Les Lignes

Moins d'une minute de lecture

Les cris rebondissent sur le ciment

Et transpercent l'ilôt aux cheveux

On lui parle et on lui ment

C'est à son goûter qu'on en veut

L'horizon s'est perdu tout au bout de la cour

Au-delà des grands platanes et du bitume

On lui parle comme à un sourd

Son coeur est lourd comme une enclume

Sa tête brune est un aimant à feuilles mortes

Perchée sur un corps apatride et plein de doute

On lui parle, on le conforte

Sans voir les lignes qui le déroutent

Blanches et de peinture fraîche, tracées de travers

Sur le sol gris de la nostalgie infini

On lui parle du monde en vers

A lui l'enfance désunie

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire KLMG ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0