Fusées

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Tu me laisses au sommeil de ma vie

Et je sais que l'attente et l'espoir sans fin et sans espoir seront le soleil noir de mes nuits sans lumière....

Que me reste t il a présent si ce n'est l'amertume d'une vie d'espérances vides? Si ce n'est le vide vertigineux des rêve fous d'amour fou... Et inutiles finalement.... Notre amour s'est traîné comme une larve.... Peu être qu'aujourd'hui il se replie comme un cocon qui espère et qui dort en attendant d'éclore en splendide papillon de lumière qui brûle de ses ailes de feu tout l'avenir de tous les espoir déçus... Mais qui se desséchera si les espoirs et les envies et les désirs d'amour se taisent...

Je t'aime et je t'attends ....

Ne me reste que l'espoir...

Fais en ce que tu voudras....

Petite fée d’amour

Jouis bien de tes atours

Car bientôt ton sort

Rejoindra tous les morts

Trist’

Dans le silence infect d’une fin d’après-midi

J’allonge ma soif prend garde qu’elle ne se voie pas

Que la nuit me surprenne sans mains trop crispées

sans yeux trop ouverts

Cloches aveugles et résonnantes ton rire inutile

Les doigts rivés si fort à la pointe du stylo

Serrés si fort que les ongles rentrent dans la chaire

Et l’eau est toujours fraîche au confluent de tes

amours…

Sur les vagues asphaltes où campent les solitudes

Noir le ciel est dans la terre sale

Et sous nos pieds arides

Les oiseaux se penchent tombent à genou

Et les cris des sarcelles environnent les poches vides

Du sale linceul où je me vide

Retombent en claquant fort et rugissent

De vagues fantômes laiteux se désespérant

Les dents de sabre tranchantes comme des miroirs

Le volcan et la lave sont comme ton sexe

Traîne tes pas ailleurs est identique

Et ailleurs est identique…

Le monde

Un froid polaire qui aiguise la dune

Les yeux hermétiquement ouverts qui font les

champs de ruines

Et de lumineux habits de lumière qui déambulent

sans voir quoi

Et quoi et puis quoi

Une vague musique de fête couvre de son odeur

acariâtre

Les albums de photos aux doigts jaunis

Et l’usure est dans le fruit lâché à pleine vitesse

Et qui file droit dans le sol

Restent encore les souvenirs gâchés du festin pâle

Qui trancha nette les toiles fielleuses la nuit

Seule seule seule si seule

Vagues restes qui tâchent les rêves

Et les rêves comme des songes d’ennui crèvent

La nuit la nuit l’ennui

Et quoi et toi et où et comment et pourquoi

Et les hypothèses piétinent sur le sable de la dune

usée

Qu’importe la nuit l’ennuie l’ami

Qu’importe l’habitude

Et quoi

Tout se bouscule immobile dans le froid polaire de la

dune

Si petite dune

Une aspérité temporaire

Une poussière

Un grain

Un monde...

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