MONA

Une minute de lecture

Au Louvre c'est toi qui nous observes Magnanime Joconde

C'est toi qui ne quittes jamais des yeux la frénésie du monde.

Enigmatique, mutin ou narquois, ton regard de velours glisse

Sur les hommes, leurs fantasmes, leur empathie avec malice.

Telle une idole tu les embrases telle une icône tu convertis

Intemporelle, ronde et sans rides à l'italienne tu les séduis

En arlésienne tu les intrigues. Ils s'interrogent. De qui De Vinci

A-t-il peint ce portrait qui brave les codes et les modes?

Depuis cinq cents ans, tu trônes sans que jamais s'érodent

Ton regard de muse amusée, ton teint moiré de madone.

Dans ta tour d'ivoire, courtisane frondeuse, tu les harponnes

De face de profil de trois-quarts sibylline tu te dérobes.

Quel que soit l'angle de la rencontre tu les enrobes

À l'infini d'inimitables, d'ineffables, d'inoubliables ondes …

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