The End...

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Au petit matin...

— Au secours ! Au secours ! On a besoin d’aide, il y a eu un massacre, on n'a rien compris à ce qu’il s’est passé, ça tirait de partout dans toute la ville. Comme si on revivait une scène de guerre. Criait Mickaël.

Depuis le salon le prof qui dormait sur le sofa près la cheminée, un livre poser sur le front et les bras en croix sur son torse. Quand Mickaël arriva dans le salon, en se tenant le bas du ventre, les manches pleines de sangs, un autre arrivait traînant une jambe derrière lui et une oreille lui manquait. Il bondissait du canapé quand il entendit le vacarme venant de l'entrée s'approchant de lui, il sursauta se trouvant au sol, laissant tomber toutes ses affaires.

Monsieur Johnson se précipita vers eux et demanda aux personnes présentes d’aller de lui chercher de quoi les soigner et à la vue de tout ce sang il doit réagir vite, ne laissant pas la nausée lui remonter le long de l'estomac .

— Que vous est-il arrivé ? mais vous saignez ! je passerai le faite que vous m'avez d'ésobéis et pourquoi vous étiez dehors à cette heure-ci, mais en premier lieux faut vous désinfecter au plus vite.

Va t’allonger sur le canapé, je vais te soigner comme je peux, par contre tu risques de souffrir car je vais devoir appuyer fortement sur la plaie pour arrêter l'hémorragie.

Il s’allongea difficilement alors Emmanuelle et un autre élève partaient l’aider.

— Que s’est-il réellement passé, et vous étiez combien ? Questionnait-il.

— Nous étions quatre : Jason, Nicolas, Vanessa et moi, deux ne sont pas revenus, je ne les ai pas revus depuis qu'ils ont fait bande à part et nous ont quittés, mais dès que les choses ont commencé à chauffer.

Nicolas et moi nous sommes enfuis, en les laissant derrière nous, je ne voulais pas risquer ma vie.

Il sentit un tremblement de nervosité et de tristesse dans sa voix, il s'enfonça plus profondément dans les coussins, essayant de disparaître aux yeux de tous et se mit à pleurer, des larmes pénétrèrent dans les conduits auditifs.

Quand Emmanuelle entendit les noms de deux de ses amies, elle se précipita vers la sortie, décrochant son manteau du crochet près de la porte.

— Où comptes-tu aller Emmanuelle ? Demanda le prof.

— Je dois partir à leurs cherches, ils ont surement besoin de moi, je dois leur porter secours, je ne peux pas rester là à rien faire, ce sont mes amis ! Si vous ne venez pas, moi j’y vais avec ou sans vous !

— Très bien allons-y, toi et Nicolas vous resterez ici, et vous ne bougez pas d’ici compris ! le temps qu'on parte à la recherche de vos amis vous appelerez les secours !

Mickaël secoua affirmativement la tête, sortit son téléphone de sa poche arrière grimaçant de douleur et compose le numéro des urgences.

Une longue sonnerie se faisait retentir, mais personne ne répondait.

— Merde on ne capte pas dans ce coin paumé.

— Nicolas toi tu vas dans la salle de bain tu essaie de nettoyer ta plaie, si elle n’est pas profonde tu la panse, si c’est le cas contraire tu te fais un garrot en haut de ta cuisse et tu serres très fort. Tu ne bouges plus. Je vais revenir avec les secours ! Et toi tu restes couché, je suis désolé mais je ne préfère pas jouer les docteurs avec une plaie pareil, tu restes allongé et tu appuies bien sur la plaie pour éviter l’hémorragie.

Emmanuelle et moi allons réveillés toute la maisonnée et on fera une grande battue pour aller rechercher Jason et Emmanuelle.

Ils partirent en courant dans tout le domaine, frappant du poing à chaque porte, en criant de se lever le plus rapidement possible.

Une fois tous rassembler devant la porte cauchère où se trouvaient tous les lycéens encore flémards de bouger, se lorgnant les uns, les autres, se retournant sur place pour voir des visages inquiets et remplis de questions.

Je suis désolé de vous réveiller ainsi et de si bonne heure, mais l’heure est grave, deux de vos camarades sont portés disparus, ils ont enfreint les règles et se retrouve dans une mauvaise posture.

— Je suis désolé de vous réveiller ainsi et de si bonne heure, mais l’heure est grave, deux de vos camarades sont portés disparus, ils ont enfreint les règles et se retrouve dans une mauvaise posture. Nous devons nous préparer au pire ! Suivant les dires de Mickaël, il y aurait des personnes armées, c’est pourquoi nous devons rester sur nos gardes. Nous devons sans aucun prétexte nous éloigné nous devons rester unis. Quand on arrivera près de la forêt, marcher aux pas et scruter le moindre mouvement dans les branchages. Nous partons sur le champ !

Ils sortirent tous dans la pénombre de la forêt seul une chouette hululait en haut d’une branche. Cet endroit laissera toujours un sentiment d’horreur, et non rassurant, l’humidité se déposait sur leurs épaules, les faisants frissonner de froids.

Ils marchaient depuis un moment et commençaient à désespérer de ne rien avoir découvert, quand le village montra enfin le bout de son nez.

Ils se séparèrent de quelques pas pour couvrir plus de territoire. Quand soudain un crie se fit entendre un peu plus loin, tout le monde accourait vers cette source, les cris d’épouvantes couvrirent le calme de la nuit, Jason et Vanessa gisaient dans un coin, l’un, son corps était parsemé de balles, son bras tendu vers celui de Vanessa et son regard plonger dans le siens , son corps à elle était sur le ventre et les bras tendus de son long de flanc, la tête tourner vers celui de Jason.

Tous les individus se mirent à brailler et gueuler.

Quand soudain la ville s’illumina de mille feu par les lustres et les lanternes de la rue. Les pierres volèrent dans tous les sens, les murs se reconstruisaient et les fenêtres reprirent leurs places initiales, les gens revinrent à la vie et animaient les boulevards.

Des musiciens se mirent à jouer sur la grande place où les campagnards se mirent à virevolter, dansaient et semblaient reprendre vie dans la joie et la bonne humeur. les maisons étaient éclairés et certaines personnes faisaient la queue devant la déventure des commerces.

Quant au bout de la ville ils vinrent des centaines de soldats comme ceux qu’Emmanuelle avait suivie la nuit passée, mais cette fois-ci ils étaient à la vue de tous. Ils encerclèrent la place et la ville entière poussant ces pauvres personne à se réunir sur la grande place ils refermaient la ronde, braquant leurs mitraillettes sur tous ceux qui se trouvaient à l’intérieur, et se mirent à tirer. Seuls les humains moururent de leurs balles réelles, car on ne pouvait tué une personne déjà morte...

Réveille-toi ! Réveille-toi ! Emmanuelle debout ! Criait une voix au loin.

Elle se réveilla la tête en vrac, elle posa sa main sur la tête en grimaçant de douleur et y découvrit un bandeau.

Doucement, ma puce c’est maman, tu nous as fait une de ces peurs, te souviens-tu de ce qui s'est passé ?

Où suis-je ? que m’ai-il arrivé ? que fais-je ici ?

Tu es à l’hôpital, tu es tombée du premier étage et ta tête à cogner violement sur le mur pendanst ta chute.

ah oui je m'en souviens maintenant. J'ai fait un méchant rêve et il était si réel. J'ai rêvé de grand-père Jacobson et me suis faite tuée pendant une visite de Bruised City.

Ce n’est pas possible ma puce, nous n’avons jamais pu fait sa connaissance, il est mort au front pendant la seconde guerre mondiale, ça doit être le choc que tu as reçue sur la tête, ce qui t'as fait voir des hallucinations. Et il a été enterrer dans le caveau familial où se trouve Mamina.

Je ne comprends plus rien, mais si ce n’était qu'un rêve, je me sens rassurée.

La porte s’ouvrit sur ses deux meilleurs amis et ils se jetèrent dans ses bras.

Comment te sens-tu ? Demandait Vanessa

Très bien, maintenant que vous êtes là et en vie, mais promettez moi de ne jamais se rendre dans un cimeterre la nuit, car on ne se sait jamais sur qui on peut tomber...

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