Chapitre 3 

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Ils se tenaient debout attendant son passage au milieu de cette allée parsemée de pétales de roses recouverts de feuille d'or, « Décidément Méanne faisait tout dans les moindres détails » ce dit-elle, levant les yeux au ciel vers un plafond aussi proche d'elle que le soleil l'était de la terre. Son voile dissimulait parfaitement son visage de sorte qu'elle pouvait balayer la salle du regard sans attirer l'attention, pouvant regarder sans être vu. Cette sensation lui conféra la volonté d'avancer. Cherchant machinalement William espérant ne pas l'apercevoir, elle se concentra sur son avancée freinée par ses rêveries.

Il y a presque trois lunes rouges de cela une robe avait été déposée sur le rebord de son lit, elle était magnifique et d'un tissus si fluide en rien comparable à toutes les autres si encombrantes à porter, un cadeau du roi pour son premier bal car elle venait de contempler sa seizième lune rouge. Elle en fut si heureuse qu'il lui était impossible de rester en place voulant remercier le Roi sur-le-champ. Sinia l'informa qu'il était en réunion avec ses conseillers, la jeune fille au regard malicieux qui s'était occupée de nouer ce fil d'or autour de ses avants-bras n'avait pas assistée à plus de treize lunes rouges à cette époque. Elle se dirigea donc vers la grande salle prévue à cet effet espérant que le temps d'attente soit bref au possible. Une assemblée de conseiller se réunissait une fois par mois dans l'enceinte de la citadelle pour converser et faire le point sur la situation politique actuelle, le Roi n'aurait pu diriger cette cité sans leur aide précieuse, Annaëlle en était convaincue. S'aventurant dans le couloir principal son regard se focalisa sur un jeune homme attendant devant la porte de la salle, elle se souviendrait toujours de son visage si enfantin malgré qu'il la devance de deux lunes rouges. Il avait des yeux d'un bleu profond dessinés en amende, un nez parfaitement droit ainsi qu'une forme de visage arrondit arborant les joues potelées de l'enfance qu'il n'avait pas perdu malgré ses dix-huit lunes rouges. Les boucles noires de ses cheveux qui retombaient sur son visage lui donnaient l'envie impétueuse d'y enrouler ses doigts. Il avoisinait sa taille mais sa carrure était assez impressionnante, si elle avait ignorée son rang elle l'aurait assimilée à un fils de soldat s'entrainant durement pour développer ses attributs d'homme et se sculpter, embellissant la matière première dont la nature l'avait dotée. Ils patientèrent ensemble durant un moment, échangeant des banalités d'usage, il était le fils d'un conseiller et se nommait William. Après une demi-heure d'attente qui leur sembla interminable, elle décida d'attendre ailleurs lui proposant de se joindre à elle, elle lui fit visiter l'immense jardin encerclant la citadelle et lui montra ses précieuses fleurs d'Aurum, lui disant que de toutes les plantes du royaume elles étaient ses favorites. Elle omit soigneusement de préciser qu'elles étaient les seules fleurs imprégnées d'une essence qu'il lui avait été donné de voir, ces fleurs si peu ordinaires l'avaient toujours émerveillée et elle ne se lasserait jamais de les contempler. William avait cet air rêveur, ses yeux bleus la toisait lorsqu'elle détournait le regard, ses paroles était délicates et ses mots fusaient comme parfaitement sélectionnés au préalable. Le ton de sa voix était faible mais non dénué d'assurance et elle se demandait avec regret pour quelle raison ils ne s'étaient pas croisés plus tôt. Ils discutèrent des heures ce jour la oubliant l'objet de leur attente, oubliant presque tout autour d'eux. Ils restèrent ainsi jusqu'à la tombée de la nuit, les fleurs d'Aurum commençaient peu a peu a libérer la lumière du soleil lorsque William s'approcha d'elle la regardant intensément avant de déclarer « Pour moi ces fleurs dorées ne reflètent rien d'autre que les paillettes d'or de vos yeux ». Elle avait détourné le regard avant que ses joues ne s'empourprent mais une chaleur se diffusa bientôt jusqu'à ses pommettes, sa réaction le fit esquisser un sourire en coin qu'elle eu la chance de percevoir, puis il se permit de rebaptiser ses précieuses fleurs. « Elles ne devraient pas porter ce nom, pour moi ce sont les fleurs d'Annaëlle » lui dit-il au creux de l'oreille avant de lui révéler tout le charme de son sourire asymétrique. Ce fut le moment que choisit Méanne pour venir les trouver et les ramener à la réalité par la même occasion. Annaëlle l'en remerciait presque, elle venait de l'extirper de ce ridicule état d'hébétement. Elles s'éloignèrent de William, le laissant dans cet immense étendue de fleurs illuminant le jardin comme en plein jour et elles rentrèrent à la citadelle. Annaëlle ne le revit que deux longues lunes rouges plus tard. Elle se rappelait chaque détails, chaque paroles qu'ils avaient échangés, elles étaient gravées dans son coeur et rien ne pourrait jamais les estomper. Leur premier échange se rejouait dans sa tête à la manière d'une pièce de théâtre dont le nombre de représentation était éternelle. Elle nourrissait son esprit de ces moments passées jusqu'à saturation oubliant presque le lieu dans lequel son corps s'était retrouvé piégé, rouvrant les yeux dans un effort contrit à mi chemin de l'autel, elle voulu détailler les invités qui semblaient s'émerveiller sur sa robe. Ils étaient vêtus d'habits aux couleurs tantôt ternes et tantôt chatoyantes comme rythmé par les opinons divergentes qui découlaient de l'union à venir. Les coiffes des femmes se livraient à un combat subtil, non suggéré bataillant pour espérer effleurer de leurs multiples plumes la voûte de la cathédrale ornée de peintures et de fresques célestes tissant l'histoire au fil du pinceau de l'artiste. Les étoiles et constellations accaparaient bien évidement tout l'espace de ce récit tel un ciel ouvert au dessus de leurs têtes, un ciel nocturne en toute circonstance. Un vitrail façonné de mains habiles prenait la forme d'une étoile à huit branches, étincelant à la lueur de l'aube. Les pétales recouverts de feuilles d'or se collaient sous la plante de ses pieds à chacun de ses pas, la rapprochant de l'autel, le côté pratique n'avait évidement pas effleuré les esprits focalisés sur le seul côté esthétique, rendant à cette cathédrale bien glaciale un peu de sa chaleur poétique d'autrefois. Elle releva la tête vers l'emplacement de l'immense orgue qui occupait jadis une place centrale à l'étage supérieur et qui avait été déplacé puis détruit le jour où les veilleurs de leur cathédrale s'étaient aperçus de la puissance néfaste de cette musique théâtralement assourdissante. Cet instrument parmi les plus anciens avait avec le temps commît des fissures irréparables détruisant au passage l'aspect parfaitement lisse et impénétrable des innombrables peintures. Cette atteinte involontaire à un art sacré avait ébranlé la population et la destruction de cette instrument de détérioration fut immédiate. Un orchestre symphonique le remplaça composé de harpes et de plusieurs lyres convoqué qu'en de très rares occasions. Les veillées célestes furent depuis ce jour animées uniquement par les voix angéliques des disciples en apprentissage et de jeunes enfants, possédant un timbre de voix agréables les rendant indispensables à l'harmonie de cette chorale. Ainsi cet orchestre symphonique fut réunit ce jour même, agrémentant une occasion rare, une union royale. Toute son attention se porta a présent sur Mébael, réduisant la distance qui la séparait de lui. Il portait un ensemble blanc en lin de la tête au pied mais rehaussé de ce manque d'originalité par un plastron en or massif entourant son buste et ses épaules, le métal était si bien poli que le reflet de sa silhouette approchant se distinguait sur son torse cuirassé, seules ses épaulières arboraient des gravures de plantes désorganisées comme le feuillage d'un buisson agressé par des rafales de vent incontrôlées. Cette armure décorative lui rappela que même si chaque époque à ses modes vestimentaires certaines s'obstinent à perdurer et Mébael en était la preuve incontestable. Dans le royaume de Léandre depuis des millénaire ses habitants ne s'étaient pas vraiment éloignée de leurs ancêtres, peut être se sentaient ils ainsi plus proches d'eux réduisant la distance qui séparait leur époque de celle de leurs ascendants. Montrant tout leur attachement et leur respect au passée. Quand au royaume de Sean de nombreux échos parvenu à ses oreilles lui indiquaient que c'était un royaume prospère mais marqué par un passée de conquête et d'insécurité qui forgea le caractère du peuple bien plus durement. De ce côté du monde se trouve des guerriers, ils confectionnent des tissus riches en couleurs et de qualité mais il y a toujours cette idée de protection contrecarrant une menace invisible en permanence. Les hommes comme les femmes revêtent des armures légères au quotidien, aujourd'hui elles ne sont la qu'en guise d'héritage du passée, ce ne sont pas les armures portées sur le champs de bataille mais les simples robes sont rares et les vêtements alourdis d'armures partielles usage commun des habitants. Il lui avait été donnée de voir lors d'un mariage le plastron d'une habitante du royaume de Sean, elle était la seule et elle se trouvait être l'étoile du matin, ses longs cheveux noirs parfaitement lisses encadraient un visage aux traits fins et discrets et seuls ses grands yeux gris la démarquaient. Même jusque sur sa robe d'étoile elle représentait le caractère combatif de son royaume. Une robe blanche agrémentée de motifs more dorée tissés sur la totalité du vêtement laissait découvrir ses épaules, les manches retombant à ce niveau, du tissus rabattu par dessus et retombant sur ses bras. Elle avait ce plastron englobant la totalité de son buste sculpté dans le métal contournant sa poitrine, son dos, ses reins jusqu'au niveau de ses hanches. Elle semblait à la fois fragile, désarmée face à une union arrangée mais également résolue, n'abandonnant guère sa dignité, la façon dont elle se tenait le démontrait, c'était en tout cas le genre de réflexions qu'Annaëlle ne pouvait s'empêcher de formuler. La tête haute l'étoile combattait cette épreuve comme si cette union l'engageait dans une bataille pour sauver son peuple. Mébael ne manqua donc pas d'honorer les traditions de son royaume et vint confirmer une nouvelle fois les échos qui étaient parvenues à ses oreilles. Il tenait dans ses mains une fleur blanche ponctuée de bleu lui rappelant les fleurs d'Amaryllis d'ordinaire dans les teintes de rouge qu'il prit soin de déposer dans la petite poche contre la poitrine du veilleur. Annaëlle s'apprêta à monter les quelques marches la séparant de son futur mari, lorsqu'il lui tendit la main. Elle y déposa la sienne, se positionnant en face de lui, le coté droit de son corps lui paru endolori par tant de regard insidieux posés sur elle, son coeur s'emballa. Mébael du le deviner car il ne lâcha pas sa main mais au contraire resserra son emprise, il lui caressa doucement les doigts et lui sourit, sa sincérité apparente mais pourtant discrète contribua à la remplir de sentiments contradictoires. « Cette union ne semblait pas le contrarier après tout il ne connaissait pas encore cette sensation, celle d'aimer de tout son être, de ressentir un amour qui consume jusqu'à l'âme » songea-t-elle avec une colère soudaine, elle aurait voulu lâcher sa main mais se ravisa car à l'évidence elle se trompait de cible. La princesse lui sourit a son tour, bien qu'a travers son voile il lui fut impossible de le percevoir. Dans ce monde la croyance la plus dominante est celle des étoiles, les êtres humains croient obstinément que chaque étoiles reflète la lumière et la grandeur de la vie, que chaque étoile veille sur quelque chose et régule le temps, les saisons, la vie et la mort. « Les étoiles nous protègent ou nous punissent, nous les honorons en contemplant leur beauté juste avant de se plonger dans le sommeil en signe de reconnaissance, tout en prononçant leur nom. Il n'y a pas de rite particulier il nous suffit simplement de les contempler et il y a également une étoile pour veillé sur chacun d'entre nous, elle nait au moment de notre venue au monde et elle s'éteint lorsque nous le quittons » Méanne le lui avait confessé un jour où elle l'avait surprise les mains croisées sur le coeur, les pouces repliés au creux de celle-ci, implorant les étoiles de lui accorder leurs faveurs tout en les contemplant d'un air absent. « Aujourd'hui j'implore l'étoile d'Alcé de m'accorder un peu de courage » songea Annaëlle. Elle était à présent plus calme, essayant de faire le vide dans son esprit, sans que son attitude ne soit remarqué. Elle toisa un veilleur que l'épuisement manquait d'engloutir à cet heure si matinale pour lui, en effet il dort le jour et vit la nuit au rythme des étoiles, il les contemple et suit le chemin qu'il croit être tracé pour lui dans le ciel. Le veilleur prit sa main gauche et la main droite de Mebael qui lui tenait toujours l'autre main de sorte qu'ils forment un cercle clos et commença à procéder à leur union.

- En ce jour béni des étoiles je vais lier entre eux ces deux êtres de chair et de sang et les deux étoiles qui veillent sur eux, puissent elles se retrouver et s'unirent dans le ciel. Annaëlle native du royaume de Léandre et princesse de la cité d'Uropi je lie votre vie et celle de cet homme par la sacrement des étoiles. Acceptez vous que vos deux étoiles ne fassent plus qu'une dans notre ciel céleste?

- Oui je l'accepte. S'empressa-t-elle de répondre d'un ton résolu, elle avait formulé cette réponse tant de fois dans son esprit qu'il lui fut aisé de la prononcer, ce fut machinal, comme si cette réponse n'allait en aucun cas altérer le cours de sa vie et de celles de son cercle le plus proche. Les répercussions de sa réponse dictée par le devoir se sentiraient bien assez tôt, elle décida de n'y prêter attention et de profiter de cette cérémonie à l'envergure démesurée qu'elle était entrain de vivre. Le veilleur détourna son regard vers Mébael pour qu'il prête serment à son tour, elle ferma les yeux un instant se concentrant sur les paroles du veilleur attendant sa réponse.

- Mébael natif du royaume de Séan et prince de la cité d'Ancaria je lie votre vie et celle de cette femme par la sacrement des étoiles. Acceptez vous que vos deux étoiles ne fassent plus qu'une dans notre ciel céleste?

- Oui je l'accepte. L'aplomb de sa voix raisonna dans l'immensité de la cathédrale et sa main tremblante empoigna la sienne, sans qu'elle ne puisse réprimer ce comportement. « Il prendra soin de moi » elle le devina au son de sa voix sans pouvoir se l'expliquer pour autant. Le veilleur libera leurs mains et Mebael lâcha celle de la princesse par la même occasion, ses bras retombèrent le long de sa robe effleurant le voile d'or, elle se retrouva de nouveau désemparée et ce sentiment incongru l'agaça. Le prince enleva la fleur d'Amaryllis de la poche du veilleur, venant trouver les mains d'Annaëlle il lui fit signe de les joindre et la fleur fut déposé au creux de ses mains. L'amaryllis fini par éclore et libérer deux anneaux, les alliances y étaient cachées et cette attention particulière la laissa pantoise. Mébael prit les alliances, le veilleur empoigna les pétales pour en débarrasser les mains de la princesse et ils se passèrent les anneaux. Elle assimila sans difficultés ses gestes à des caresses, elle envia sincèrement la sérénité dont il faisait preuve à l'égard d'une inconnue qui devenait peu à peu son épouse. « Les hommes n'ont sans doute pas la même approche pour cette étape si importante dans la vie d'une femme, d'une princesse dans son cas, ce qui dans mon cas rime avec devoir et assentiments » se dit elle. Le moment de soulevez son voile ne tarderait pas a arriver, il fallait finir par un baiser comme pour chaque union, pour en prouver la validité et précisément pour en prouver le consentement mutuel. Il alla chercher sa main droite et posa délicatement ses lèvres au creux de son poignet puis fit de même pour l'autre il s'approcha ensuite de son visage et releva son voile, prise de panique elle resta immobile et ferma les yeux comme pour se protéger des regards, elle eut la désagréable impression que son intimité fut anéantit par ce geste la dévoilant à l'assemblée d'invités. Mébael enserra son visage de ses mains puis dégagea son front de la fine chaine en or qui l'ornait avant d'y déposer la bienveillance d'un long baiser, elle accueillit son initiative et ne rouvrit les yeux que trop lentement espérant sans succès se confronter à son regard, il avait déjà rabaissé son voile. Elle ne pu le distinguer qu'à travers ce tissu fin, son coeur s'apaisa, il semblait gêné et tout aussi nerveux qu'elle à présent. Cet assemblage de gestes vu dans leur ensemble pourraient facilement être interprété comme preuve d'une union non arrangé. Il semblait vouloir donner aux invités l'image d'un homme amoureux et se réjouissant de cette union. S'imaginant à contre coeur un scénario réfléchit de sa part sa première impression l'incita rapidement à abandonner cette idée, ses gestes ne résultaient que de son coeur qui s'exprimait, ce qui dans un sens lui paru bien pire. Elle aurait préféré l'indifférer, plutôt que de devoir le blesser par une réciprocité qui n'adviendrait jamais.

Vint le moment du premier présent, la tradition veut que la future mariée marche le long de la grande allée menant à l'hôtel, les pieds dénudés ce qu'Annaëlle avait fait sans fléchir, ou presque. Et qu'une fois leurs étoiles liées à jamais, son époux lui offre en guise de premier cadeau de mariage la paire de soulier qu'elle portera en ce jour, elle ne sera pas confectionnée pour être agréable à porter mais pour montrer la richesse de la famille qui s'apprêtait à l'accueillir et comme une promesse d'amour de la part du jeune homme s'apprêtant à épouser une princesse. Mébael s'agenouilla lentement à ses pieds, son coeur sauta un battement, elle n'était pas habitué à tant de procession à son égard qui plus est de la part d'un homme qu'elle ne connaissait que de vue, l'entrapercevant de temps à autres aux bals annuels qu'organisait son père célébrant l'ascension des lunes rouges et le changement d'âge de tout être humain. Privés d'une année à chaque ascension sanglante. Il releva la tête vers elle le visage sans réelle expression puis un de ces laquais assis au premier rang se leva et avança vers l'autel un coussin bleu nuit entre les mains où étaient déposées les souliers, « C'était pourtant agréable d'être pied nu » Pensa-t-elle à regret. Elle reconnu qu'elles étaient particulièrement belles. Mébael les prit dans ses mains et releva une seconde fois son regard vers la princesse, il semblait insinuer quelque chose. Elle se décrispa et souleva sa robe promptement, s'excusant intérieurement. Il lui glissa les souliers aux pieds en lui tenant la cheville de ses mains tièdes et l'aida à les chausser en attrapant son mollet d'une main et en poussant sous le talon de l'autre, l'idée de cette proximité lui déplut mais paradoxalement cette proximité en elle même lui parut supportable. Ils étaient d'un blanc tirant vers le crème, ouverts sur le dessus, un talon épais pas plus haut que cinq centimètre, sertit de pierres précieuses d'un bleu saphir et ornés de plumes de la même couleur tout autour de sa cheville. Pour résumé en aucun cas assorti à sa robe mais son mari n'était pas un veilleur déchiffrant les étoiles en quête de la couleur de la robe de sa fiancée. L'inconfort attendu ne lui parvint pas et elle en fut soulagé, ils étaient pour elle, à ce moment précis le seul avantage plaisant que pouvait lui offrir cette union en dehors de la paix évidement.

L'union en elle même était achevée, leurs deux étoiles pouvaient se rejoindre dans le ciel à leur convenance même si ce n'était pas pour s'aimer. Mébael, avait pour son épouse un second présent d'union qu'il lui tardait de lui faire découvrir, et il avait dans l'idée de le faire loin des invités qui rejoignaient peu à peu la grande salle de réception. A la suite de cette cérémonie il invita sa jeune épouse à le rejoindre dans les jardins.

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