MUSE
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Les cheveux de jais en trombe, de clarté sèvrent,
Noyés dans les notes de Vénus l'éternelle.
Couchant sur le pâle visage de la belle,
Une douce mélopée, faisant fi du mièvre.
Les pétales vermeils qui fleurissent ses lèvres,
Posent au pourtour un rictus qui ensorcelle.
L'Aurore, de par sa nature me révèle,
L'Esquisse d'une boréale, au ciel d'orfèvre.
Astre incandescent, brille de ses doux beaux yeux,
Duquel, d'un regard se brûlent les envieux.
Car de cette vision, on ne peut garder,
Que le souvenir d'une beauté éphémère ;
La nymphe au crépuscule, nimbée de mystère.
Muse éthérée, qu'il fait bon de te contempler.
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