Chapitre III

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Le lendemain matin, les deux soeurs étaient prêtes. Arsèce avait insisté pour qu’elles montent sur son dos pour arriver rapidement à leur première destination et ne pas s’épuiser. Ils étaient partis très tôt le matin. Jaréa avait cédé le pouvoir à Uranus et (cerf).

Là où ils avaient prévu de s’arrêter était la capitale des nains. C’était celle qui était la plus proche d’Hédénia.

Le roi des nains les accueillit avec chaleur.

- Vos Altesses !

- Bonjour, Votre Majesté.

- Pourquoi êtes-vous là ? Avec..., demanda-t-il en pointant du doigt le Giquareu.

- Il nous accompagne pour effectuer des recherches, répondit l’ainée.

- Des recherches ? À propos ?

- Pouvons-nous en parler en privé ?

- Bien sûr ! Venez.

Il les mena dans la salle du conseil. La capitale avait été construite à l’intérieur des montagnes. Victoire n’avait jamais visité les capitales de tous le peuples, à part celle des elfes mais de facon involontaire. Si on pouvait appeler ca visiter... C’est Jaréa qui s’était occupé des relations diplonmatiques. Elle connaissait donc déjà pas mal de choses.

La cadette constata avec surprise que la capitale était charmante. Elle s’était imaginé quelque chose de froid et morne. Au lieu de ca, elle découvrait toute une architecture magnifique. Tous avaient beau être en pierre, il se dégageait quelque chose de spécial. Les murs étaient incrustés de pierres précieus et demi précieuses. D’étranges plantes poussaient dans des pots. Elles avaient toutes les formes et toutes les couleurs possibles et imaginables.

Le roi des nains du remarqué son émerveillement. Il sourit :

- C’est vrai que vous n’êtes encore jamais venus. Que pensez-vous de tous ca ? dit-il en effectuant un mouvement circulaire avec son bras.

- Eh bien..., c’est magnifique.

- C’est tout ?

- C’est difficile à décrire, Votre Majesté. Ceux qui ont construit cette... merveille ont... vraiment voulu montrer le meilleur. Et c’est réussi. On oublie que on se trouve quelques centaines de mètres sous terre. Et avec le reflet des pierres, on penserait presque qu’il y a une lumière naturelle.

- Presque avez-vous dit ?

Victoire se mordit les lèvres :

- Oui. J’ai dit quelque chose de faux ?

- Pas vraiment. Vous remarquez beaucoup de détails, voilà tous. Cependant, je vais rectifier quelque chose.

- Je vous écoute, dit la cadette.

- On vous écoute, rectifia Jaréa.

Le roi sourit.

- Vous voyez toutes les pierres au plafond ?

Les deux soeurs confirmèrent d’un hochement de tête.

- Ce ne sont pas des pierres banales. En réalité, ce sont des pierres que l’ont trouve très rarement. Depuis le début de mon règne, il n’y a qu’un mineur qui creusait qui en a trouvé une.

- Et qu’ont-elles de spécial ?

- Aha... il suffit de les laisser quelques jours au soleil pour qu’elles emmagasinent la lumière. Elles peuvent la garder pendant des centaines d’années. Plus la pierre est laissée au soleil longtemps, plus son éclat sera fort et perdurera.

Victoire avoua:

- Je n’en avais jamais entendu parler.

Ils reprirent leur chemin en silence. Une fos arrivé dans la salle de conseil, le roi finit par le rompre.

- Que vouliez-vous faire comme recherches ? Et en quoi puis-je vous être utile ?

Jaréa lui expliqua :

- Nous cherchons des indices à propos de la prophétie. Nous avons épluché tous les livres de la bilbiothèque d’Hédénia mais nous n’avons rien trouvé. Alors nous sommes venus ici pour vous demander si nous pouvions voir votre bibliothèque. Je sais que les nains n’écrivent pas beaucoup mais...

- Mais tous les ouvrages sont écrits dans la langue natal des nains ! Vous ne comprendreriez rien ! les informa-t-il.

Victoire intervint :

- Notre pouvoir nous permettra normalement de comprendre.

- Vraiment ? On m’avait dit qu’il ne fonctionnait qu’à l’oral.

- On vous a dit? s’étonna Jaréa. Pouvons-nous connaitre l'identité de cette personne?

« Excellente question. »

- Un de mes ancêtres qui le savait d’un de vos ancêtres à vous, il me semble, répondit le roi des nains. Mais trêve de bavardages ! Je vais vous emmener à notre bibliothèque pour que vous fassiez vos recherches.

Il s’apprêtait à sortir quand il se figea. Il se retourna alors :

- Le... Comment l’appelez-vous déjà ? Bref le... Enfin... Vous savez de qui je parle...

Les deux soeurs étaient perdues.

- Mais... votre compagnon..., le Gi... qureu ?

- Vous voulez parler d’Arsèce ?

- J’ignorais qu’il avait un nom. Mais, après tout... pourquoi pas, murmura le roi.

Il revint à lui :

- Il fera lui aussi les recherches auprès de vous ?

- Oui, lui annonca Jaréa.

- Fort bien. Suivez-moi je vous prie.

*****

Arsèce, Victoire et Jaréa entrèrent dans uns immense pièce.

Si on ne leur avait pas dit que c’était une bibliothèque, ils auraient eu beacoup de mal à le deviner.

C’était une pièce circulaire. Il y avait des cavités joliment délimités par une pierre très sombre remplies par d’innombrables bouts de perles. Les cavités étaient en réalité des étagères. Il n’y avait pas de livres mais des rouleaux couchés à l’horiontale. Les bouts de pierre étaient la poignée, en quelque sorte.

Le roi des nains les informa :

- Je n’ai que ces documents. Les nains transmettent leur savoir en général à l’oral. Prenez le temps qu’il vous faudra pour les consulter.

- Merci infiniment, Votre Majesté, le remercia Jaréa.

Une fois qu'ils furent seuls, ils s'attelèrent à la longue et pénible tâce de recherche de potentiels d'indices. Victoire avait eu raison, leur pouvoir leur permettait bien de lire et comprendre la langue des nains. Le pouvoirne leur permettait pas seulement de comprendre les animaux, mais aussi les peuples!

« Notre pouvoir remonte à bien des temps... Pourquoi le animaux croyaient-ils être les seuls à Événia? Mais surtout, pourquoi? Que s'est-il passé pour que les animaux et les peuples s'oublient? Y a-t-il un rapport avec les Giquareux? Que s'est-il passé pour qu'il soit à la risée de tous? Les animaux et les peuples étaient-ils déjà éloignés à ce moment-là? »

Tellement de questions mais presque pas de réponses!

Victoire fut interrompu par un nain:

- Vos Altesses?

Jaréa se tourna vers lui:

- Qu'y a-t-il?

- Rien de bien grave, la rassura-t-il. Mais Sa Majesté m'a dit de vous montrer quelque chose qui pourrait vous aider à comprendre bien des choses.

- Et pourquoi ne nous a-t-il rien dit avant? voulut savoir l'ainée.

- Eh bien... il avait oublié et il n'aurait pas pu vous accompagner de toute manière.

- Nous accompagner? Où donc? demanda Victoire.

- Suivez-moi simplement.

Le nain ouvrit la porte de la bibliothèque et jeta un regard à droite puis à gauche, comme pour s'assurer que personne ne le voyait. La cadette trouva cela étrange. Elle échangea un regard avec sa soeur.

Toutefois, ils le suivirent. 

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