois pas cette personne
Qui sauve et qui pardonne
Car je n'ai pas envie de cela,
Laisse-moi, s'il te plaît, là.
Comprends-moi et lâche prise,
Je ne veux plus de méprises,
Je ne veux plus être la victime à sauver,
Mon sort est déjà décidé.
Non, tu ne m'auras pas à l'usure,
Je sais, que tu le penses quand tu le jures,
Je sais que pour toi, c'est une question de vie
Mais non, crois-moi, tu ne vas pouvoir endurer ceci.
Parfois, il n'y a rien à sauver, rien à trouver,
Rien même à défendre, ni même à souhaiter.
Je suis le néant que j'ai créé et qui m'engloutit.
Tu es l'ensoleillement que tu incarnes et vis.
Pars, je t'en prie, ne coule pas avec moi.
Si tu m'aimes, tu comprendras.
Que cette vie, clouée sur le lit, n'est pas
Une vie même si tu serais là.
Je te le dis, je te le répète,
Vis, aime et sois toujours honnête
Envers ton esprit et ton coeur.
Oublie, juste ta douleur.
La mienne me parcourt le corps,
Je souffre même quand je dors.
Je vais partir avec ou sans toi
Alors, s'il te plaît souris-moi.
Et n'oublies jamais,
Que parfois il n'y a rien à sauver,
Juste à laisser partir
Pour un endroit moins pire.
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